Le surgissement de la conscience radicale du prolétariat a une histoire. Et nous devons l'étudier pour comprendre la dynamique de la lutte des classes et déceler dans le mouvement des Gilets Jaunes la ré-émergence d'une volonté claire et combattive visant à l'abolition de l'exploitation marchande et étatique.
Alos que l' "Acte 10" des Gilets Jaunes vient d'avoir lieu, il est important de prendre du recul et d'observer la trajectoire de ce mouvement de révolte dans l'optique de la lutte des classes.
Assisterons-nous à l'avènement d'une réelle révolution où les gestionnaires de la marchandise réussiront-ils à reprendre -temporairement- le contrôle ?
Qu'est-ce que la démocratie ? Contrairement à ce qu'on veut nous faire croire dans toutes les écoles de dressage citoyenniste du Capital, la démocratie ce n'est pas un concept neutre qui se rattacherait à un autre concept neutre qui serait le peuple. Car l'histoire de la démocratie, c'est l'histoire de l'oppression, de l'exploitation et de la valeur d'échange.
Francis Cousin nous apporte son éclairage sur l'évolution du mouvement des Gilets Jaunes qui, d'une colère sociale appelant l'abolition d'un système inhumain, tend à perdre son caractère révolutionnaire en empruntant des pistes citoyennistes (Referendum d'Initiative Citoyenne et revendications constituantes).
Les "intellectuels" rouge-bruns ont tous une posture anti-système. Mais ce terme, en tant que tel, ne veut pas dire grand-chose. Car ces penseurs font référence à des idées de gauche pour finir par proposer des solutions réactionnaires en parvenant à berner de nombreuses personnes.
Chouard commence par une référence à la démocratie athénienne pour finir par une critique de la finance qui confine à l'antisémitisme. Zemmour fait fréquemment référence à Marx et se prétend l'ennemi d'un système qui, assez étrangement, le rémunère grassement. Son programme : la France du Maréchal Pétain. Quant à Soral qui se prétend anticapitaliste et même antiraciste, son discours ne contient rien d'autre que des saillies antisémites et antiféministes....
Petit panorama de la réaction actuelle qui avance masquée.
Les oeuvres de Hegel, spécialement sa Logique, pour être comprises et assimilées de manière radicale, nécessitent d'être replacées dans le contexte d'éclatement révolutionnaire des contradictions sociales de la vieille et anachronique rente foncière commandées par le devenir des nouvelles rentes commerciales.
Ce n'est que dans la perspective de la lutte des classes qu'elles prendront alors leur rôle véritable d'aiguillon révolutionnaire en permettant de recouvrer le chemin dialectique de la totalité subversive de l'histoire humaine vers la communauté vraie.
Pour une compréhension réelle des logiques migratoires actuellement à l'oeuvre, il faut s'intéresser à la dynamique du Capital et positionner cet enjeux dans le cadre de la lutte des classes.
En ce sens, les délires de l'antifascisme et de l'antiracisme accompagnent à merveille la logique d'indifférenciation du totalitarisme de la marchandise...
Une discussion qui tourne autour des questions de la modernité, de l'Imaginaire, du Capitalisme hybride et du Maghreb contemporain.
- 0:00:27 : présentation de Rachid Achachi
- 0:02:27 : Marx contre les économistes
- 0:09:48 : le sujet humain dans la modernité
- 0:12:30 : modernité et archaïsme
- 0:24:16 : développement du capital au Maghreb
- 0:37:00 : les phénomènes religieux
- 0:42:26 : lutte des classes
- 0:43:35 : imaginaire
- 0:48:17 : temporalités ouvertes et fermées
- 0:52:37 : vivre au Maghreb aujourd'hui
- 1:21:24 : à propos de l'hygiène