Révisionnisme et histoire. Avec Domenico Losurdo, Angelo D’Orsi, Etienne François et Nadine Fresco à l'ENS Paris.


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08.03.2007

Plusieurs épisodes sont ici abordés, selon l'arrière-plan des personnes en présence : le mouvement négationniste en France, le révisionnisme en Italie où l'épisode fasciste a été revisité, la Historikerstreit en Allemagne autour des thèses d'Ernst Nolte, où encore les positions d'un Carl Schmitt ou d'un Martin Heidegger en Allemagne.

E. P. Thompson : le marxisme et l’écriture de l’histoire ouvrière en Angleterre et en France. Avec François Jarrige et Xavier Vigna au séminaire "Marx au XXIème siècle".


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09.03.2013

François Jarrige résume d'aborde rapidement l'oeuvre maîtresse d'Edward Thompson, "La formation de la classe ouvrière anglaise", pour ensuite en comprendre la portée historiographique dans les débats animant la recherche historique d'alors.
Parallèlement, Xavier Vigna dépeint les divers essais français d'historiographie de la classe ouvrière, en en rappelant l'approche souvent partiale et partielle (omission de la composante catholique et "conservatrice" du monde ouvrier par les historiens communistes).

Alain Soral, intervention sur PALTALK.


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27.09.2009

Alain Soral interviewé par Djamazz sur le logiciel Paltalk. Divers sujets sont traités pendant ce long entretien : du nationalisme à l'Islam, de la colonisation aux rapports France-Algérie, de Mai 68 au libéralisme, de l'oligarchie à Chavez et Poutine, du 11 septembre à la démocratie et de la franc-maçonnerie à Tariq Ramadan, Alain Soral met en oeuvre sa grille de lecture du réel pour en comprendre le devenir.

Que reste-il du paradis ? Avec Jean Delumeau à l'Université de tous les savoirs.


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25.12.2000

Le paradis (chrétien) a une histoire qui est celle de ses évocations successives, même si les fondements scripturaires sont restés les mêmes.
Ces évocations constituent les révélateurs d'une évolution globale. Elles accompagnèrent les transformations de notre civilisation avec la promotion de la musique, la maîtrise de la perspective, le succès prodigieux des coupoles, la naissance du protestantisme et celle de la science moderne.
Vint un moment où ciel et paradis ne coïncidèrent plus. Depuis la fin du XVIIIe siècle, l'au-delà est devenu infigurable. Est-ce à dire qu'il n'existe pas ?

La crise des années 30 est-elle devant nous ? Avec François Lenglet, Daniel Lindenberg, Pierre-Noël Giraud et Pierre-Cyrille Hautcoeur sur France Culture.


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26.04.2007

Les Etats-Unis, dans les années 20 et avec 6% de la population mondiale, produisaient plus de 50 % du PIB de la planète et en consommaient encore davantage grâce au crédit facile.
Hélas, on sait comment ont fini "les rugissantes années 20" : crise de surproduction agricole, krach boursier américain, faillites bancaires en chaîne, ruine des épargnants, chômage de masse, fermeture des frontières, montée des mouvements autoritaires dans presque toute l'Europe. Et finalement, la pire des guerres qu'ait connues le monde.
Comme dans les années 1920, notre monde actuel connaît un certain nombre de situations paradoxales : La masse monétaire en circulation à travers le monde progresse à une vitesse bien supérieure à la croissance mondiale et les Etats-Unis sont en quasi-plein emploi - pourtant l'inflation, qui devrait logiquement s'ensuivre, demeure étrangement absente. Les Américains -ménages et Etat fédéral confondus- sont endettés dans des proportions gigantesques, mais le dollar reste fiable ; Chinois et producteurs d'hydrocarbures de pétrole et de gaz continuent à éponger ces déficits prodigieux, puisqu'ils ne savent pas quoi faire d'autre de leurs gigantesques profits.
Pour rester en Europe, autre paradoxe : la monnaie unique était censée rapprocher les politiques budgétaires et fiscales des Etats-membres. Mais il se passe exactement le contraire : la situation des pays en forte croissance, comme l'Espagne ou l'Irlande appellerait des politiques monétaires restrictives - pour éviter la surchauffe ; celle des pays en stagnation, comme l'Italie, ou à la croissance molle, comme la France, exigerait au contraire un relâchement des taux de la BCE....
A combien de mois, combien de semaines, sommes-nous de l'éclatement de la vraie crise boursière des années 2000 ? Quelles en seront les conséquences financières, économiques, politiques, morales ? Quelles leçons pouvons-nous tirer du précédent des années 30 ?
Emission "Du Grain à moudre".

Remarque : cette émission, enregistrée quelques mois avant le début de la crise dite des "subprimes", est intéressante dans la mesure où elle permet de distinguer différentes positions épistémologiques dans le domaine de l'économique, qui n'ont pas toutes le même degré de correlation à la réalité...

Sainte Catherine de Sienne. Avec le Père Garrigues au Collège des Bernardins.


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23.11.2010

Si l’homme dans le ministère sacerdotal transmet le Christ par la Parole et les sacrements, la femme, par le prophétisme de sa sainteté et de ses charismes, aide l’Église à l’accueillir dans la charité de l’Esprit-Saint.
Les femmes que l’Église a proclamées docteurs de l’Église sont toutes des mystiques : sainte Catherine de Sienne, sainte Thérèse d’Avila, sainte Thérèse de l’Enfant Jésus.
Comme telles leur charisme n’a pas été de développer l’intelligibilité de la Révélation dans le dogme et la doctrine de la foi, mais d’aider les chrétiens à en vivre.
Le Saint Esprit manifeste ainsi sa complémentarité par rapport au Christ dans la vocation de la femme dans l’Église au service de sa communion de charité avec Dieu et avec le prochain.
C'est ce que nous montre le Père Garrigues au travers de la vie et l'oeuvre de Sainte Catherine de Sienne.

Achever Clausewitz. Avec René Girard sur France Culture.


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16.10.2007

Observateur des campagnes napoléoniennes, Clausewitz a compris la nature de la guerre moderne : les termes de "duel", d'"action réciproque" ou de "montée aux extrêmes" désignent un mécanisme implacable, qui s'est depuis imposé comme l'unique loi de l'histoire.
Loin de contenir la violence, la politique court derrière la guerre : les moyens guerriers sont devenus des fins.
René Girard fait de Clausewitz le témoin fasciné d'une accélération de l'histoire. Hanté par le conflit franco-allemand, ce stratège éclaire, mieux qu'aucun autre, le mouvement qui va détruire l'Europe.
"Achever Clausewitz", c'est lever un tabou : celui qui nous empêchait de voir que l'apocalypse a commencé. Car la violence des hommes, échappant à tout contrôle, menace aujourd'hui la planète entière.

L’islam, une religion conquérante ? Avec Roger Arnaldez en séance à l’Académie des sciences morales et politiques.


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31.01.1994

"La question précise est non pas de savoir si on peut appeler l’islam conquérant parce qu’il a fait des conquêtes, mais s’il est essentiellement conquérant, ou encore s’il relève de sa nature propre, de conquérir " Roger Arnaldez