Le mouvement situationniste. Avec Patrick Marcolini sur Radio Libertaire.


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07.09.2012

Dans les années 1960 et 1970, partout dans le monde, des révoltes éclatent contre l'emprise grandissante de la marchandise et de l'État sur tous les aspects de la vie.
Les situationnistes ont contribué à forger les outils critiques de ce soulèvement généralisé, aux côtés d'intellectuels et de groupuscules influencés par le marxisme et l'anarchisme. Mais à la différence de ces derniers, ils ne venaient pas tant du mouvement ouvrier que des avant-gardes artistiques du XXe siècle : Dada, le surréalisme, le lettrisme.
Artistes en rupture de ban, mi-rebelles mi-voyous, les situationnistes s'étaient réunis sur la base d'un programme radical : le refus des conditions de vie faites à l'homme moderne, aussi bien dans les sociétés capitalistes avancées que dans les régimes dits communistes, et la volonté d'expérimenter de nouvelles formes d'existence et de communauté en rupture avec l'ordre établi.
Cette émission analyse les racines culturelles des théories et des pratiques situationnistes.
Est également exploré la postérité diverse et souvent contradictoire : entre récupération et radicalisation, du côté des intellectuels postmodernes ou de l'art contemporain, chez les stratèges du pouvoir néocapitaliste comme dans les rangs des révoltés d'aujourd'hui.

L'histoire depuis 1945. Avec Eric J. Hobsbawm à l'Université de tous les savoirs.


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24.10.2000

Impossible de comprendre l'histoire depuis 1945, et surtout la guerre froide qui domine la politique mondiale, sans tenir compte de la crise profonde qui, entre 1914 et 1945, avait bouleversé les structures de l'Europe du XIXe siècle (mais aussi le capitalisme global), et qui se prolonge après 1945 par la désintégration de ses empires.
Dans la guerre froide il ne s'agit plus de survie des systèmes politiques et économiques en crise, mais d'un affrontement global de deux superpuissances militaires et idéologiques, bientôt stabilisé, sauf dans le Tiers Monde où il n'y a pas d'enthousiasme pour le capitalisme à l'occidentale, trop lié aux impérialistes.
Au contraire, la guerre froide rend de plus en plus visible la fragilité des bases des systèmes socialistes, dont la majorité, privée de l'affrontement, s'effondre. Au demeurant le Monde depuis 1945 se transforme par une révolution mondiale (globalisée), économique, sociale et finalement culturelle, de loin plus puissante que celle rêvée ou redoutée par les combattants des guerres de religions laïques du XXe siècle : celle portée par le rythme accru, explosif, de la croissance productive, qui commence à se dessiner dans les années 1950 et qui continue.

Les blancs et les rouges : histoire de la guerre civile russe (1917-1921). Avec Dominique Venner sur Radio Courtoisie.


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07.02.2008

Mars 1917. Un raz de marée de mutineries et de jacqueries submerge l'immense Russie. Dès l'abdication de Nicolas II, toutes les digues se rompent. Le pouvoir gît dans la rue. Il suffira à Lénine de se baisser pour le ramasser. Décembre 1917. Dans un chaos de fin du monde, des généraux proscrits se réfugient sur le territoire du Don, préférant mourir sabre à la main que de se laisser égorger. Ils sont rejoints par une poignée de cadets faméliques et de cosaques sans chevaux. Par opposition aux "Rouges", on les appelle les "Blancs". Moins d'un an plus tard, du Caucase à la Sibérie, ils sont devenus des centaines de milliers sous les drapeaux de Dénikine, Koltchak ou Wrangel.
La terreur bolchévique et les espérances déçues ont soulevé cosaques et paysans contre les "Rouges". La Finlande, les Pays baltes et l'Ukraine s'insurgent pour leur indépendance. S'indignant du massacre de la famille impériale, les Occidentaux lancent une timide intervention.
A la fin de 1919, les bolchéviks sont aux abois, encerclés de toutes parts. "Nous avons raté notre coup", enrage Lénine. Pourtant, en quelques mois, la situation se retourne. Le bolchévisme triomphe.
Telle est l'histoire fascinante et méconnue de la lutte sauvage désespérée des "Blancs", dont la victoire aurait changé le sort du monde.

Remarque : la qualité audio du document n'est pas optimale.

Staline : la bureaucratie dans un seul pays ? Avec Jean-Jacques Marie à la Librairie Tropiques.


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23.03.2013

À l'occasion de la (60ème) commémoration du rappel de Staline au paradis des petits pères des peuples, Jean-Jacques Marie repose la question du "socialisme dans un seul pays".
Face à l'occident sombrant dans la "grande crise" de 1929, les successeurs de Lenine sauront sortir leur pays de l'age féodal, mais pas de sa pénurie !
Une description érudite et raisonnée de la période stalinienne de l'URSS, de ses apparatchicks et des contradictions qui déboucheront, aujourd'hui, sur leur mutation en oligarchie mafieuse, marquant la fin de l'Union Soviétique, et de la pénurie... pour certains.

Baden-Powell, fondateur du scoutisme (1857-1941). Avec Philippe Maxence sur Canal Académie.


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26.11.2007

Le journaliste et historien Philippe Maxence présente au cours de cette émission les grandes étapes de la vie de Baden-Powell, en cette année de centenaire de la fondation du premier camp scout.

Afrique du Sud : permanences et changements. Avec Pierre-Olivier Sabalot sur Méridien Zéro.


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13.06.2010

Un essai de mise en perspective de la situation sociale et ethnique en Afrique du Sud, afin de comprendre la complexité des réalités du pays.

L'héritage de la Phalange. Avec Olivier Grimaldi sur Méridien Zéro.


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26.06.2011

Une réflexion sur l'organisation politique espagnole national-syndicaliste de la Phalange, au travers notamment de son fondateur et théoricien principal José Antonio Primo de Rivera.
Cet angle de vue nous révèle également une autre guerre d'Espagne que celle qui nous est continuellement contée par les médias dominants.

1789 : la Declaration des droits de l’homme et du citoyen et la Terreur. Avec Florence Gauthier à Lyon.


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02.02.2007

La Révolution française fut une révolution des droits de l’homme et du citoyen.
Elle parvint à abolir le régime féodal et l’esclavage dans les colonies, deux des piliers de l’oppression des peuples. Elle entama encore une lutte contre l’expropriation de la paysannerie, le chômage et la vie chère et mit le droit à l’existence et aux moyens de la conserver à l’ordre du jour du contrat social. Elle fonda encore un droit des peuples à leur souveraineté et refusa toute "guerre offensive", y compris coloniale.
La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen synthétisait un projet de République démocratique, qui fut expérimenté de 1792 à 94, créant un espace public démocratique allant en s’élargissant, et dont les racines théoriques remontent aux Humanistes de la Renaissance, au XVIe siècle.
Et pourtant, son évocation s’accompagne immédiatement de son contraire : la Terreur. Le mot laisse derrière lui des images de répression accompagnée de flots de sang.
Il convient de rappeler quels actes et quelles personnes ont été réprimées, mais aussi de comprendre comment un tel rapprochement entre "droits de l’homme" et Terreur a pu se faire, éclipsant les premiers au profit de la seconde.
En effet, une telle substitution ne date pas de l’après-révolution, mais précisément du tout début de celle-ci, et plus exactement, du moment même où la Déclaration des droits fut votée, le 26 août 1789.

La conférence est donnée dans le cadre de l'exposition "La grande Révolution de 2014" de Raphaël Julliard du 13 janvier au 3 mars 2007.