Achever Clausewitz. Avec René Girard à l'espace Bernanos, à Paris.


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17.10.2007

Observateur des campagnes napoléoniennes, Clausewitz a compris la nature de la guerre moderne : les termes de "duel", d'"action réciproque" ou de "montée aux extrêmes" désignent un mécanisme implacable, qui s'est depuis imposé comme l'unique loi de l'histoire.
Loin de contenir la violence, la politique court derrière la guerre : les moyens guerriers sont devenus des fins.
René Girard fait de Clausewitz le témoin fasciné d'une accélération de l'histoire. Hanté par le conflit franco-allemand, ce stratège éclaire, mieux qu'aucun autre, le mouvement qui va détruire l'Europe.
"Achever Clausewitz", c'est lever un tabou : celui qui nous empêchait de voir que l'apocalypse a commencé. Car la violence des hommes, échappant à tout contrôle, menace aujourd'hui la planète entière.

Le livre est présenté sous forme d'un entretien conduit par Benoît Chantre.

L'Afghanistan et l'Asie centrale. Avec le Colonel René Cagnat au Cercle Aristote.


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17.12.2012

René Cagnat est un des meilleurs experts français de l’Asie centrale, qu’il présente au travers de sa conférence comme un chaudron toxique, voire explosif.
Il détaille d’abord le microcosme fébrile des acteurs pour ensuite expliquer, grâce à sa connaissance du terrain, les influences croisées des différents acteurs régionaux ou internationaux (USA, Russie, Chine, islamisme).
Sa condamnation est sans appel : l’Asie Centrale et l’Afghanistan subissent l’influence déstabilisatrice de la présence occidentale dans toute la région...

Balkans 1999-Ukraine 2014 : l'Europe d’une guerre à l’autre. Avec le colonel Jacques Hogard et Jean-Michel Vernochet au Cercle Aristote.


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22.09.2014

"L'europe, c'est la paix!", disait l'autre. La guerre en Serbie il y a une quinzaine d'année, et le conflit actuel en Ukraine sont là pour contredire ce slogan benêt qui sert d'étendard aux européistes de tous poils.
Le colonel Jacques Hogard et le géopoliticien Jean-Michel Vernochet croisent leurs analyses pour nous aider à comprendre le rôle omniprésent de l'OTAN, structure impériale américaine qui ne cesse de s'ingérer dans les affaires politiques du vieux continent, qu'elle considère comme sa chasse gardée.
Une leçon de realpolitik qui devrait nous ouvrir les yeux.

La campagne de Russie, par Pierre Le Vigan.


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2012

Pierre Le Vigan, à l'occasion de la réédition du livre "La campagne de Russie" de l'historien américain Curtis Cate, revient sur ce conflit important qui a conduit l'empire napoléonien à sa disparition...

La France au Rwanda : faute ou engagement productif ? Avec Jean-Marie Vianney Ndagijimana au Cercle Aristote.


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15.10.2009

De partout fusent des réquisitoires contre la France, l’accusant d’avoir fait et défait l’histoire dramatique d’un petit pays d’Afrique centrale, le Rwanda.
Les uns regrettent que la France n’ait pas agi assez vite et efficacement pour contrer le génocide de 1994, tandis que d’autres lui reprochent un engagement excessif. D’aucuns vont jusqu’à prétendre que son soutien militaire au Rwanda aurait constitué un encouragement au génocide tutsi. D’autres affirment que ce génocide aurait pu se produire dès 1991, lorsque le FPR a lancé sa deuxième offensive et occupé les préfectures du Nord, si la France n'était pas alors intervenue.
Quel fut donc le rôle de la France dans la guerre du Rwanda, commencée en octobre 1990, qui se transforma en folie meurtrière collective à partir du 6 avril 1994 ? Que fit la France, mandatée par l'ONU, pour aider ce pays à éviter l’apocalypse ? Qu’aurait-elle dû faire qu’elle n’a pas fait ? Et les autres puissances occidentales ?
Pourquoi la France est-elle, seule, l’objet d’accusations de complicité de génocide de la part du gouvernement rwandais actuel et de ses alliés ? La France de Mitterrand et Balladur a-t-elle vraiment participé au génocide des Tutsi ?

Les printemps arabes, le communautarisme victimaire et le parti Réconciliation nationale. Avec Alain Soral sur Radio Gazelle.


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24.10.2014

Le président d'Égalité&Réconciliation, dans un contexte de tensions intercommunautaires et de dépression économique, répond à un certain nombre de questions liés à son combat, et explique pourquoi le parti politique "Réconciliation nationale" est en train d'être lancé, en partenariat avec son ami Dieudonné.

1914-2014 : l'Europe sortie de l'histoire. Avec Jean-Pierre Chevènement à la Fondation Jean Jaurès.


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12.11.2013

La commémoration, en 2014, du déclenchement de la Première Guerre mondiale sera instrumentée à des fins politiques. Au nom du "Plus jamais ça !", il s’agira, pour nos classes dirigeantes, de justifier la mise en congé de la démocratie en Europe au prétexte, cent fois ressassé, de sauver celle-ci de ses démons.
Jean-Pierre Chevènement, pour comprendre comment l’Europe a été progressivement sortie de l’Histoire, tente de rapprocher les deux mondialisations, la première, avant 1914, sous égide britannique, et la seconde, depuis 1945, sous égide américaine, chacune posant la question de l’hégémonie sans laquelle on ne peut comprendre ni l’éclatement de la Première Guerre mondiale ni l’actuel basculement du monde de l’Amérique vers l’Asie.
La brutale accélération du déclin de l’Europe ne tient pas seulement aux deux conflits mondiaux qu’a précipités un pangermanisme aveugle aux véritables intérêts de l’Allemagne. Elle résulte surtout de la diabolisation de ces nations nécessaire à des institutions européennes débilitantes qui ont permis leur progressive mise en tutelle par de nouveaux "hegemon".
Afin de ne pas être marginalisée dans la nouvelle bipolarité du monde qui s’esquisse entre la Chine et l’Amérique, l’Europe a besoin de retrouver confiance dans ses nations pour renouer avec la démocratie et redevenir ainsi actrice de son destin. Rien n’est plus actuel que le projet gaullien d’une "Europe européenne" au service du dialogue des cultures et de la paix, une Europe compatible avec la République, où la France et l’Allemagne pourront œuvrer de concert à construire l’avenir d’un ensemble allant de la Méditerranée à la Russie. Dans une "réconciliation" enfin purgée de ses ambigüités et de ses non-dits : celle de deux grands peuples capables de poursuivre ensemble leur Histoire.

Le droit d'ingérence. Avec Jean Bricmont à l'Institut International pour la Paix, la Justice et les Droits de l'Homme.


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26.05.2012

La politique de l’ingérence en occident est dangereuse et radicale. C'est la position que Jean Bricmont soutient dans cette conférence.
Les points développés :
 1. Donner les arguments en faveur du droit international classique qui reconnait l'égale souveraineté des nations.
 2. L'effet de cette politique est désatreuse : des milliers de morts, l'extinction de l'espoir d'une transition démocratique, et l’ "effet barricade" (les mesures répressives surréalistes qui suivent ces moments de fièvre).
 3. La gauche occidentale, étrangement, soutient régulièrement la politique d’ingérence (guerre en Lybie par exemple)
 4. La crise de l’occident : la décolonisation est la plus grande transformation sociale du XXème siècle. La nouvelle donne nous oblige à abandonner nos vieux réflexes impérialistes et à repenser notre rapport aux autres civilisations.

Conférence organisée par la Maison Internationale des associations de Genève et l’Institut International pour la Paix, la Justice et les Droits de l’Homme.