Sade aujourd'hui. Avec Annie Le Brun à l'Ecole des Arts Déco de Paris.


(0)
1085 Vues
0 commentaire
27.11.2014

Longtemps clandestine, l'œuvre de Donatien Alphonse François de Sade (1740-1814) est plus que jamais scandaleuse : en balayant avec violence les préjugés moraux, elle remet en cause l'ordre même des choses et nous confronte à un néant ténébreux, vertigineux.
Annie Le Brun, poète, essayiste, inspiratrice et commissaire de l'exposition Sade. Attaquer le soleil du musée d'Orsay, met ici en lumière la révolution de la représentation ouverte par les textes de l'écrivain.

L'art témoin ou complice de l'immonde ? L'aporie des avant-gardes. Avec Jean Clair au Collège de France.


(0)
1135 Vues
0 commentaire
24.02.2009

Avec cette conférence portant sur le changement de sens que la figure du Géant a subi dans la peinture européenne, Jean Clair dissèque l'esthétique moderne d'une beauté qui ne peut plus correspondre à ce que l'on nomme communément le classicisme. Car c'est désormais la guerre et ses totalitarismes qui deviennent un fond de toile à l'iconographie moderne du Géant.
Jean Clair souligne ainsi la corrélation existant entre le Géant et la pensée totalitaire dont témoignent les projets architecturaux et les affiches de propagande fascistes, nazies et communistes.
C'est finalement le démantèlement de l'esprit des Lumières au profit d’une production artistique remettant clairement en cause une philosophie basée sur l'Universel que tente de montrer Jean Clair.

Docteur gnostique et Mister Pop. Avec Pacôme Thiellement à l'École supérieure d'art et design Le Havre-Rouen.


(0)
1107 Vues
0 commentaire
18.03.2015

A partir de Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band des Beatles et de l’œuvre de Philip K. Dick jusqu’aux séries télévisées Buffy, Lost ou Person of Interest, on a repéré l’apparition de thèmes "gnostiques" dans la culture populaire : l’anamnèse (souvenir de notre "nature spirituelle") ; la révélation de l’irréalité du monde (monde-cadavre ou cosmos de carton-pâte) ; l’omniprésence sur cette Terre d’un faux dieu, Démiurge mauvais ; la relation à retrouver avec une divinité intérieure ; le rejet de tous les pouvoirs, spirituels comme temporels ; la nécessité également de "lâcher prise", d’être un étranger sur cette Terre, un exilé ou un "passant"… Au point qu’on a pu se dire que la "gnose" était le secret de la "pop".
Mais peut-être que ce qui fut appelé "gnose" ou "gnosticisme" en opposition aux religions majoritaires n’a cessé et ne cesse de venir frapper à la porte de l’art et de la poésie comme les voies authentiques de notre réalisation ? De même, peut-être que la "pop" est le véritable sens de l’art – le "populaire" étant le nom moderne du "carnavalesque" soit la réappropriation des puissances de vie que les hommes de pouvoir tentent sempiternellement de nous confisquer pour mieux nous asservir.
Pacôme Thiellement, essayiste et vidéaste, nous entraîne dans une réflexion passionnante, marqué qu'il est par la contre-culture, l’occultisme et les séries télé...

La République n'a pas besoin de savants. Avec Michel Marmin pour EXIL H.


(0)
1114 Vues
0 commentaire
09.2017

C'est au travers d'un entretien mené par Olivier François que Michel Marmin nous évoque ses souvenirs cinématographiques et nous parle de son rapport au septième art.

 0:00:00 : Introduction
 0:01:28 : Souvenirs ?
 0:05:00 : Cinéphilie ?
 0:09:20 : Mac-Mahonien ?
 0:23:14 : Nouvelle Vague ?
 0:24:41 : Jean-Luc Godard ?
 0:28:27 : Réalisateurs ?
 0:33:13 : Gérard Blain ?
 0:45:57 : Créations ?
 0:48:58 : Hollywood ?
 0:54:08 : Cinéma muet ?
 0:57:28 : Musique ?
 1:01:49 : Érotisme ?
 1:01:30 : Spiritualité ?
 1:02:25 : Comédiens ?
 1:06:14 : Cinéphilie ?

Les iconoclastes, de Cromwell à Daech. Avec Robert Steuckers pour E&R à Lille.


(0)
1461 Vues
0 commentaire
21.01.2017

Au XVIe siècle, les réformés, qui renouaient avec l'Ancien Testament, considérèrent le culte de Marie, les statues et autres représentations religieuses comme idolâtres. Ils se mirent à saccager ces ouvrages : c'est ce que l'on appelle l'iconoclasme protestant.
Les premiers actes iconoclastes se produisirent dans l’espace germanique à Zurich (1523), Strasbourg (1524), Copenhague (1530), Genève (1535), et Augsbourg (1537). La grande crise iconoclaste française eut lieu lors de la première guerre de religion en 1562. Dans les villes prises par les protestants, les édifices religieux furent systématiquement saccagés. En 1566, ce furent la Flandre et les Pays-Bas en général qui connurent une grande flambée iconoclaste. Le mouvement, d’inspiration populaire, commença à Steenvoorde et se répandit dans les alentours.
Cette obsession de destruction de l’héritage passé au profit d'une "table rase" n’est pas sans rappeler la destruction récente de la cité antique de Palmyre par l’Etat Islamique...

La recherche du Paradis. Avec Jean Delumeau au Collège de France.


(0)
1284 Vues
0 commentaire
08.03.2012

Le pessimisme qui nous envahit aujourd’hui suscite plus que jamais une demande de paradis chez un public inquiet devant l’avenir. Jean Delumeau nous donne ici une synthèse de ses travaux en conservant l'itinéraire du "jardin des délices" au "bonheur éternel", en passant par l’attente de "mille ans de paix sur terre". Les interrogations d’aujourd’hui, sur le sens de la vie et de la mort, sont aussi présentes.
Cette conférence se présente donc comme une méditation, à base d’histoire, sur le thème de l’espérance.

Les croyances historiques. Avec Régis Debray sur France Culture.


(0)
1679 Vues
0 commentaire
07.2016

L'Histoire ? Elle est censée nous découvrir la réalité des choses : elle nous dorlote avec de fausses croyances.
Régis Debray résume et clarifie des travaux engagés depuis maintes années et nous offre un retour sur l'origine et l'histoire de quelques maîtres mots en forme de chausse-trappes.
Sa façon à lui d'apporter sa petite pierre à l'édifice des Lumières, sous l'égide de la devise : "Rendre la Raison populaire". Un vaste programme, dérangeant comme un réveille-matin, et qui renverse quelques vétustes perspectives !

Faut-il brûler l'art contemporain ? Avec Michel Onfray à Cannes.


(0)
1630 Vues
0 commentaire
07.04.2011

Comment une vulgaire pissotière issue d’un magasin de sanitaires a-t-il pu devenir l’objet signataire de l’art contemporain ? Sur le terrain esthétique, nous vivons sous le signe de Marcel Duchamp, l’auteur de cette fameuse œuvre d’art et, avec elle, l’initiateur de ce qu’il est convenu d’appeler l’art contemporain.
Cet univers est un continent qui dispose de son langage. Mais qui dirait d’une langue qu’il n’a pas apprise qu’elle ne veut rien dire ? Personne. Pour être plus juste, on doit bien plutôt dire qu’on ne la comprend pas, parce que, justement, on ne l’a pas apprise.
Il en va de même avec l’art contemporain qui est une langue étrangère qu’on n’apprend nulle part : ni à l’école, ni dans les médias de masse, ni dans la plupart des familles peu au fait de ces enjeux. Comment dès lors pourrait-on le juger correctement ? Il ne faut pas s’étonner qu’on le voue si souvent aux gémonies avec des arguments fautifs.
Michel Onfray nous explique les rudiments de cette langue et montrera comment les vieilles catégories de "Beau" et de "Laid" n’ont plus cours depuis l’annonce de la mort de Dieu et, avec elle, de toute Idée pure. Il nous en propose donc une initiation, en suivant cette volonté d'éduction populaire qui lui tient à coeur depuis si longtemps.

Une conférence organisée par Arte-Filosofia et qui s'est tenue au Théâtre Croisette.