Guy Debord, l'art de la subversion. Avec Boris Donné, Christophe Bourseiller, Anselm Jappe, Michèle Bernstein et Gérard Berréby sur France Culture.


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20.04.2013

Astre noir de la littérature, cultivant le paradoxe et la provocation, Guy Debord demeure aujourd'hui plus célèbre et fascinant encore que de son vivant.
Son œuvre, dont le titre le plus connu est La Société du spectacle, ouvrage prophétique, a trouvé des millions de lecteurs dans le monde.

Émission "Une vie, une oeuvre", produite par Matthieu Garrigou-Lagrange.

Ne travaillez jamais ! Avec Alastair Hemmens à la Librairie Terra Nova de Toulouse.


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13.09.2019

Qu'est-ce que le travail ? Pourquoi travaillons-nous ? Depuis des temps immémoriaux, les réponses à ces questions, au sein de la gauche comme de la droite, ont été que le travail est à la fois une nécessité naturelle et, l'exploitation en moins, un bien social. On peut critiquer la manière dont il est géré, comment il est indemnisé et qui en profite le plus, mais jamais le travail lui-même, jamais le travail en tant que tel.
Dans son travail, Alastair Hemmens cherche à remettre en cause ces idées reçues. En s'appuyant sur le courant de la critique de la valeur issu de la théorie critique marxienne, il démontre que le capitalisme et sa crise finale ne peuvent être correctement compris que sous l'angle du caractère historiquement spécifique et socialement destructeur du travail.
C'est dans ce contexte qu'il se livre à une analyse critique détaillée de la riche histoire des penseurs français qui, au cours des deux derniers siècles, ont contesté frontalement la forme travail : du socialiste utopique Charles Fourier (1772-1837), qui a appelé à l'abolition de la séparation entre le travail et le jeu, au gendre rétif de Marx, Paul Lafargue (1842-1911), qui a appelé au droit à la paresse (1880) ; du père du surréalisme, André Breton (1896-1966), qui réclame une "guerre contre le travail", à bien sûr, Guy Debord (1931-1994), auteur du fameux graffiti, "Ne travaillez jamais".
Une contribution essentielle aux débats contemporains sur le travail.

Guy Debord et la société du spectacle. Avec Régis Debray sur France Culture.


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22.07.1995

La "société du spectacle" n'a battu véritablement son plein qu'à Versailles, sous l'Ancien Régime, à la cour de Louis XIV. Nous voilà dans la société du contact.
La bévue considérable de Guy Debord ne doit pas nous égarer. Le spectacle est distancié, l'indice est fusionnel. Tout ce qui s'était jusqu'à hier éloigné dans une représentation doit faire désormais l'objet d'une expérience. Plus de rampe entre la scène et la salle.
Une exposition de peinture postmoderne n'est plus faite pour inspirer un jugement de goût mais est une épreuve, un vertige, une immersion. Le client ne doit plus être devant mais dedans, selon la devise : affectivité, réactivité, accessibilité. Dites-le en chantant : une chanson ne se réfute pas, une sensation non plus.
C'est cette opposition irrémédiable entre la médiologie de Régis Debray et les positions de Guy Debord sur la "société du spectacle" qui sont ici développées.

Émission "Répliques", animée par Alain Finkielkraut.

Debord stratégique. Avec Fabrice Larcade et Daniel Vassaux sur Radio Libertaire.


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25.01.2019

C'est en compagnie de Fabrice Larcade et Daniel Vassaux que nous sommes introduits à l'ouvrage Stratégie (L'Échappée, 2019), premier volume d'une série d'anthologies tirés du fond Debord. Celui-ci nous offre une compilation minutieuse des fameuses fiches de lecture manuscrites qui ont participé à la construction de la pensée de Guy Debord dans le domaine de la stratégie et de l'histoire militaire.
L'occasion surtout de revenir sur la vie de ce bouillonnant esprit révolutionnaire (1931-1994), son incursion parmi les lettristes, le groupe artistico-subversif d'Isidore Isou (1950), la scission puis la création de l'Internationale Situationniste (1957), jusqu'au "point culminant" de mai 1968, où la bande des situs fait partie des occupants de la Sorbonne.
Pourquoi une telle fascination de Debord pour la stratégie militaire ? En quoi cela lui aura-t-il donné des armes pour abreuver sa soif d'action dans la lutte et la révolte sociale ?

Une émission organisée par "Les Amis d'Orwell".

Debord, le naufrageur. Avec Jean-Marie Apostolidès sur Radio Aligre.


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20.10.2015

En 1994 disparaissait Guy Debord, l'un des derniers grands intellectuels français, figure mythique des mouvements d'avant-garde de la seconde moitié du XXe siècle. Ecrivain, cinéaste, penseur révolutionnaire, autodésigné "ennemi de son siècle", il a été le chef de file de l'Internationale lettriste (1953-1957) puis de l'Internationale situationniste (1957-1972), et, à partir de son oeuvre majeure, La Société du spectacle (1967), l'infatigable pourfendeur de la société de consommation.
Mais Debord était également, selon ses mots et comme le révèlent ses archives, "un déclassé conspirateur, un aventurier ne respectant rien parce que n'ayant rien à perdre", un "enfant gâté, qui a toujours cru que le monde était fait pour lui faire plaisir et n'a jamais été capable de ressentir les choses au-delà de cet infantilisme affectif", un "Capricorne patient comme le grisou qui s'accumule dans les galeries de mines de la société".
C'est qu'il était bien placé pour connaître l'homme qui se cachait derrière le mythe qu'il s'était forgé, et cette part d'ombre que l'impressionnant travail d'investigation de Jean-Marie Apostolidès met enfin au jour. Une biographie intime et sans concession où l'on découvre un homme qui construit sa vie comme une oeuvre d’art, en se rêvant tour à tour bandit, chef de bande, agitateur, général d'armée, empereur et philosophe.

Émission "La vie est un roman", animée par Yves Tenret.

Pour une critique émancipatrice du Spectacle. Avec Benoit Bohy-Bunel sur Radio Libertaire.


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2019

En s'appuyant sur les thèses de Debord, Marx et Lukacs, Benoit Bohy-Bunel fait une lecture contemporaine du capitalisme actuel. Il part d'observations sur la publicité, le cinéma, la littérature de masse ou les réseaux sociaux pour renvoyer à une réflexion sur le travail, le salariat ou la valeur.
Car tout est lié par la marchandisation abusive de tout et de tous. Il ne peut plus y avoir ni compréhension du monde, ni lutte, ni projet social qui ne soient globalisés, à la mesure de la puissance capitaliste. Benoit Bohy-Bunel propose alors une réflexion sur les luttes possibles.
Un travail indispensable contre la mystification, l'aliénation et la marchandisation généralisée.

Émission "Sortir du capitalisme", animée par Armel Campagne.

Ne travaillez jamais : la critique du travail en France de Charles Fourier à Guy Debord. Avec Alastair Hemmens sur Radio Aligre.


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09.09.2019

À gauche comme à droite, la remise en cause du travail en tant que tel n'existe que très peu. Considéré par les progressistes comme une nécessité naturelle et, l'exploitation en moins, un bien social, on peut critiquer la manière dont il est géré, comment il est indemnisé et qui en profite le plus, mais jamais le travail dans son principe même.
Dans Ne travaillez jamais, le chercheur gallois Alastair Hemmens part à la recherche de ceux qui s'y sont risqués. En s'appuyant sur le courant de la critique de la valeur issu de la théorie critique marxienne, il démontre que le capitalisme et sa crise finale ne peuvent être correctement compris que sous l'angle du caractère historiquement spécifique et socialement destructeur du travail.
C'est dans ce contexte qu'il se livre à une analyse critique détaillée de la riche histoire des penseurs français qui, au cours des deux derniers siècles, ont contesté frontalement la forme travail : du socialiste utopique Charles Fourier (1772-1837), qui a appelé à l'abolition de la séparation entre le travail et le jeu, au gendre rétif de Marx, Paul Lafargue (1842-1911), qui a appelé au droit à la paresse (1880) ; du père du surréalisme, André Breton (1896-1966), qui réclame une "guerre contre le travail", à bien sûr, Guy Debord (1931-1994), auteur du fameux graffiti, "Ne travaillez jamais".

Émission "Liberté sur paroles", animée par Eugénie Barbezat.

Les luttes de classes en France après les européennes. Avec Francis Cousin pour le Collectif Guerre de Classe.


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06.2019

Alors que les forces politiques du capital se recomposent après les dernières élections européennes, Francis Cousin nous aide à déceler les lignes de force et de fracture du point de vue de la lutte des classes.
Car au-delà des idéologies à la mode, des mensonges spectaculaires du faux omniprésent, c'est bien le prolétariat en lutte contre la dictature démocratique de la marchandise qui constitue l'acteur historique en devenir vers la communauté de l'être.