Conversations : Alain de Benoist répond aux questions de Paul-Marie Couteaux sur TV Libertés.


(0)
1534 Vues
0 commentaire
2017

Cette série d'émissions animée par Paul-Marie Couteaux nous emmène à la découverte de la personnalité d'Alain de Benoist.
C’est l'occasion de découvrir les passions, les souvenirs et les éléments fondateurs de sa vie pour mieux comprendre son oeuvre.
Volontairement intimiste, elles sont enregistrées in situ, là où ce personnage hors du commun trouve ses forces et son inspiration.

L'Apocalypse Joyeuse : une histoire du risque technologique. Avec Jean-Baptiste Fressoz à Montpellier.


(0)
1255 Vues
0 commentaire
03.04.2013

Un chiasme curieux caractérise notre société libérale et technologique : d’un côté nous transformons radicalement la nature quand de l’autre nous proclamons l’impossibilité de modifier la société. Le libéralisme combine une acceptation supposément réaliste des buts humains et de l’organisation sociale tels qu’ils sont, avec un projet utopique de maîtrise et de transformation du monde.
Lorsqu’en 1992, au Sommet de la terre de Rio, George Bush père déclarait : "le mode de vie américain n’est pas négociable", cela impliquait que la nature et sa préservation l’étaient.
Comment ce chiasme destructeur s’est-il établi à partir de la fin du XVIIIe ? "Le siècle du progrès" n’a jamais été simplement technophile. L’histoire du risque technologique qu’il présente n’est pas l’histoire d’une prise de conscience, mais l’histoire de la production scientifique et politique d’une certaine inconscience modernisatrice.

Jacques Bainville et les conséquences politiques de la paix. Avec André Jacques à Cercle Jean-Baptiste Lynch à Bordeaux.


(0)
1193 Vues
0 commentaire
26.05.2016

Les conséquences politiques de la paix, écrit en 1919 lors de la signature du Traité de Versailles, annonce avec vingt ans d'avance comment les erreurs de jugement des vainqueurs aboutiront au pacte germano-soviétique, à l'invasion de la Pologne, à l'Anschluss et à la seconde guerre mondiale. Il prédit également la scission entre Tchèques et Slovaques, l'éclatement de la Yougoslavie, la renaissance du panslavisme et l'anarchie de la Russie actuelle.
Mais comment Jacques Bainville a-t-il pu faire preuve d'une telle préscience ?
Retour sur la genèse et le contenu de ce "classique de la pensée française en politique internationale" (Georges-Henri Soutou).

Y a-t-il une politique de Montaigne ? Avec Pierre Manent et Daniel R. Brunstetter à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales.


(0)
1000 Vues
0 commentaire
28.05.2014

Il va de soi, aujourd’hui, que Montaigne est notre ami. Il nous captive, nous émeut, nous persuade. Mais Montaigne nous trompe. Il nous conduit par le bout du nez. Nous devons donc faire un effort vigoureux pour échapper à son charme et saisir ce qu’il a vraiment voulu dire.
Montaigne est engagé dans une entreprise de recomposition des autorités, dont le Moi de chacun de nous voudrait être l’heureux héritier. Il faut entrer dans son atelier pour découvrir ce que cette entreprise comporte d’audace et de ruse, de vertu et de vice, de vérité et de mensonge.
Montaigne en devient moins aimable, mais beaucoup plus grand qu’une tradition complaisante ne l’a fait. En le comprenant comme il s’est compris lui-même, nous verrons plus clair dans ce que nous sommes devenus après lui et, pour une part, à cause de lui. C’est de nous qu’il s’agit.

De Gaulle au XXIe siècle. Avec Pierre-Yves Rougeyron au Cercle Aristote.


(0)
990 Vues
0 commentaire
19.12.2016

"Y-a-t-il encore quelque chose à chercher dans la vallée du Roi ? Oui, parce qu'il ne nous laissera jamais en paix" (Jean Lacouture).
Effectivement, le temps qui passe rend cette affirmation de plus en plus juste : "De Gaulle ne nous lâche pas" (Mathieu Bock-Côté) !
Et c'est à un retour sur le personnage, l'oeuvre politique autant qu'intellectuelle et l'héritage du Général que Pierre-Yves Rougeyron nous invite dans le cadre de cette conférence.

Un Gabin, sinon rien. Avec Jean-Baptiste Thoret, Philippe Rouyer et François Angelier à Mauvais Genres sur France Culture.


(0)
1256 Vues
0 commentaire
08.02.2014

Trésor national, lieu de mémoire ou place des fêtes, Jean Moncorgé, dit Gabin, appartient à l'ADN de la culture populaire française, celle qui va des années 20 à l'après-68, de Mistinguett à Actuel.
On suivra le bonhomme Gabin à la trace, de film en film, du surineur en cavale devenu héros de la Légion dans La Bandera de Duvivier à patriarche de La Horse, tour à tour marginal ou capitaine d'industrie, ouvrier démerdard ou commissaire divisionnaire, clochard ou avocat.
Un cas Gabin essentiellement centré sur sa puissance de jeu et capacité à irradier le plateau. Indestructible Gabin.

Religion et Histoire. Avec Damien Viguier et Youssef Hindi chez E&R à Ferney-Voltaire.


(0)
1467 Vues
0 commentaire
28.01.2017

À l'heure où le fanatisme se répand dans certaines variétés eschatologiques du monothéisme (du judaïsme à l'islam, en passant par les sectes protestantes évangéliques), il devient urgent de réfléchir aux question des rapports de la religion et de la politique.
Deux intervenants vont s'y atteler avec une première intervention de Damien Viguier sur la question religieuse sous l'angle de l'histoire du droit et de la théologie politique, suivie dans un deuxième temps par Youssef Hindi dont les propos portent sur l'histoire politico-religieuse de l'Europe en général, et de la France en particulier.

Witold Gombrowicz (1904-1969). Avec Rita Gombrowicz, Krystian Lupa, Michel Polac, Malgorzata Smorag-Goldberg, Krzysztof Mrowcewicz, Pierre Pachet et Jean-Pierre Salgas sur France Culture.


(0)
974 Vues
0 commentaire
20.09.2007

Witold Gombrowicz est né le 4 août 1904 dans le domaine de Maloszyce, propriété de son père. Tiraillé entre la haute aristocratie et le milieu des petits hobereaux déclassés, Gombrowicz choisira l'entre-deux, la lutte du haut avec le bas, de la forme avec l'anti-forme. Diplômé de droit, il abandonne assez vite toute idée de carrière juridique pour se consacrer exclusivement à l'écriture.
En août 1939, il s'embarque pour l'Argentine avec un ami journaliste pour un voyage d'inauguration de la nouvelle ligne trans-atlantique qui relie le port de Gdynia à Buenos Aires. Quatre jours après son arrivée, Hitler envahit la Pologne. S'ensuit un exil de plus de vingt ans dans le "pays des vaches", à distance de l'histoire, de l'Europe et de la littérature.
De retour en Europe en 1963, il s'établit d'abord à Berlin, puis en France. Il finit sa vie à Vence, où il meurt, en 1969, sans jamais être revenu en Pologne.
"Gombrowicz revient" titrait le 20 juillet 2007 un quotidien polonais. On le croyait pourtant bel et bien disparu : après des années d'exil et d'interdiction, l'homme qui avait voulu "sortir le polonais de la Pologne pour en faire un homme tout court" n'était-il pas entré au panthéon des grands écrivains nationaux ? Et bien non, voilà Gombrowicz qui revient, plus jeune que jamais, semant une joyeuse pagaille à la cour. Car la bataille fait rage depuis qu'au printemps dernier, le Ministre de l'éducation nationale, Mr. Roman Giertych, a décidé de rayer l'anti-patriotique Gombrowicz de la liste des auteurs obligatoires pour les lycéens polonais. Depuis, le Ministre a perdu son portefeuille mais les programmes scolaires sont déjà publiés. Seuls des extraits du roman Ferdydurke ont été réintroduits in extremis. Comme l'a déclaré un vice chef de parti, il s'agit bien là d'une grave crise gouvernementale : "la première au monde qui serait due à un différend littéraire".
Mais pourquoi interdire Gombrowicz ? De quoi avoir peur ? Contre quoi chercher à se protéger ? "Je ne suis rien, je peux tout me permettre", semble à nouveau prévenir le grand humoriste et sublime provocateur, dont l'oeuvre demeure plus que jamais un véritable "baromètre de la liberté d'expression" (Rita Gombrowicz). Car l'affaire n'est pas aussi nationale qu'elle le paraît : "A la place du mot Pologne, mettez Argentine, Canada, Roumanie, et vous verrez mes souffrances s'élargir jusqu'à une bonne partie du globe", avait confié Gombrowicz au cours de ses entretiens avec Dominique de Roux.
Et si nous étions tous des Polonais ? Une occasion de revenir sur le destin marginal et l'oeuvre énigmatique d'un homme qui aura toujours lutté avec les seuls moyens de la littérature contre tout ce qui déforme le visage changeant de l'homme et lui impose une forme finie : une "gueule" comme il l'écrira dans Ferdydurke.
Plus particulièrement centrée sur le versant romanesque de son oeuvre, ainsi que sur les milliers de pages à la fois frivoles et profondes du Journal, cette émission tentera également de restituer l'inépuisable drôlerie philosophique de l'écriture gombrowiczienne dont le tout premier but était "d'opposer un laisser-aller campagnard aux tensions de nos centres intellectuels".

Emission "Une vie, une oeuvre", animée par Matthieu Garrigou-Lagrange.