Henri Guillemin s’attelle ici à renverser la légende autour de l’identité supposée de Voltaire et de Rousseau dans la préparation de la Révolution Française, et relève l’inimitié terrible qui opposa Voltaire et les encyclopédistes à Rousseau.
Il retrace ensuite la vie de Rousseau, en décrivant ses errances et ses expériences.
Henri Guillemin déploie ici un panorama vigoureux et magistral sur la question de Dieu.
Cette conférence trouve son origine dans le trouble qu’il ressent face à la chute de la pratique du christianisme dans le monde : la foi semble reculer devant la science.
Il parcourt donc les siècles qui nous séparent de Jésus jusqu’à aujourd’hui, à travers les écrits de philosophes, d'écrivains, de biologistes et de théologiens pour essayer de comprendre d’où nous vient la connaissance intuitive qui nous pousse à prononcer ce "mot si difficile et dénaturé de Dieu".
Il s’interroge aussi sur les chances du christianisme dans le monde d’aujourd’hui et ne se prive pas de remettre en question l’institution catholique, dont le dogme n’est pas immuable.
Sa conclusion est formelle : "Tout se passe en fait en nous".
L'historien nous conte d'abord l'enfance de Blaise Pascal: élève brillant et précoce, il est l'auteur à seize ans d'un Essai sur les coniques qui le fait remarquer. On remarque aussi l'influence janséniste qui marque le jeune homme.
L'on est ensuite amené à faire la part entre le génie de l'écrivain et les intuitions de l'homme de science qui sera notamment à la base du calcul des probabilités.
C'est surtout l'engagement de Blaise Pascal aux côtés des jansénistes qu'éclaire Henri Guillemin dans la fin de son exposé.