Cette série d'émissions met en scène deux soldats que la houle de l'histoire avait réunis avant de les séparer dans un naufrage.
L'un, dont la gloire militaire demeure impérissable, s'identifiait aux français.
L'autre, dont l'arme redoutable fut le Verbe, s'identifiait à la France.
L'un, dont Vigny eût immortalisé la grandeur et le sacrifice, eut pour maître le devoir.
L'autre, dont l'exemple fut suivi par des "soldats perdus" qu'il condamna, eut pour maîtresse sa conscience.
L'un fut, selon le mot de Clemenceau, toujours prêt au sacrifice personnel.
L'autre, fut, sa vie durant, animé d'une volonté impérieuse de dominer.
L'un et l'autre s'affrontèrent dans le culte d'un même amour, un amour qui obsédait l'un, lorsqu'au soir de son agonie sa voix s'était élevée, haute et claire : "La France, je n'ai jamais aimé qu'elle".
Émission du "Libre Journal des auditeurs et des musiciens" de Didier Rochard.
Dans une époque de retour du religieux, il importe de comprendre comment la loi de Dieu a pu segmenter la terre des hommes, comment des terres furent données ou promises et comment des peuples furent élus ou choisis avec les conséquences parfois dramatiques qui en sont issues.
A travers une étude du judaïsme, du christianisme et de l’islam, Norman Palma nous convie à une réflexion sur la place de la Terre dans le message des monothéismes.
Bernard Lugan, célèbre africaniste français, revient sur l'idéologie de la colonisation, son rapport tout spécial avec la pensée des Lumières et au courant politique "de Gauche".
Il fait ensuite la différence entre la colonisation française et sa version britannique, débarrassée des "vertus" d'émancipation et d'élévation aux valeurs occidentales.
L'oeuvre du Maréchal Lyautey au Maroc illustre un contre-exemple de ce qu'aurait pu être une colonisation ethno-différentialiste, respectueuse des coutumes et traditions locales.
Enfin, une réflexion sur l'immigration et ses conséquences sur le monde, aussi bien en France que dans les pays du tiers-monde, vient achever cet exposé.
L'influence de la doctrine libérale sur le monde comme il va, ses économistes, ses banquiers, ses gouvernements et ses politiques -ne dit-on pas d'une politique qu'elle est d'inspiration libérale ?- mais également son impact sur les modalités de la production et de la consommation, les manières de vivre qu'elle suppose ou impose, n'est plus à démontrer. Les libéraux habitent tous les continents, parlent toutes les langues, et participent quotidiennement à la promotion de leurs idées.
De ces idées nous nous demanderons si elles parviennent à assumer une histoire à la fois violente, sanglante et asservissante, tout autant qu'un essor lent puis fulgurant mais demeuré paradoxal. De quelque façon qu'on aborde cette question, il est temps, enfin, de revenir aux commencements du libéralisme pour l'interroger à nouveaux frais.
Dans le cadre du "Libre journal de Serge de Beketch", les trois compères Bernard Lugan, Philippe Conrad et Dominique Venner évoquent l'un des points majeurs de la seconde guerre mondiale, à savoir les relations conflictuelles entre l'Allemagne et l'URSS, du pacte germano-soviétique à l'opération Barbarossa.
En amont des années 50, des milliers de citoyens européens auraient été recrutés par l'OTAN pour former une armée secrète, connue par le nom de code de Stay Behind. Des réseaux prêts à passer à lʹaction en cas dʹinvasion soviétique.
L'invasion nʹaura jamais lieu, mais les structures de Stay Behind vont rester en place jusqu'à 1990, jusquʹà ce que la branche italienne de l'organisation ne soit découverte et avec elle lʹopération Gladio. Pour la première fois une équipe a eu accès aux archives de l'organisation et obtenu le témoignage exclusif des leaders du réseau italiens et des commandants militaires.
Leur disponibilité a causé un effet domino dans une partie du reste de l'Europe, de la Belgique à la Suisse.
Emission "Histoire vivante", animée par Jacques Mouriquand.