Cette rencontre entre le philosophe Robert Redeker et le Général Vincent Desportes est l'occasion de mener une réflexion sur la figure du soldat et sur l'actualité de la guerre.
En effet, on observe un changement radical : alors que le soldat se battait auparavant pour une nation, il est aujourd'hui devenu un militant idéologique qui protège des idées (démocratie, droits de l'homme).
La guerre aussi à changé de visage. Le paradigme napoléonien (batailles rangées, guerres rapides) a laissé la place au paradigme de paix : il n'est plus question d'employer la puissance dévastatrice comme argument.
Comment penser ces évolutions, et comment y faire face ?
Une seule chose est sûre : la guerre sera, tant qu'il y aura des hommes.
Nous avons trop tendance à nous représenter l'Ancien Régime comme une structure monolithique, sans conflit d'aucune sorte.
Marion Sigaut nous apporte un regard un peu plus complexe en éclairant la "guerre" qui opposa la royauté au pouvoir des juges, majoritairement jansénistes.
Le jansénisme, incarnant une espèce de protestantisme qui n'aurait pas rompu avec Rome, a joué un rôle très important dans les deux siècles qui précédèrent la Révolution française, en en préparant le terrain.
Une conférence passionnante sur les tensions qui menèrent aux bouleversements de 1789.
Pierre Hillard démarre la conférence en brossant un portrait de l'actualité mondialiste : redécoupage des régions françaises, traité de libre-échange transatlantique et conflit en Ukraine sont au menu.
Suit l'intervention de Michel Drac, qui se concentre sur une analyse plus conceptuelle du mondialisme. Il tente de nous en faire comprendre le sens au travers des quatre grandes méthodes historiques disponibles à ce jour : l'histoire événementielle, l'histoire infrastructurelle (point de vue marxiste, luttes des classes), l'histoire structuraliste (concepts socio-économiques) et l'approche mystique.
Au travers de cette conférence, les deux intervenants cherchent d'abord à nous fournir les armes intellectuelles qui nous permettront de comprendre la logique mondialiste, pour ensuite la combattre.
Une longue session de questions/réponses clot la rencontre.
La conférence est organisée par le Cercle Politzer.
Stéphane Blanchonnet nous présente les trois figures majeures de la légitimité politique selon Charles Maurras. C'est en étudiant le parcours de Jeanne d'Arc, le personnage d'Antigone et l'oeuvre Anthinéa que l'on comprend quelle conception le maître de Martigues se fait du pouvoir et de son incarnation.
Ces réflexions sont aussi l'occasion de comprendre les liens et l'articulation entre le politique et la morale.
Finalement, c'est à une réflexion sur la permanence des civilisations -fruits de l'histoire- et des lois immuables de la physique sociale que nous sommes invités.
Comme nous tous, Alain Soral est aussi un héritier de mai 68, tout en s'en voulant le liquidateur.
Il est important de distinguer toutes les compostantes de cet épisode historique contradictoire. Soit le mouvement populaire sincère, de la base, avec ses aspirations sociales, et la révolute étudiante, qui inaugure le règne de l'idéologie libérale-libertaire en terre de France.
Laurent Ozon tente de cerner, d'un point de vue politique, le problème de la relocalisation des peuples halogènes à l'espace européen, immigrés de fraîche date.
La seconde émission tente de préciser le concept de remigration en répondant aux nombreuses questions des auditeurs pour leur apporter précisions, éclaircissements et nouveaux développements.
Les deux émissions sont animées par Jean-Louis Roumégace.
Les deux volets des documentaires de Béatrice Pignède ont donné lieu à deux séances de projection/débat.
Avec l'aide d'Alain Soral et de Jacob Cohen, ils ont ensuite répondu aux questions du public, questions ayant pour thèmes principaux le sionisme, le judaïsme et la place de l'état d'Israël dans les grands bouleversements géopolitques actuels et la mise en place du Nouvel Ordre Mondial.