Dans ce petit essai qu'est "La régression intellectuelle de la France", Philippe Nemo montre comment les libertés d'expression et d'opinion sont, dans notre pays, victimes d'un véritable processus de régression de la pensée qui affecte profondément le débat public, et conduit à la multiplication de tabous et d'interdits à caractère magico-religieux.
Il y dissèque notamment la manière dont les "lois de censure" que sont la loi Gayssot, la loi sur la HALDE, les lois dites "mémorielles" conduisent à une complète dénaturation des principes fondamentaux du droit et de la justice.
"On ne raisonne plus dans le pays, conclue-t-il, en termes de vrai et de faux, mais, comme dans les sociétés primitives, de pur et d'impur. En conséquence, la France connaît ces années-ci une situation de régression intellectuelle caractérisée qui l'empêche de penser rationnellement son avenir".
Cette conférence se tient à la veille de l’élection présidentielle de 1988 et Boutang indique : "Tout le monde s’occupe justement de ce qui n’est pas mon souci".
Son souci, c’est l’horizon du prince chrétien, né pour unir, non pour diviser. Il le désigne, déjà. Le prince chrétien s’incarne dans la personne du prince Jean de France qu’il décrit avec grande précision, sous les traits que lui sont connus aujourd'hui.
Une réflexion intéressante sur le pouvoir et son incarnation en France par Pierre Boutang, royaliste maurrassien à l’espérance raisonnable, toujours maintenue, toujours renaissante d’époque en époque.
Remarque : la qualité de l'enregistrement est médiocre.
La politique culturelle est un domaine d'intervention publique lourde : l'Etat et les collectivités consacrent des dotations importantes pour acheter sur les marchés de l'art et du spectacle dont les principales transactions sont conduites par des opérateurs marchands internationaux.
Cette intervention publique française se révèle pourtant particulièrement pernicieuse, notamment dans le domaine des arts plastiques: peinture, sculpture, gravure ... domaine où triomphe depuis trente ans le concept forgé de "l'art contemporain".
Jacques Julliard explicite la méthode utilisée pour rédiger son histoire des Gauches françaises.
Il explique également comment la typologie qu'il a mise en place s'est construite. Pour mémoire, il distingue quatre courants traversant l'histoire de la Gauche : les axes libéral, jacobine, collectiviste et libertaire.
Quels sont les effets réels de l'immigration sur la structure démographique de nos populations ? Est-il exact que cette immigration, tende, dans toute l'Europe, à en empêcher le vieillissement ? L'afflux d'immigrés entraîne-t-il ou non une baisse des salaires des ouvriers et employés sous-qualifiés natifs ? Les immigrés sont-ils davantage chômeurs que les natifs et quelle est leur contribution à l'augmentation de la masse salariale ? Quels seront les effets à long terme des nouvelles vagues d'immigrations sur les comptes sociaux ? Sur les montants des retraites ?
Il est particulièrement difficile de parler de ces questions : les données disponibles sont rares, contradictoires, sujettes à caution. C'est que tout débat sur l'immigration est immédiatement piégé par des oppositions idéologiques manichéennes. Même l'estimation précise de l'ampleur des flux migratoires est, dans notre pays, imprécise, allant du simple au triple selon l'administration compétente.
Comment, dans ces conditions, se donner les moyens de politiques migratoires dignes de ce nom ? Alors même que ces politiques pourraient bien échapper à nos Etats-nations pour être transférées à des instances communautaires sur lesquels les citoyens n'ont que peu de contrôle et sur des juridictions internationales sur lesquelles ils en ont encore moins.
Emission "Du Grain à moudre".