Historiquement parlant, que sait-on de Jésus, que peut-on savoir de lui ? La réponse est simple : très peu de choses. Cela ne veut certes pas dire que nous sommes dans un brouillard absolu, mais que nous en sommes réduits à évaluer les informations dont nous disposons en termes de plus ou moins grande vraisemblance. Ces informations sont nombreuses, très nombreuses même, mais elles sont aussi confuses ou contradictoires, en sorte que nous avons le plus grand mal à les ordonner les unes par rapport aux autres. C'est la vue d’ensemble qui fait défaut.
Reprenant tout le dossier, Alain de Benoist retrace l'histoire de la "quête" visant à cerner le Jésus de l'histoire (distinct du Jésus de la foi) et à faire un bilan précis, pédagogique et documenté, des conclusions auxquelles on peut arriver.
Émission du "Libre Journal de chrétienté", animée par Guillaume de Tanouarn.
L'église catholique a subit de grandes transformations depuis le XIXe siècle, tant au niveau théologique que pratique. En effet, de grandes tendances comme le libéralisme, le progressisme ou le modernisme ont exercé une influence réelle.
L'abbé de Tanoüarn nous aide à comprendre leurs origines et conséquences dans les différents contextes sémantiques et historiques qui les ont vu éclore, en revenant particulièrement sur le concile Vatican II, définit ici comme "un concile qui s’est voulu un concile-monde".
Face aux enjeux de notre temps, nous semblons à bout de souffle : nous ne savons plus définir ce qui nous est commun et permettrait de relever les défis qui se présentent à nous. Désemparés, nous oublions la fraternité, notion évangélique et républicaine, qui nous permet de vivre ensemble. Pour raviver cette fraternité qui se dérobe à nos yeux, la seule solution est de refonder une foi commune, non pas confessionnelle, mais un élan de vie partagé qui nous porte et nous rassemble.
Dans cette conférence, Guillaume de Tanoüarn ausculte en philosophe la crise de notre société. Convoquant les grands noms de la pensée, il relit la modernité sans la condamner et s'interroge sur les moyens de renouer avec une fraternité vivante. Car il est urgent et salutaire d'en redécouvrir le sens pour retrouver ce qui nous unit.
Système nouveau de la philosophie et de son histoire passée, présente et à venir, La Vérité captive — De la philosophie est une œuvre neuve, en son contenu comme en sa langue : La Vérité captive construit un édifice de Sens, et abolit, par voie de Pensée, toute distinction artificielle entre la foi et la raison, entre la littérature et la philosophie.
L'ouvrage de Maxence Caron propose une relecture intégrale de l'histoire autour d'une ontologie trinitaire, tout en soulignant avec lucidité l'âge critique de l' "outre-modernité" dans lequel l'humanité s'est enfoncée à force de donner créance à "l'immanentisme".
Aspirant la totalité de la pensée en un fort mouvement apocalyptique et messianique, Maxence Caron entend mettre en évidence les raisons profondes d'une conflagration historique dont l'originalité et l'ampleur n'ont pas été soulignées, et ne suscitent çà et là que plaintes réactionnaires alors qu'elle mérite d'être pensée en son fond et sa source.
Prenant appui sur l'ère même qu'inaugure ce livre, la pensée est dite désormais indéfectiblement ouverte, depuis son intériorité même et par sa logique intrinsèque, à la Révélation du Principe. S'initiant d'un trait d'apocalypse et s'achevant sur un poème mystique, La Vérité captive expose le Système et le regarde simultanément jaillir de l'histoire de la philosophie.
L'oeuvre de Maxence Caron souffle du fond des ères et, remontant à l'origine apodictiquement transcendante de tout acte de l'esprit, ouvre de mettre fin aux errances de la pensée.
Emission "Le libre journal de Catherine Rouvier".
Dans ce nouvel épisode de l'émission "Les idées à l’endroit", Alain de Benoist reçoit le philosophe Pierre Manent, auteur de l’ouvrage intitulé Situation de la France.
Ensemble, ils débattent de la laïcité, des rapports entre religion et politique et des nouveaux défis imposés par l’émergence de l’islam en France.
Allons-nous vers un nouveau contrat social avec les musulmans ? Divisés entre communautarisme et intégration, en veulent-ils seulement ? Quel avenir pour la France ? Qu’en est-il de l’église catholique au milieu de tout ça ?
Pierre Manent tentera de répondre à ces questions en compagnie de l’abbé Guillaume de Tanoüarn, de Françoise Bonardel, d’Olivier François et de Vincent Coussedière.
En 1755, dans son Traité des animaux, Condillac écrivait : "Il serait peu curieux de savoir ce que sont les bêtes, si ce n’était pas un moyen de savoir ce que nous sommes". Depuis l’Antiquité, le regard porté par l’homme sur le vivant nourrit une interrogation qui, au fil des siècles, depuis Aristote jusqu’à Descartes, puis jusqu’à nos jours, a suscité une multitude de débats philosophiques, scientifiques, idéologiques et religieux. A date récente, le développement de la recherche a conduit à se demander si les animaux ne sont pas des personnes. Il s’agit en fin de compte de savoir quelle est la place de l’homme dans la nature.
Konrad Lorenz disait que ceux qui refusent d’admettre que l’homme est un animal ont tort, mais que ceux pour qui il n’est rien d’autre qu’un animal ont tort également. Entre les hommes et les animaux, y a-t-il une différence de nature ou une différence de degré ? Par rapport aux sociétés animales, quelle est la spécificité des sociétés humaines ? Plus généralement, comment faut-il comprendre la façon dont s’articulent la nature et la culture ? Quelles leçons tirer des plus récentes découvertes scientifiques ? Peut-on encore jeter les bases d’une véritable anthropologie philosophique ? C’est à ces questions que s’efforce de répondre Alain de Benoist.
Guillaume de Tanoüarn recoit dans son émission "Les Livres du Jour - Voix au chapitre" Pierre-Yves Rougeyron, fondateur du Cercle Aristote et des éditions Perspectives Libres.
L'occasion de converser de l'actualité du Cercle Aristote et du dernier numéro double de sa revue intitulé "Le Retour de l'Etat". L'occasion également de parler de la France, de sa souveraineté perdue, de la Nation et du nécessaire retour de l'Etat, dans le sens le plus noble du mot.