Le grand historien des représentations Michel Pastoureau nous conduit ici sur des terrains variés : les procès d'animaux, la mythologie des arbres, le bestiaire des Fables, l'origine des armoiries ou la symbolique des couleurs !
Tout au long de ce parcours, il souligne avec force combien l'histoire des animaux et des végétaux, des couleurs et des images, des signes et des songes, loin de s'opposer à l'histoire sociale, économique ou politique, en est une composante essentielle.
Pour l'historien, l'imaginaire est toujours une réalité.
Bien que les travaux présentés dans le premier ouvrage de Youssef Hindi sur la genèse messianique du sionisme ont désormais fait la lumière sur les origines et les finalités de la stratégie du Choc des civilisations, il restait un certain nombre de questions en suspens quant à l’Islam en tant que religion, civilisation et empires successifs. Et ce d’autant plus que la propagande occidentaliste propose le plus souvent une vision déformée et simpliste, brouillant très largement la perception qu’ont les populations de culture chrétienne de l’une des religions les plus importantes de l'histoire humaine.
Il s’agira ici non pas de se lancer dans une déconstruction systématique des innombrables mythes (souvent fantaisistes) qui ont été forgés dans des contextes politiques, géopolitiques et historiques spécifiques, mais de vérifier ou d’infirmer les plus importantes accusations portées à l’encontre de l’Islam. Accusations sur lesquelles s’appuie d’ailleurs essentiellement la stratégie du Choc des civilisations.
Partie 1 – Intervention
- 00’01 – Sommaire et énumération des chapitres et conférences à venir
- 03’50 – L’origine abrahamique de l’islam
- 06’24 – L’islam ou le mythe d’une religion violente et guerrière
- 08’55 – Le vrai statut des non-musulmans en islam
- 11’25 – L’expansion de l’islam hors d’Arabie
- 13’00 – Les anciennes alliances islamo-chrétiennes
- 16’40 – La réalité de l’Empire ottoman
- 18’07 – L’éclatement de l’Empire ottoman de l’intérieur par l’ingérence occidentale qui se finalise avec la Première Guerre mondiale et les accords de Sykes-Picot
- 19’50 – La femme en islam
- 26’20 – Différences entre les devoirs en islam et les lois coraniques
- 28’35 – Mise en évidence du mensonge sur l’âge d’Aïcha, la seconde femme du prophète Muhammad
- 29’28 – La destruction du religieux par la laïcité, outil du sabbato-frankisme
Partie 2 – Les questions du public
- 00’01 – Réponse à Zemmour sur la France et l’islam
- 02’25 – L’absence de sérieux des écrivains, journalistes et intellectuels mainstream
- 06’50 – L’Islam n’est pas une nouvelle religion, le Coran est un rappel des lois divines
- 13’50 – Ce sur quoi les juifs, chrétiens et musulmans sont d’accord sur le plan théologique
- 15’20 – Le miracle de l’expansion de l’islam
- 15’50 – Analyse historique de la période des Omeyyades
- 17’35 – Genèse du sionisme via le plan messianique de la destruction d’Edom et d’Ismaël
- 23’50 – La duperie du mouvement assimilationniste juif "haskala", représenté par Éric Zemmour
- 27’30 – Le noachisme sous rabbinat ou l’après-destruction d’Edom et d’Ismaël dans une ONU des religions
- 30’00 – la censure du système médiatique par absence de dialogue avec les associations représentatives des communautés comme le CRIF et autres
- 32’20 – le rapprochement entre islam et christianisme pour contrer le choc des civilisation
- 35’30 – le mensonge des guerres dites "de religion"
- 36’30 – Une certaine théologie et idéologie messianiques influent sur le politique et le géopolitique
- 37’40 – Ceux qui ont tout à gagner dans la destruction de la Syrie sont clairement identifiables
- 38’00 – Le judéo-christianisme est une invention élaborée par la kabbale rabbinique au XVIe siècle
- 41’00 – Quel avenir pour la France, allons-nous vers une guerre civile ?
- 44’50 – Le rapprochement de la France avec la Russie est-il possible ?
- 46’00 – Selon BHL, l’Algérie est un verrou qu’il faut absolument faire sauter, comme pour la Libye
- 49’50 – Le réel projet messianique porté par le Nouvel Ordre mondial est de hâter l’arrivée du "mashiah" (Antéchrist)
Dans cette nouvelle session de "Radioscopie", Jacques Chancel converse avec Michel Audiard qui vient de sortir La Nuit, le jour et toutes les autres nuits.
Il revient notamment sur son besoin d'écrire ce livre -en particulier-, son rapport à la littérature et aux grands écrivains (Céline notammen), et tente de comprendre ce qui change vraiment, de l'écriture d'un scénario pour le cinéma ou de la construction d'un roman.
Un entretien passionnant qui nous révèle un peu plus la personnalité de celui qui peut être considéré comme le plus grand dialoguiste du cinéma français au XXe siècle.
Alors que le pouvoir en place semble accorder beaucoup d'importance aux combats contre la stigmatisation des "minorités" (femmes, étrangers, migrants, LGBT), il est important de prendre du recul et, dans une optique radicale et révolutionnaire, de comprendre comment ces actions s'inscrivent dans la dynamique de développement du capitalisme afin de masquer les antagonismes de classe.
Quatre mois avant de démarrer ces chroniques, Alban Dousset était un "brave type". Il se figurait (naïvement) que le combat politique gauche/droite était le combat réel entre "plus de justice sociale" et "plus d’individualisme". Ou, le combat du "progressisme-laïque" avec les pauvres-lucides alliés aux riches généreux contre le "conservatisme-religieux-réactionnaire" avec des pauvres-idiots/xénophobes/religieux alliés aux riches cupides/xénophobes/religieux : le théâtre politico-médiatique offert en pâture à la populace.
Mais en décembre 2013, l’affaire Dieudonné éclata après la quenelle d’Anelka. En très peu de temps, le monde politico-médiatique en avait fait le diable en personne - un ennemi public.
Cet épisode a inauguré le processus de prise de conscience qui a amené Alban Dousset à s'interroger sur un grand nombre de sujets qui, après investigation, n'offraient plus la même image qu'avant.
De la fabrique de l'information dans les média au fonctionnement de l'Union européenne, des méthodes d'ingénierie sociale aux théories monnétaires, c'est l'histoire d'un éveil citoyen qui nous est ici conté.
Qu'est ce que l'islam ? Que doit cette religion à la prédication de Mahomet ?
C’est en cherchant à en savoir davantage sur les origines de l'Islam que les deux invités ont découvert le travail du Père Edouard-Marie Gallez, docteur en théologie et histoire des religions. Sa thèse, intitulée "Le Messie et son Prophète" a révélé quantité de recherches historiques passionnantes et transforme notre vision traditionnelle de l’islam : l’islam n’est pas le résultat d’une révélation divine – ou de la prédication de Mahomet – mais celui d’un processus très long et très complexe de réécriture de l’Histoire, s’enracinant dans des croyances juives et chrétiennes dévoyées, et manipulé par les califes pour satisfaire leurs visées de domination politique.
Ces recherches, encore confinées dans les cercles très restreints de la recherche, doivent être accessibles à tous. C'est le travail auquel s'attellent les deux invités.
Février 2011. Une insurrection armée éclate à l'Est de la Libye à la faveur de ce que la presse occidentale a baptisé le "printemps arabe". Plusieurs villes tombent aux mains de la rébellion, qui avec le soutien de l'OTAN, finit par renverser le colonel Mouammar Kadhafi, dirigeant de la Jamahiriya arabe libyenne. Le 20 octobre, les images épouvantables du corps ensanglanté, dénudé et sans vie du leader déchu seront fièrement exhibées dans les médias occidentaux comme un trophée. Comment en est-on arrivé là ?
Patrick Mbeko nous expose les logiques stratégiques qui ont guidé l'intervention militaire occidentale en Libye et démontre, à contrario de la rhétorique officielle et de nombreux "experts", que celle-ci est plutôt l'aboutissement d'un continuum historique qui prend son origine dès l'arrivée au pouvoir du colonel Kadhafi, le 1er septembre 1969.
Quatre décennies de guerres secrètes et de chasse à l'homme qui s’achèveront par l'exécution du leader libyen, au terme de sept mois de révolte savamment orchestrée par les pays de l'OTAN.
Si le drapeau français a pu flotter sur Berlin le 8 mai 1945, aux côtés des couleurs des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de l'Union Soviétique, c'est essentiellement au général Weygand, rénovateur de l'Armée d'Afrique, que la France le doit.
Une indissociable continuité soude les noms de Weygand, de Giraud, de Juin, de De Lattre de Tassigny, à qui sont dues les victoires de Tunisie, de Corse, d'Italie, de Provence, d'Alsace, comme l'entrée victorieuse en Allemagne.
Mais, trompée par la désinformation officielle, l'opinion est abusée : "on" s'est acharné à lui cacher que la résolution, le charisme et le courage de Weygand ont fait de l'Armée d'Afrique -et de l'ORA- le fer de lance, l'outil majeur de la revanche et de la libération.
En dépit de quoi, Weygand se vit iniquement pris à partie, inculpé, emprisonné le 8 mai 1945, le jour même de la victoire.
Mais la Haute Cour de Justice désavouera le pouvoir ; elle innocentera le Général par un non-lieu irrécusable.
Au jour de sa mort, en réponse à une ultime agression du chef de l'Etat, Weygand recevra l'hommage ardent de la France entière, unie dans un remarquable élan de ferveur et de respect.
L'analyse de ces antagonismes déroutants est au coeur de cette émission le dernier quart de la vie du général Weygand, les années 1940-1965 ; elle vise à débusquer les manipulations vindicatives, les mensonges, les battages médiatiques qui, depuis trop longtemps, falsifient ou occultent la réalité de notre histoire récente.
Emission du "Libre journal de Roger Saboureau".