À leur pays déjà surendetté et en déclin, les chefs d’État français ajoutent les guerres.
Afrique noire, Palestine, Yougoslavie, Irak, Afghanistan, pays du Caucase et du Maghreb, Iran… De François Mitterrand à François Hollande, les dirigeants de l’État français pactisent en secret avec des organisations terroristes pour engager la France dans les guerres planifiées et commandées par Washington.
Jean-Loup Izambert nous fait part de cette enquête sans compromis qu'il a menée sur les coulisses des guerres contre la Libye et la République Arabe Syrienne, riche en révélations surprenantes, en documents inédits et en témoignages accablants.
Il met ainsi à jour le puzzle de vingt années de complicités criminelles contre le monde arabo-perse, l’Eurasie et l’Afrique.
Notre aire culturelle est victime des méfaits d'une véritable "arme de destruction massive" : le virus de la culpabilisation collective.
Cette culpabilisation pathologique qui sape les fondements mêmes de nos sociétés ouvertes, est aux antipodes de la saine capacité à s'autocritiquer, car loin d'aider les peuples à tirer les leçons du passé, elle est fondée sur la haine de soi et attise celle de l'Autre à notre endroit.
Comment notre matrice humaniste a-t-elle pu dégénérer, en moins de trois siècles, en une logique hygiénique et mortifère ? Où faut-il trouver la raison de notre échec métapolitique ?
La survie géopolitique des nations occidentales dans le nouveau contexte multipolaire passe par leur capacité à substituer à leurs prétentions universalistes, souvent contre-productives, un recentrage stratégique et une réappropriation de leur identité propre.
Rien ne serait plus périlleux, aujourd'hui, que de décrypter les tumultes qu secouent le monde arabe par le prisme de l'opposition entre démocratie et dictature. Ce sont là des catégories qui, sans être dépourvues de pertinence, ne rendent pas compte d'une réalité fondamentale : l'antagonisme immémorial des sunnites et des chiites.
Antoine Sfeir nous propose ici de remonter aux sources historiques et théologiques de cette guerre de "l'islam contre l'islam", afin d'en mieux saisir les implications géopolitiques.
De l'Iran à l'Egypte, du Qatar à la Syrie, du Maghreb à "l'Orient compliqué" –et, surtout, du prophète Mahomet aux luttes de succession ouvertes par sa mort–, il brosse une freque du monde arabe tel qu'il est, de ses "printemps" à ses éventuels automnes.
Une exploration minutieuse et pédagogique qui, en brassant un immense passé, éclaire singulièrement notre présent.
Pierre-Yves Rougeyron, spécialiste en intelligence économique, dresse un panorama de l'évolution des rapports de force dans le champ économique.
Que ce soit pour le problème de la dette, le privilège du Dollar américain, la montée en puissance de la Chine ou le dossier israélien, les analyses et tentatives de prospective sont toujours menées du point de vue des intérêts français.
Une leçon de realpolitik.
Des attentats du 11 septembre 2001 à l’effondrement brutal des marchés financiers en 2008, l’histoire a connu une accélération foudroyante. Émergence d’une Chine aux ambitions planétaires, expansion de l’islamisme radical, révolte des peuples latino-américains, retour de la puissance russe : nous assistons à la naissance d’un monde multipolaire.
Aymeric Chauprade se propose de décrypter les grands événements géopolitiques récents en les rapportant à la "longue durée" de l’histoire.
Robert Steuckers nous délivre ici une brillante analyse historique et géopolitique sur la Syrie et l’Ukraine.
Il revient sur les révolutions tunisienne et égyptienne ainsi que sur les tentatives de déstabilisation de ces pays. L’Algérie, dont le régime militaire socialiste tente de résister, est sans doute le prochain sur l'agenda de la déstabilisation de l'Afrique du Nord.
La Syrie reste une particularité dans ce qu’on appelle le "printemps arabe" et Robert Steuckers expose le rôle de l’armée et du régime baassiste dans le fonctionnement du pays.
Nous apprenons également que le cas de la Syrie et de la Crimée sont liés historiquement, et ce depuis le XIXe siècle, l’enjeu principal étant le contrôle de la Méditerranée orientale.
Enfin, l’instrumentalisation d’un islam "radical" dans le Caucase, par le courant wahhabite, est traité ainsi que le rôle que devait jouer l’Union européenne dans la conférence de Genève II.
Un brillant exposé qui jette éclairage salutaire pour comprendre les enjeux du contrôle du bassin méditerranéen oriental et du Moyen-Orient.