Henri Guillemin nous retrace l’aventure révolutionnaire au travers des yeux d’un Robespierre pacifiste, qui s’oppose aux campagnes militaires de la Révolution comme aux intrigues des possédants dont l'unique but semble être la garantie des droits de propriété.
Remarque : le son est inégal, et la conférence coupée avant son dénouement.
"Je n'approuve pas l'antisémitisme, c'est une conception étroite, médiocre et incomplète, mais j'ai tenté de l'expliquer. Il n'était pas né sans causes, j'ai cherché ces causes. Ai-je réussi à les déterminer ? C'est à ceux qui liront ces pages d'en décider.
Il m'a semblé qu'une opinion aussi universelle que l'antisémitisme, ayant fleuri dans tous les lieux et dans tous les temps, avant l'ère chrétienne et après, à Alexandrie, à Rome et à Antioche, en Arabie et en Perse, dans l'Europe du Moyen Âge et dans l'Europe moderne, en un mot, dans toutes les parties du monde où il y a eu et où il y a des Juifs, il m'a semblé qu'une telle opinion ne pouvait être le résultat d'une fantaisie et d'un caprice perpétuel, et qu'il devait y avoir à son éclosion et à sa permanence des raisons profondes et sérieuses." Bernard Lazare (Préface de L'Antisémitisme, son histoire et ses causes)
Jean-Pierre Le Goff est reçu pour la publication de son livre "La gauche à l’épreuve. 1968-2011" où il analyse ce processus de décomposition que nous connaissons depuis les années 1970.
Décomposition sociale, politique, idéologique qui touche la politique et qui ne fait que refléter des évolutions sociales profondes, évolutions qui sont celles d’un "nihilisme passif", d’un "être du vide".
Henri Guillemin déploie ici un panorama vigoureux et magistral sur la question de Dieu.
Cette conférence trouve son origine dans le trouble qu’il ressent face à la chute de la pratique du christianisme dans le monde : la foi semble reculer devant la science.
Il parcourt donc les siècles qui nous séparent de Jésus jusqu’à aujourd’hui, à travers les écrits de philosophes, d'écrivains, de biologistes et de théologiens pour essayer de comprendre d’où nous vient la connaissance intuitive qui nous pousse à prononcer ce "mot si difficile et dénaturé de Dieu".
Il s’interroge aussi sur les chances du christianisme dans le monde d’aujourd’hui et ne se prive pas de remettre en question l’institution catholique, dont le dogme n’est pas immuable.
Sa conclusion est formelle : "Tout se passe en fait en nous".