La chevalerie : histoire et idéal, par Julien Rochedy.


(0)
786 Vues
0 commentaire
11.2021

Est-ce que l'esprit médiéval nous parle encore ? Et d'ailleurs, quel est-il ? La chevalerie, qui l'incarne au plus haut point, est singulière à bien des égards : son éthique et sa noblesse sont des exemples de probité et de courage.
Retour sur une époque et un idéal qui doivent nous inspirer.

 - 0'00'00 : Introduction
 - 0'01'17 : Pourquoi la chevalerie
 - 0'03'01 : L'imaginaire médiéval
 - 0'05'24 : Le contraire du monde moderne
 - 0'07'03 : Les visiteurs et sa signification
 - 0'09'10 : Deux visions du monde
 - 0'10'45 : L'enfance de Vivien
 - 0'16'20 : Les vilains coups
 - 0'21'57 : Don Quichotte
 - 0'25'25 : Cervantès
 - 0'32'20 : La soif de chevalerie
 - 0'34'54 : Qu'est-ce qu'un chevalier ?
 - 0'38'40 : Engendré par l'insécurité
 - 0'45'23 : Un tank grâce aux étriers
 - 0'48'35 : Le monde paysan
 - 0'54'35 : La féodalité et la tradition libérale
 - 0'58'18 : Le pouvoir à visage humain
 - 1'01'41 : Inspirations romaines et germaniques
 - 1'06'50 : La chevalerie n'est pas la féodalité
 - 1'11'27 : Le rôle de l'Église
 - 1'18'50 : Les croisades et le sauvetage de l'Europe
 - 1'28'56 : Godefroy de Bouillon
 - 1'34'06 : L'enfance d'un chevalier
 - 1'41'39 : Différences avec l'éducation d'aujourd'hui
 - 1'46'55 : L'hygiène au Moyen-Âge
 - 1'49'24 : L'histoire de Doolin
 - 2'01'57 : Les 12 préceptes éducatifs
 - 2'20'55 : L'apprentissage
 - 2'22'19 : Le rapport au corps
 - 2'25'06 : Les épreuves et l'enfance de Charlemagne
 - 2'30'31 : L'entrée dans la chevalerie
 - 2'35'24 : L'adoubement par les femmes
 - 2'38'03 : La bénédiction chrétienne
 - 2'40'50 : Le lignage qui ne doit pas fausser
 - 2'42'05 : La fête
 - 2'43'06 : La vie quotidienne du chevalier
 - 2'44'25 : Les tournois
 - 2'51'05 : Les festins
 - 2'59'00 : La vitalité du Moyen Âge
 - 3'01'04 : La guerre
 - 3'03'15 : L'histoire de Guillaume
 - 3'12'49 : Le code de la chevalerie
 - 3'14'16 : I Commandement
 - 3'16'53 : II Commandement
 - 3'20'34 : III Commandement
 - 3'22'35 : IV Commandement
 - 3'25'19 : V Commandement
 - 3'27'24 : VI Commandement
 - 3'29'35 : VII & VIII Commandements
 - 3'30'53 : IX Commandement
 - 3'31'25 : X Commandment
 - 3'34'14 : Conclusion

Thomas Paine : qu'est-ce qu'une société juste ? Avec Yannick Bosc pour Les Amis du Monde diplomatique.


(0)
520 Vues
0 commentaire
30.03.2017

L'historien Yannick Bosc nous présente l'évolution des idées de la Révolution française à travers la figure de Thomas Paine, défenseur des principes des droits de l'homme.
Ceux-ci vont passer durant cette période de valeurs fondamentales de la liberté à dangereuse idéologie menaçant la notion même de possession et de fait réprimée par les tenants du libéralisme économique naissant.
Une relecture nécessaire de cette épisode fondateur de la modernité politique.

Transformation de la "personnalité" et changements de la société. Avec Alain Ehrenberg à l'Université de Caen.


(0)
621 Vues
0 commentaire
02.03.2010

De nos jours, la souffrance et les affects sont mis au centre du questionnement social et ne relèvent plus du seul domaine des pathologies psychologiques. Toutefois, ce discours du malaise est en réalité très "français" - quoique généralement fondus dans une critique des sociétés modernes. Cette particularité s'explique par la tradition française d'égalité et de solidarité dans la protection. Celle-ci suppose que la tension démocratique entre égalité et liberté est insoluble.
De fait donc, l'autonomisation, l'individualisation, apparaît dans l'Hexagone comme un phénomène critique et dangereux, soit comme un facteur de désinstitutionnalisation, de désocialisation, ce qui n'est pas le cas aux État-Unis.
Or, l'opposition entre individu et société peut être dépassée pour permettre de comprendre que la souffrance, les affects, le malaise des individus, sont bien socialement déterminés, et même pérennisés. L'individualisme est un fait collectif et institutionnalisé ; aussi peut-on penser que l'alternative est dans l'individualisme lui-même.
L'intégration sociale et la solidarité pourraient être développées par un renforcement de la personnalité, des capacités individuelles, à travers les institutions. La crise de "l'état social" a accrédité la thèse de la désinstitutionnalisation contemporaine. Mais la responsabilité de répartir les conditions d'agir est bien collective et existante. Aussi, l'empowerment de la personne à la française pourrait être une hypothèse dans le débat sur l'actualité de l'Etat-providence.

Guerre et Paix dans la Russie Post-Soviétique. Avec Romain Bessonnet pour le Cercle Jean Mermoz.


(0)
647 Vues
0 commentaire
10.2021

Au crépuscule du XXe siècle a coïncidé celui de la superpuissance soviétique. Entre fossoyeurs et réanimateurs s'est engagée la bataille pour le patient russe.
Retour sur les protagonistes de l'époque en suivant le destin de Vladimir Poutine, futur vainqueur en pays vaincu.

 - 0'00'00 : Leur figure
 - 0'01'36 : A la veille de l'effondrement
 - 0'08'29 : De l'intention de Gorbatchev
 - 0'09'21 : Humiliés et offensés
 - 0'18'14 : Des mesures en temps de crise
 - 0'30'55 : Les âmes mortes
 - 0'31'58 : Qu'est-ce que "La Famille" ?
 - 0'43'38 : La Guerre et la Paix
 - 0'53'19 : Les pieds dans la glaise
 - 0'56'14 : La clé de voûte du Caucase
 - 1'02'03 : De l'inconvénient d'être séparé
 - 1'03'38 : Bataille pour le Heartland
 - 1'08'06 : D'Athènes et de Sparte
 - 1'10'13 : Le synégore devant l'Assemblée du peuple
 - 1'15'18 : La Roche Tarpéienne et le Capitole
 - 1'19'42 : De l'Esprit des Lois
 - 1'24'09 : La musique d'une vie
 - 1'30'48 : La littérature pour horizon
 - 1'34'47 : Leurs jeunes années
 - 1'37'22 : Si la France m'était contée

Le Vol de Piatakov. Avec Aymeric Monville au café marxiste à Jussieu.


(0)
637 Vues
0 commentaire
17.11.2021

Lors du procès de Moscou de janvier 1937, Guéorgui Piatakov, vice-ministre de l'Industrie lourde soviétique de 1932 à août 1936, a reconnu avoir pris en secret un avion à Berlin en décembre 1935, avec l'aide des hitlériens au pouvoir, pour atterrir quelques heures plus tard en Norvège et rencontrer tout aussi secrètement Trotsky dont il prétendait être, depuis la seconde moitié de 1931, un partisan caché et une "taupe" habile, solidement établie au plus haut niveau de l'appareil économique de l'Union soviétique stalinienne.
Piatakov a-t-il dit la vérité sur les événements de décembre 1935, ou était-ce là le fruit d'une horrible machination du pouvoir soviétique à propos d'un prétendu voyage et d'un entretien avec Trotsky n'ayant jamais eu lieu ? Sommes-nous en présence d'un sinistre complot contre non seulement l'innocent Piatakov mais aussi Karl Radek, un autre accusé au procès de janvier 1937, et surtout Trotsky, faussement accusé, par contumace, d'être devenu un "laquais de Hitler" ?
En réalité, c'est à partir de sources et de documents anti-staliniens incontestables, à commencer par les archives de Trotsky à Harvard, qu'est apparue récemment une série de révélations retentissantes qui prouvent de manière concluante la collaboration directe entre les nazis au pouvoir et Trotsky. En particulier, et à l'encontre des théories encore en vigueur sur l'impossibilité pratique du vol, il est maintenant certain qu'en décembre 1935, Piatakov s'est bien envolé avec l'aide des fascistes allemands pour une rencontre clandestine avec Trotsky, avec qui il eut une confrontation dramatique, précisément sur la question d'une alliance tactique avec les nazis.
Les livres d'histoire sur les années 1930 et 1940 devraient donc être largement réécrits, ce qui ne peut avoir que des répercussions évidentes sur la gauche contemporaine...

Empire romain et lutte des classes. Avec Luigi-Alberto Sanchi pour le Cercle Universitaire d'Études Marxistes.


(0)
659 Vues
0 commentaire
04.02.2016

Helléniste franco-italien reconnu, Luigi-Alberto Sanchi s'échappe quelque peut de son domaine d'études pour nous présenter l'histoire romaine d'un point de vue marxiste en trois temps :
 - Origines et développement de l'antagonisme patriciens-plébéiens (v. 550-350 av. JC). Les dernier rois étrusques philo-plébéiens. La réaction oligarchique républicaine (509), hostile à la plèbe. Les luttes pour les droits et pour l’égalité.
 - Au tournant du millénaire : la crise de la République romaine et la fondation du "principat" (que nous appelons "Empire"). Les transformations sociales : ruine des citoyens-soldats agriculteurs et développement de l'économie d'esclaves. Toute-puissance du Sénat après la Seconde Guerre punique (204). L'échec des Gracques (122), Livius Drusus. La réforme de l'armée par C. Marius (107) : des généraux ambitieux entraînent des masses prolétarisées et déterminent la politique de Rome. Jules César réussit à vaincre la réaction sénatoriale et, après son assassinat, "l'Empire" inaugure un système d'exploitation du travail plus "moderne".
 - Le mode de production esclavagiste. Types d'esclaves. Les révoltes d'esclaves aux IIe et Ier siècles (en Sicile, puis Spartacus). Répressions et affranchissements d'esclaves. L'influence du christianisme. La politique monétaire et les classes moyennes avant et après Constantin. Comment dater la fin de l’Antiquité ?
Cette approche porte ses fruit et nous illustre la fécondité de l'étude de Rome du point de vue socio-économique.

Le paradoxe de Kelsen. Avec Jean-François Kervegan à l'Université de Belgrade.


(0)
596 Vues
0 commentaire
2012

C'est au cours d'un exposé extrêmement dense que Jean-François Kervégan explore et critique les idées fondamentales de la "Théorie pure du droit" de Kelsen.
Il propose une approche insitutionnaliste du droit pour résoudre le paradoxe typique du positivisme juridique déterminé par la séparation abstraite entre Sein et Sollen, soit entre être et devoir-être.

 - 00'00 : La théorie pure du droit de Kelsen
 - 01'58 : La différence entre "Sein" et "Sollen" ne peut pas être expliquée. Conséquences sur la nature de la Science du droit
 - 05'30 : La théorie de la validité normative
 - 08'07 : Le paradoxe de Kelsen. Le rapport entre la validité normative et l'efficacité
 - 09'54 : Quelle "corrélation" entre validité et efficacité ? Ambiguité et revendication du Positivisme
 - 14'45 : La voie moyenne du positivisme de Kelsen
 - 14'58 : La généralité plus étendue de la validité par rapport à l'efficacité. L'exemple de l'automobiliste
 - 15'54 : Inclusion de l'efficacité dans la Grundnorm
 - 18'33 : Contre-factualité de la norme fondamentale au niveau épistémologique
 - 11'54 : La fonction stratégique de la Grundnorm (principe syntaxique de base)
 - 23'27 : Critique des deux arguments employés par Kelsen pour résoudre la circularité vicieuse entre validité et efficacité
 - 23'46 : Distinction des conditiones "sine qua non" et "per quam"
 - 25'33 : Il faut distinguer entre "norme originaire" et "norme fondamentale", c'est la deuxième qui donne lieu à la première
 - 29'24 : Retour sur les deux "positions extrêmes" : la position réaliste et la position idéaliste
 - 37'50 : Résumé de la critique
 - 38'53 : La troisième voie : une approche institutionnel du droit


La démocratie directe contre la sécession des élites. Avec Pierre Mandon pour le Cercle Aristote.


(0)
519 Vues
0 commentaire
05.03.2021

La démocratie directe revient en force en France, comme une volonté de renouveau du fait politique face à une crise de légitimité des régimes occidentaux, inédite depuis la chute de l'Union Soviétique, il y a trois décennies. Il s’agit donc pour Pierre Mandon de proposer une définition claire et précise de ce que recouvre ce concept et de ce que sont ses instruments contemporains. Etant pratique courante, non seulement chez le voisin suisse, dans la plupart des Etats fédérés des Etats-Unis et dans plusieurs dizaines de pays dans le monde, sous une forme plus ou moins étendue, il est possible d'en discerner quelques effets tangibles, impactant concrètement la vie politique de la cité.
Cela dit la littérature académique à ce sujet, bien que conduite par des chercheurs le plus souvent rigoureux dans leurs méthodes, souffre trop souvent du fait qu'elle n'étudie que trop rarement ce qui conditionne la démocratie directe : la tyrannie de la majorité, la dictature de la minorité intolérante, l'ingénierie sociale, mais également l'évolution de la technologie et des conditions énergétiques et environnementales. Mais aussi et peut être surtout une absence d'analyse de ce qui lui donne sa puissance d'agir, à savoir d'un côté la capacité pour les citoyens et l'Etat-nation d'exercer la souveraineté et de l'autre côté son fondement philosophique, celui du républicanisme civique aristotélicien, supposant aujourd'hui des hommes et bien sûr des femmes en âge d'être en armes pour défendre la cité et accomplissant des taches civiles bénévoles pour la collectivité, comme l'illustrent, parmi une infinité d'exemples, les cas des pompiers miliciens et des parlements de milice dans les communes suisses.
Il est indispensable d'insister sur ces aspects car répétons-le : jamais le sujet de la démocratie directe n'aura paru aussi important qu'à l'ère du crépuscule annoncé de l'ère libérale.

Émission "Vendredi c'est PYR !",  animée par Pierre-Yves Rougeyron.