Georges Bernanos, la colère et la grâce. Avec François Angelier à la Librairie Ombres Blanches.


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12.10.2021

Georges Bernanos fut, de 1926 où il fit se lever le Soleil de Satan sur la France des années folles à l'ultime Dialogue des Carmélites en 1948, un romancier de la sainteté et de l'enfance autant qu'un écrivain de combat. De L'Action française à L'Intransigeant, il emboucha la presse comme une trompette de l'Apocalypse, et ses innombrables articles se confrontèrent sans répit à la ploutocratie démocratique et à la bien-pensance bourgeoise.
Son engagement, mené seul au nom du Christ pauvre et de la vocation religieuse de la France de Jeanne d'Arc et de Péguy, le conduisit du tableau d'honneur des Camelots du roi aux rangs de la France libre. Véritable lanceur d'alertes politiques, il donna aussi l'assaut à l'Europe fasciste comme aux États-empires de la guerre froide et à leurs contingents d'hommes-machines.
Monarchiste et catholique, nourri de Drumont et de Balzac, de Bloy et d'Hello, celui qui déclarait en 1935 : "le bon Dieu ne m'a pas mis une plume entre les mains pour rigoler", a vécu sans filet ni garde-fou, dans la main de Dieu.
Père d'une famille chimérique, accompagné d'une élite d'amis fervents, il mena, entre la Picardie, Majorque, la Provence et le Brésil, une vie d'errance et d'écriture, de clameurs et d'espérance.
C'est cette vie que François Anglier entreprend de raconter.

La querelle entre Bernanos et Maurras. Avec Axel Tisserand sur Radio Courtoisie.


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06.10.2022

La querelle entre Maurras et Bernanos ne s'est jamais éteinte, du moins du côté de l'auteur de La Grande Peur des bien-pensants, qui, à partir de 1932, désigna Maurras comme le responsable de tous les maux, après avoir reconnu en lui le maître de sa jeunesse.
Axel Tisserand, qui n'a cessé de les lire depuis son adolescence, et prenant comme matière initiale les poncifs accumulés contre Maurras, revient sur les reproches que Bernanos a adressés à l'auteur de L'Avenir de l'intelligence en montrant que, loin d'être tous mérités, ils témoignent surtout, de la part de Bernanos, de l'irrésistible besoin de justifier sa rupture avec la France, un exil qui, loin d'être uniquement géographique, voire politique, est avant tout existentiel.
Dès lors, pour Bernanos, les faits passent au second plan, comme en témoignent particulièrement ses diatribes brésiliennes durant la Deuxième Guerre mondiale, "ignorant[e]s de la France réelle" (Boutang), mais comme, déjà, le montraient de précédents essais polémiques dans lesquels Maurras est visé de manière quasi obsessionnelle.
Disciple avant tout de Drumont, ayant hérité de lui un déterminisme que Léon Daudet discernait déjà chez l'auteur de La Fin d'un monde, Bernanos, en s'appuyant sur une rhétorique de la honte, du déshonneur et de l'humiliation - son journal de la drôle de guerre s'intitule Les Enfants humiliés -, à l'instar de De Gaulle, oppose comme plus réelle son idée de la France à un peuple qui aurait démérité de son histoire.  

Émission du "Libre Journal de la chrétienté", animée par l'abbé Guillaume de Tanoüarn.

Soral répond sur ERFM !


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2022

Après deux ans de questions-réponses en vidéo sur ERTV, l'émission Soral répond revient sous un nouveau format sur ERFM, la radio en ligne et en continu d'Égalité & Réconciliation.
Le principe : les auditeurs qui le souhaitent posent leurs questions sur le répondeur du polémiste qui choisit ensuite les meilleures et y répond.

Barbey, Bloy, Bernanos ou les belluaires de la fureur catholique. Avec François Angelier aux Rencontres de Chaminadour.


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17.09.2021

Ce qu'est Bernanos, Georges Bernanos ? Un poing refermé sur un cheveu d’enfant ; un poing lourd, serré ; un cheveu blond, presque blanc, apporté par le vent des plaines. L'alliance de la grâce, donc, qui ne va pas sans la colère qui en est une forme combattante.
Mais où donc Bernanos a-t-il puisé cette inspiration ? C'est d'abord et avant tout dans ce qu'on labellise depuis un siècle comme le "renouveau catholique en littérature" qu'il faut chercher : Huysmans, Barbey d'Aurevilly, Bloy et Hello.
François Angelier, auteur d'une récente biographie de Bernanos, revient sur ces belluaires de la fureur catholique pour en faire ressortir la puissance du verbe, toute entière au service de l'Absolu.

Entretiens. Avec Henri Guillemin sur France Culture.


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04.1976

Henri Guillemin dérange. Avec lui, l'histoire politique et littéraire prend, sous un éclairage nouveau et passionné, un visage jusque là inconnu.
Ces entretiens sont l'occasion de revenir sur ses premiers travaux consacrés à Lamartine, sur le duel entre Danton et Robespierre, sur le rapport de Tolstoï à la foi chrétienne, sur l'incompris Bernanos et enfin sur la trajectoire qui mena le Maréchal Pétain à la collaboration.
Henri Guillemin, où une oeuvre tout entière dévouée à rétablir la vérité.

Une émission menée par Geneviève Guicheney.

L'ombre de la guerre : Ernst Jünger, Curzio Malaparte et Georges Bernanos. Avec Nicolas Beaupré et François L'Yvonnet chez François Angelier à Mauvais Genres sur France Culture.


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10.11.2018

Faire la guerre est une chose, l'écrire en est une autre, mais la dire après l'avoir faite au premier rang et sur toute sa durée en est une troisième, sans doute encore plus difficile. C'est pareille tâche qu'ont effectuée les trois écrivains qui sont évoqués ici, le Jünger d'Orages d'acier, le Malaparte de Viva Caporetto ! et le Bernanos des Enfants humiliés.
Trois guerres narrées ou évoquées non à chaud, mais plusieurs années après les combats, au fil de textes qui, chacun, restent encore de brûlants témoignages.

Bernanos, encore une fois. Avec Juan Asensio et Henri Quantin sur Radio Courtoisie.


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30.01.2019

Bernanos. Un monarchiste qui jamais ne s'inclina devant la loi du nombre. Un catholique gallican en rupture avec les accommodements du clergé. Un anticapitaliste de droite, porté par des exigences de courage, d'honneur, de partage et de justice. Enfin, un homme qui ne s'est jamais renié, n'a jamais changé de nature, accomplissant avec ferveur une existence et une œuvre éclatantes, ensemble portées par la passion de la liberté.
Dans cette émission, le critique littéraire Juan Asensio et le professeur Henri Quantin entendent restituer à Bernanos sa vérité profonde.

Émission du "Libre Journal du soir", animée par Charles de Meyer.

Avoir raison avec Bernanos. Avec François Angelier, Gilles Philippe, Sarah Lacoste, Frédéric Gugelot, Claire Daudin, Olivier Dard et Gilles Bernanos sur France Culture.


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08.2018

Écrivain obsédé par la pureté de la langue, chrétien hanté par le mal, père de famille nombreuse, monarchiste et intellectuel engagé : voici quelques-unes des facettes, complémentaires ou contradictoires, qu’évoque ce portrait de Georges Bernanos en cinq émissions.
La première d'entre elles débute en abordant sa vocation d’écrivain. Quand les enfants de son temps découvraient le plaisir de lire avec Jules Vernes, le jeune Bernanos dévorait La Comédie humaine, dont il piochait les volumes dans la bibliothèque paternelle. Mais si Balzac a sans aucun doute nourri son désir d’écrire, il n’a guère influencé son œuvre. Aux longues descriptions balzaciennes, s’oppose en effet la brièveté des phrases de Bernanos, davantage porté sur les dialogues – c’est là sa modernité.
La gloire viendra en 1926 avec son premier roman, Sous le soleil de Satan. Sept ans de travail furent nécessaires pour achever ce livre, écrit comme le seront les suivants : installé à la table d’un café, avec un cahier d’écolier, un encrier et une plume. Un rituel qui, comme son crucifix, l’accompagna toute sa vie.
Soixante-dix ans après sa mort, Bernanos reste trop souvent cantonné à l’image d’un "écrivain catholique", qui a fait des curés et prêtres les héros de ses romans, et de l’écriture une mission quasi divine. "Le bon Dieu m’a mis une plume dans la main, ça n’est pas pour rigoler avec", disait-il.
François Angelier élargit la focale, en insistant sur des aspects moins connus. Ainsi de la défiance de Bernanos envers le règne des machines, qui est abordée dans la dernière émission