L'intellectuel Alain Finkielkraut s'exprime sur différentes affaires ayant toutes en rapport de toucher aux limites de la liberté d’expression : affaire Zemmour, l'affaire ENS/Hessel, la constitution d'une liste noire des réactionnaires, ou encore le courant Alain Soral/Dieudonné et la censure qui les entour dans les médias officiels.
S'il est un bien une thématique utilisée par le pouvoir pour masquer ses défaites depuis 30ans, il s'agit de l' "antiracisme".
Après le "tournant de la rigueur" du Parti Socialiste en 1983, un "antiracisme institutionnel" c'est progressivement mis en place et a eut pour effet de dresser les populations immigrées contre le peuple français "de souche". L'immigration était alors devenue une œuvre progressiste en soi, en danger constant des colères irrationnelles d'un peuple inculte et raciste, soit le portrait-robot des futurs électeurs du Front National.
Cette manipulation malsaine n'a eu pour seul effet que de monter certains segments des classes populaires contre les autres, pour le plus grand profit des classes dirigeantes.
Détricotage de l'arnaque par Alain Soral et Mathias Cardet.
L'intellectuel dissident bien connu revient sur son expulsion de Sciences-Po du 2 décembre 2006 où l'on aura vu M. Descoings se déplacer personnellement pour virer Alain Soral de la séance de dédicace où il était pourtant invité.
Le voyage au Liban en compagnie de Dieudonné et de Thierry Meyssan est ensuite raconté.
Enfin, Alain Soral dresse un état des lieux des forces politiques françaises en présence.
Comment, en l'espace de trente ans, le Parti socialiste et le monde ouvrier sont-ils passés de l'amour fou au mépris ?
Bertrand Rothe nous explique pourquoi, en 1981, 70 % des ouvriers avaient contribué à la victoire du PS, alors que c'est aujourd'hui le FN qui est qualifié de "premier parti ouvrier de France".
Depuis cette date, au fil des choix politiques engagés par les hiérarques du PS, et des réactions plus ou moins avisées des représentants de la classe ouvrière, le couple, de plus en plus mal assorti, doit faire face à l'effondrement du monde communiste, à l'arrivée de la "deuxième gauche", à la montée du chômage et à la conversion des socialistes à l'Europe, au libéralisme et à la société postindustrielle.
Les noms de François Mitterrand, Jacques Delors, Laurent Fabius, Pierre Bérégovoy, Dominique Strauss-Kahn, Lionel Jospin et François Hollande, entre autres, marquent les étapes de ce désamour, de l'abandon au mépris.
En s’appuyant sur la période qui va de 1965 à 1985, pendant laquelle la rue devint le terrain d’affrontement entre l’extrême gauche, l’extrême droite et les forces de l’ordre (et appellée communément "années de plomb"), Gabriel Adinolfi et Michel Drac abordent le thème brûlant de la stratégie de la tension.