Depuis mi-mars 2015, les combats qui ensanglantaient le Yémen ont redoublé d’intensité. L’OMS vient du publier un rapport chiffrant le nombre de victimes à 500 morts et plus de 1 700 blessés, depuis le 19 mars 2015.
C'est Michel Raimbaud, ancien ambassadeur de France en Mauritanie, au Soudan, et au Zimbabwé, qui répondra aux questions du Cercle des Volontaires pour nous aider à comprendre les enjeux de cette guerre complexe qui a démarré en 2011 lors du "Printemps arabe", mais qui s'inscrit dans des permanences historiques fortes. Et de nous rappler que les manigances des puissances régionales et occidentales ne sont jamais bien loin…
Alors que les attentats de Paris du 13 novembre dernier sont encore récents, il est déjà nécessaire de s'interroger sur la manière dont ces événements seront exploités par les pouvoirs en place.
Lucien Cerise et François Belliot, deux essayistes spécialistes des questions d'ingénierie sociale et de géopolitique, essaient d'en construire les scénarii les plus probables.
Paul-Marie Couteaux, gaulliste, écrivain et homme politique, débat avec Jean Monneret, historien spécialiste de la guerre d’Algérie, du règlement de la "question algérienne", de l'abandon des harkis, et de la répercussion de ces sujets sur l’actualité.
Un débat courtois et passionnant, sur un sujet rarement abordé dans les médias, entre un partisan et un détracteur de la politique du général de Gaulle.
Pour ce 17ème numéro de L’Heure la plus sombre, les journalistes Vincent et Xavier reçoivent Michel Drac, auteur du livre "Triangulation, repères pour des temps incertains".
Les thématiques abordées dans cet ouvrage permettent de revenir sur l'actualité de la stratégie de la tension en France, en s'attardant sur les attentats du 13 novembre à Paris.
Alors que des forces nombreuses, internes et externes, travaillent à disloquer notre nation, il devient nécessaire de s'interroger sur le devenir des français d'après la France...
"Vous voulez un monde dont la température augmente de plus de 2°C, vous aurez la guerre. C'est comme ça que se pose l'équation. Moi je pense que la guerre va arriver.Et vous comprendrez pourquoi : j'en veux tant aux écologistes bon teint qui pensent qu'il est urgent de dépenser nos milliards dans les panneaux solaires, parce que c'est la meilleure preuve qui soit qu'on ne croit pas aux problèmes.
Si vous croyez vraiment qu'on est en train de risquer la guerre, vous ne commencez pas par mettre vos milliards dans un truc qui ne sert à rien. Vous commencez par les dépenser dans un truc qui va servir à éviter ce qui va causer la guerre.
Et entre vous et moi, entre l'insurrection généralisée dans tous les pays limitrophes de l'Europe et les conséquences chez nous, et le fait qu'une fois tous les vingt ans on évacue 100'000 personnes parce qu'on n'est pas foutu de gérer nos centrales nucléaires, je préfère très nettement la deuxième option, y compris pour moi. Je préfère très nettement être évacué une fois tous les vingt ans plutôt que nos enfants vivent dans un pays en guerre." Jean-Marc Jancovici
La France va-t-elle se résigner à sortir définitivement de l'Histoire pour devenir un simple parc d'attractions, à l'extrémité occidentale d'une Europe elle-même marginalisée ? Ou bien trouvera-t-elle la force de redevenir la nation de citoyens dont elle a fourni le modèle pour offrir un avenir à sa jeunesse et continuer son histoire ?
Jean-Pierre Chevènement, en partant d'une réflexion sur l'épisode tragique de la 1ère Guerre Mondiale, nous montre que la France possède en elle-même les ressources pour rebondir, si une volonté politique claire se manifeste dans ce sens.
L’histoire n’est jamais finie.
Epreuve fondatrice pour certains Algériens, drame épouvantable pour les pieds-noirs, la guerre d’Algérie fut aussi une guerre civile implacable entre Musulmans partisans ou adversaires de la France. Mais au regard de l’histoire, quand le moment sera venu, elle apparaîtra surtout comme un combat perdu par l’Europe face à l’Afrique pour la défense de sa frontière du Sud. La guerre d’Algérie s’inscrit dans la longue histoire du flux et du reflux européen de part et d’autre de la Méditerranée depuis plus de deux mille ans, depuis Rome et Carthage. Voilà ce que suggère une réflexion ouverte sur la guerre d’Algérie.
Parmi tous ses enseignements, elle montre aussi que l’impensable peut, contre toute attente, advenir. Vers 1960 et au-delà, l’impensable, c’était l’expulsion du million de pieds-noirs d’Algérie. Personne ne l’avait imaginé, pas même le général De Gaulle. Pourtant cela eut lieu en application du précepte “la valise ou le cercueil”.
L’impensable c’était aussi, dans les décennies qui ont suivi l’indépendance, l’arrivée de plusieurs millions d’Algériens en France. L’impensable, aujourd’hui, c’est, par exemple, le retour chez eux de ces Algériens et d’autres immigrés africains. Retenons du passé que l’impensable peut, un beau jour, devenir réalité.
Naguère, le terrorisme était considéré comme une technique d'irréguliers pour forcer à des concessions politiques un adversaire beaucoup plus puissant et le contre-terrorisme était, en général, une affaire de police.
Avec la montée de l'islamisme radical, particulièrement à partir du milieu des années quatre-vingt dix lorsque les Etats-Unis et ses alliés au Moyen-Orient sont désignés comme ennemis, la négociation n'est plus de mise. L'affrontement, comme l'a montré le 11 septembre 2001, est désormais dénué de toute préoccupation tendant à une solution négociée.
En réponse, le contre-terrorisme ne se contente plus d'être une activité policière mais cherche à frapper l'adversaire ou ses alliés réels ou supposés dans leurs citadelles. Ainsi de l'Afghanistan, et plus récemment, de façon machiavélienne, de l'Irak.
L'exposé cherchera, de 1968 à nos jours, à dégager les grandes lignes du phénomène terroriste de la Palestine à l'Irak, en essayant d'en dégager surtout les enjeux politiques.