La Suisse pendant la Révolution et l'Empire. Avec Jean-René Bory au Club 44 à La Chaux-de-Fond.


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05.02.1968

Ce qui s’est passé dans notre pays au moment de la Révolution française et sous Napoléon Ier constitue une charnière de l'histoire suisse, une crise dont est issue la Suisse moderne. 
Pour en comprendre l’importance, il faut se replonger dans l’histoire longue : il est nécessaire de replacer la Suisse dans son contexte depuis le XIIIe siècle, en rappelant les problèmes les plus graves et les événements principaux qui l'ont fait évoluer. Notamment le premier traité entre le roi de France et la Confédération en 1453, ainsi que l’alliance avec la France de 1516, qui vont permettre à la Suisse de répandre son économie et sa politique à travers l’Europe. 
Le point le plus important reste l’enrôlement des soldats suisses dans les différentes armées européennes, et surtout chez ses voisins français. Car ces mercenaires jouent un rôle prédominant dans la politique et l’économie de la Suisse pendant trois siècles (du XVIe au XVIIIe siècle) jusqu'à la Révolution et à l’Empire. 
Ce survol historique nous conduit à la Révolution française, où les événements se succèdent, avec un rôle des Suisses toujours prépondérant. 
Mais c'est en 1792, après le massacre de la garde Suisse aux Tuileries, que la longue politique de mercenariat est rompue et les relations avec la France vont aller en se détériorant. 
En 1798, les armées françaises envahissent la Confédération. En 1802 arrive Napoléon Bonaparte. Celui-ci ordonne le retrait des troupes françaises de notre territoire et la restitution de la Confédération en échange de soldats. Les Suisses sont alors enrôlés dans plusieurs batailles et y jouent un rôle important. 
Cette époque peu glorieuse pour la Suisse (entre 1789 et 1815) sonne malheureusement la fin d’une grande histoire militaire...

L'Etat comme facteur principal du maintien de la paix. Avec John Laughland au Cercle Aristote.


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07.10.2013

John Laughland nous parle du rôle de l'Etat dans le maintien de la paix dans les relations internationales et de la manière dont on veut ignorer et faire disparaître ces acteurs par idéologie de substitution des organisations internationales.

Yougoslavie, Ukraine : l'impérialisme contre les peuples. Avec Aymeric Monville et Michelle Brand au Cercle Universitaire d'Etudes Marxistes à Paris.


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15.01.2015

Suite à la publication, aux éditions DELGA, des deux ouvrages "Ukraine : le coup d'état fasciste orchestré par les Etats-Unis" de Stephen Lendman et "Tuer une nation : l'assassinat de la Yougoslavie" de Michael Parenti, l'occasion nous était donnée de revenir sur les grands bouleversements géopolitiques des 20 dernières années, où les logiques d'agressions impériales semblent se multiplier.
Qui vait dit que l'impérialisme était le stade suprême du capitalisme ?

Forces et faiblesses de l'Occident. Avec Régis Debray à l'Institut des hautes études de défense nationale.


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28.04.2014

L’Amérique se cherche, l’Europe s’égare, la Chine se retrouve. Et voilà que reprennent, côté couchant, les violons de l’automne. Au moment où l’inusable et noble notion d’Occident ressort du Malet-Isaac pour labéliser le trio habituel USA/Grande-Bretagne/France ; où l’air du temps, chez les directeurs de l’esprit public, gauche ou droite, est à "l’occidentalisme" ; où chaque "grande conscience" en appelle à un sursaut des puissances, valeurs et responsabilités "occidentales" – le titre du livre mal famé de Spengler (Le Déclin de l’Occident, 1922) se met à courir à la une des magazines.
On se lassait de Rambo, on retrouve Hamlet. Le pourquoi du vague à l’âme est dans toutes les gazettes : submersion démographique (que pesons-nous sur une planète passée en un demi-siècle de trois à six milliards d’habitants ?) ; désindustrialisation, endettement et déficits publics ; pollution de l’environnement ; chute de compétitivité ; privilège de change du yuan (la Chine vendant, dit-on, à moitié prix) ; perte de foi dans notre modèle de croissance. Etc.
Alors que l'air du déclin occidental est de plus en plus chantonné à travers le monde, il serait bon d’évaluer l’actuel rapport de forces. Une mise au point en forme de mise en garde.

Un point de vue sur la mondialisation. Avec Gilles Ardinat à l'université d'automne du Mouvement Politique d'Emancipation Populaire.


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11.2012

La "mondialisation" est un concept souvent mal compris, mal employé, et il est rarement défini avec précision. Tantôt encensée, tantôt accusée d’être responsable de tous les maux de l’humanité, la mondialisation est pourtant devenue un sujet central dans le discours politique.
Gilles Ardinat se propose d’aborder de façon simple ce phénomène complexe. En effet, loin de se limiter aux questions économiques, il nous rappelle la richesse du processus de mondialisation : aspects historiques, culturels, géopolitiques, juridiques, géographiques ou écologiques qui dépassent le seul cadre du commerce ou de la finance.
Il s’agit également de présenter les différentes controverses liées à cette question : crises à répétition, risque d’uniformisation des cultures, perte de souveraineté de certains États, "émergence" de nouvelles puissances...
Un point de vue intéressant qui nous permet de mieux penser la grande dynamique qu'est la "mondialisation".

La guerre des monnaies, la Chine et le Nouvel Ordre Mondial. Avec Jean-François Goulon et Lucien Cerise chez Emmanuel Ratier sur Radio Courtoisie.


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02.04.2014

Une émission consacrée à un livre qui raconte l’histoire de la grande cabale monétaire qui a façonné le monde depuis plus de deux cents ans. De la constitution de la dynastie des Rothschild à la fin du 18e siècle jusqu’à la crise de 2008, il raconte la guerre redoutable qui se livre dans les coulisses du pouvoir, suivant un axe City/Wall Street, guerre qui a pour but d’établir coûte que coûte un nouvel ordre mondial au profit d’une oligarchie financière.
Il s'agit de l'ouvrage "Currency Wars" de Song Hongbing, publié en français avec le titre "La guerre des monnaies - La Chine et le nouvel ordre mondial". Il s'est vendu à plus de 2 millions d’exemplaires en Chine et serait devenu - semble-t-il - le livre de chevet des membres du Comité Central du Parti Communiste.
De bonnes raisons de s'intéresser de plus près à ce livre...

La raison sensible dans l'Histoire : 1792. Avec Sophie Wahnich à la Librairie Tropiques.


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20.11.2012

En France, est répandue depuis plus de 40 ans une histoire réactionnaire de la Révolution propagée des ouvrages "savants" aux manuels des écoliers. Ce déni, instrumentalisé par l'oligarchie qui l'a promu, s'accompagne d'une "haine de soi" qui suscite la perplexité goguenarde des historiens du monde entier.
Les conséquences grotesques de cette propension au "devoir de mémoire" patrimonial revendiqué contre l'intelligibilité du développement historique ont pourtant fini par disqualifier ces scolastes aux yeux de celles et ceux qui entendent faire de l'histoire quelque chose du présent, qui y cherchent une source généalogique de savoir et de sens.
Le magnifique travail de Sophie Wahnich atteste qu'une nouvelle génération d'historiens à donc su de ce passé récent "faire table rase", et nous restituer la portée sociale fondatrice et universelle de la Révolution, en révélant l'imposture des apories que 40 années de refoulement avaient postulé entre "sentiment et raison", "violence et progrès", "individu et collectivité".
En nous réappropriant, avec Sophie Wahnich, ce moment de notre histoire où l'être social de la Nation a réussi a s'exprimer, et pour toujours être entendu du monde entier, nous pouvons de nouveau en faire quelque chose, aujourd'hui, en ces temps obscurs de relativisme généralisé et de concurrence libre et non faussée, pour... en sortir !

1914-1919 : la grande guerre des classes. Avec Jacques Pauwels sur Radio Campus Lille.


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25.10.2014

La Grande Guerre de 14-18 est-elle le résultat d’un incident à Sarajevo ? Pas du tout, selon l’historien Jacques Pauwels.
Dans son livre "14-18 La grande guerre des classes", il explique cette confrontation mondiale comme le résultat d’une guerre horizontale entre classes sociales. "Les gens de biens contre les gens de rien" ou bien comment, pendant les décennies de la Belle Epoque, les élites des deux côtés ont préparé cette revanche contre le peuple. Comment elles préféraient la guerre à la révolution qu’elles redoutaient tant.