Après deux ans de questions-réponses en vidéo sur ERTV, l'émission Soral répond revient sous un nouveau format sur ERFM, la radio en ligne et en continu d'Égalité & Réconciliation.
Le principe : les auditeurs qui le souhaitent posent leurs questions sur le répondeur du polémiste qui choisit ensuite les meilleures et y répond.
Intellectuel de sensibilité écologiste, ancien homme politique et chef d'entreprise, Laurent Ozon nous propose une mise en perspective de l'actualité politique, économique ou techno-scientifique.
Car la déferlante d'informations journalière mérite d'être analysée avec recul et sans passion, afin qu'elle prenne sens et oriente l'action.
Dans ce grand entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique du mois de décembre de l'année 2022.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.
PARTIE 1
- 0'00'00 : Introduction et bilan de l'année
PARTIE 2 : La visite de Macron aux États-Unis
- 0'08'09 : Petite histoire du protectionnisme américain et de la notion
- 0'29'55 : La protestation européenne
- 0'41'54 : De la nécessité du protectionnisme national
PARTIE 3 : Guerre en Ukraine et prise du pouvoir de l'UE
- 0'43'40 : Entrée en matière sur le sujet ukrainien
- 0'46'34 : L’état de l'Ukraine
- 0'58'03 : Avilissement de la vie internationale sur le sujet Ukrainien
- 1'05'43 : Déboires dans le camp national sur le dossier Ukrainien
PARTIE 4 : Coupe du monde au Qatar et stratégie de communication
- 1'11'34 : Diplomatie Qatarienne
- 1'14'53 : Regard sur l'Arabie Saoudite
- 1'17'39 : Interlude
PARTIE 5 : La situation à Mayotte
- 1'18'46 : Le problème des bandes armés
- 1'23'16 : Le retour indispensable du régalien
PARTIE 6 : La notion du mois : l'idiocratie
- 1'36'44 : Réaction à l'article
- 1'40'00 : Considérations sur internet
- 1'52'19 : L'état d'internet et la liberté d'expression
- 1'56'18 : Le Metaverse
- 1'57'58 : Les effet à long terme du numérique et les solutions
PARTIE 7 : Questions du public
- 2'12'29 : Un soulèvement suite à un 49.3 sur les retraites ?
- 2'13'12 : Que pensent les généraux de la France ?
- 2'15'09 : Reconquête et la bourgeoisie patriote
- 2'21'32 : Les résultats du Cercle Aristote ?
- 2'22'53 : Des ouvrages sur la vraie extrême-droite ?
- 2'26'20 : Opinion sur Thomas Sankara ?
- 2'28'42 : Quel sera l'ampleur de la crise à venir ?
- 2'29'31 : Le souverainisme et l'Antarctique, l'espace et la Lune
- 2'33'22 : Une crise pilotée contre les artisans au profit des grands groupes ?
L'historien Henri Guillemin nous offre un exposé du contexte historique dans lequel la Guerre d'Espagne s'est inscrite. Il rappelle d'abord l'aide politique et militaire que Franco reçut de Mussolini et d'Hitler, mais aussi le télégramme de félicitations que le pape Pie IX adressa à Franco après avoir salué sa "croisade" dès septembre 1936, et s'efforce ensuite d'expliquer la non-intervention du gouvernement du Front Populaire de Léon Blum.
Il évoque également les positions prises par les grands écrivains français comme Paul Claudel et Henri Bordeaux qui applaudissent à la victoire de Franco, rejoignant Maurras, Raymond Cartier et François Mauriac qui déclenchèrent alors une campagne de presse violente. L'engagement de Malraux est à relever ainsi que le courage de Georges Bernanos qui s'indigne publiquement contre cette guerre dans Les Grands Cimetières sous la lune.
Au pouvoir en Hongrie depuis plus d'une décennie, Viktor Orbán mène une politique provoquant de violents remous au sein des institutions européennes.
Rédacteur en chef du Visegrad Post, Ferenc Almássy fait le point sur la situation politique hongroise et nous décrit les conséquences de la guerre en Ukraine, pays frontalier de la Hongrie.
L'occasion de mieux comprendre le statut particulier de ce pays et la politique défendue par son Premier ministre, loin de la propagande des médias occidentaux.
Président du mouvement politique République souveraine, Georges Kuzmanovic n'a pas réussi à se présenter à la dernière élection présidentielle. En 2018, cet ancien porte-parole de Jean-Luc Mélenchon quittait la France Insoumise, regrettant son flou sur l'Union européenne et sa stratégie wokiste. Spécialiste de géopolitique, il analyse aussi très finement les conséquences dramatiques de la guerre en Ukraine.
- 0'00'31 : Présentation
- 0'01'24 : Citation de François Ruffin sur Jean-Luc Mélenchon
- 0'04'34 : Changement de stratégie de LFI ?
- 0'13'28 : Immigration, islamisme, sécurité, thèmes tabous à gauche
- 0'19'36 : Passage de la lutte des classes à la lutte des races ?
- 0'20'17 : Votre gauche est-elle minoitaire ?
- 0'22'56 : Qui défend aujourd'hui la France périphérique ?
- 0'23'44 : Marine Le Pen se présentait comme la présidente du pouvoir d'achat
- 0'25'51 : François Ruffin sur l'insécurité du quotidien
- 0'32'33 : Découragé de la défaite aux présidentielles ?
- 0'36'28 : Où vous situez-vous ?
- 0'42'15 : C'est quoi être souverainiste aujourd'hui ? C'est être pour le Frexit ?
- 0'46'11 : Georges Kuzmanovic, un espion de Poutine ? Pro-russe ?
- 0'52'59 : Evolution de la guerre en Ukraine
- 1'07'54 : Faut-il continuer à envoyer des armes à l'Ukraine, quitte à prolonger le conflit ?
- 1'18'05 : Comment analysez-vous le rôle de la diplomatie française ? Quel devrait-être le positionnement de la France ?
- 1'20'51 : La centaine d'heures de discussions d'Emmanuel Macron avec Vladimir Poutine
- 1'23'18 : Faudrait-il proposer une conférence de la paix ?
La réflexion sur les enjeux de territoire et la récusation d'une unité politique du monde sont des motifs récurrents de l’œuvre de Carl Schmitt, malgré les ruptures apparentes ou réelles qu’elle comporte. Ils sont présents dans les écrits de la période décisionniste (1920-1933), où ils illustrent le fantasme d’un dépassement définitif du conflit politique.
Durant la période national-socialiste, Schmitt oppose sa théorie du "grand espace" et des Empires aux rêves mondialistes, d'autant plus dangereux qu'’ils servent les intérêts d'une puissance aspirant à l'hégémonie, les États-Unis.
Mais c'est dans les écrits postérieurs à 1945 que cette approche devient centrale, en même temps que la réflexion désabusée sur "le nouveau nomos de la terre" qui pourrait succéder au jus publicum europaeum de l'époque moderne.
En fin de compte, le rejet constant du rêve d'une unification politique illustre à la fois la conviction étatiste de Schmitt et son refus d'une philosophie rationaliste de l’histoire.