Correspondant de guerre. Avec Renaud Girard chez Régis Debray sur France Culture.


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04.11.2016

C'est en compagnie du grand reporter international au Figaro Renaud Girard que Régis Debray se pose la question du métier de correspondant de guerre : quel est-il ? et pourquoi choisir le terrain ?
Viennent ensuite les réflexions sur la part d'influence médiatique qu'ont les journalistes sur les décideurs politiques, un passage en revue des derniers conflits internationaux importants et tentative de restitution de la place de la France sur l'échiquier mondial.

Emission "Les Discussions du soir", animée par Régis Debray.

La chute ou l'exil. Avec Françoise Bonardel et Jean-Daniel Dubois sur France Culture.


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2002

La chute "épouvantable" : c'est ainsi que l'on peut qualifier la Chute, symbole de la condition humaine.
Cette émission porte donc sur le thème d'un drame ou d'une chute originels, responsables du Mal, de la souffrance et de la mort dans le monde, en l'homme et dans la Nature.
Thème dont la forte connotation dramatique n'a cessé d'inspirer la pensée, l'art et la littérature du judéo-christianisme, des origines à nos jours, par la présence de personnages comme le premier couple, Satan et la Sophia.
Et pour montrer l'extrême richesse des variations philologiques et sémantiques sous lesquelles ce mythe s'est décliné jusqu'aujourd'hui, ce sont Françoise Bonardel et Jean-Daniel Dubois qui nous livrent leurs réflexions. Chacun pourra trouver, selon ses propres orientations, quelques perles spirituelles, philosophiques, ou poétiques.

Emission "Les Vivant et les Dieux", animée par Michel Cazenave.

Guerre et action humanitaire. Avec Rony Brauman chez Régis Debray sur France Culture.


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14.10.2016

L'humanitaire est une activité qu'il est assurément plus facile de critiquer que de pratiquer !
C'est en partant de ce constat que Régis Debray discute avec Rony Brauman, ex-président de Médecins sans frontières, afin de mieux comprendre l'éthique de l'action humanitaire dans la guerre et les limites de cette activité philanthropique qui peut être facilement manipulée dans l'intérêt de certains Etats ou en suivant l'agenda médiatique.
Les notions de neutralité et de droit d'ingérence sont également débattues.

Emission "Les Discussions du soir", animée par Régis Debray.

Un Gabin, sinon rien. Avec Jean-Baptiste Thoret, Philippe Rouyer et François Angelier à Mauvais Genres sur France Culture.


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08.02.2014

Trésor national, lieu de mémoire ou place des fêtes, Jean Moncorgé, dit Gabin, appartient à l'ADN de la culture populaire française, celle qui va des années 20 à l'après-68, de Mistinguett à Actuel.
On suivra le bonhomme Gabin à la trace, de film en film, du surineur en cavale devenu héros de la Légion dans La Bandera de Duvivier à patriarche de La Horse, tour à tour marginal ou capitaine d'industrie, ouvrier démerdard ou commissaire divisionnaire, clochard ou avocat.
Un cas Gabin essentiellement centré sur sa puissance de jeu et capacité à irradier le plateau. Indestructible Gabin.

Witold Gombrowicz (1904-1969). Avec Rita Gombrowicz, Krystian Lupa, Michel Polac, Malgorzata Smorag-Goldberg, Krzysztof Mrowcewicz, Pierre Pachet et Jean-Pierre Salgas sur France Culture.


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20.09.2007

Witold Gombrowicz est né le 4 août 1904 dans le domaine de Maloszyce, propriété de son père. Tiraillé entre la haute aristocratie et le milieu des petits hobereaux déclassés, Gombrowicz choisira l'entre-deux, la lutte du haut avec le bas, de la forme avec l'anti-forme. Diplômé de droit, il abandonne assez vite toute idée de carrière juridique pour se consacrer exclusivement à l'écriture.
En août 1939, il s'embarque pour l'Argentine avec un ami journaliste pour un voyage d'inauguration de la nouvelle ligne trans-atlantique qui relie le port de Gdynia à Buenos Aires. Quatre jours après son arrivée, Hitler envahit la Pologne. S'ensuit un exil de plus de vingt ans dans le "pays des vaches", à distance de l'histoire, de l'Europe et de la littérature.
De retour en Europe en 1963, il s'établit d'abord à Berlin, puis en France. Il finit sa vie à Vence, où il meurt, en 1969, sans jamais être revenu en Pologne.
"Gombrowicz revient" titrait le 20 juillet 2007 un quotidien polonais. On le croyait pourtant bel et bien disparu : après des années d'exil et d'interdiction, l'homme qui avait voulu "sortir le polonais de la Pologne pour en faire un homme tout court" n'était-il pas entré au panthéon des grands écrivains nationaux ? Et bien non, voilà Gombrowicz qui revient, plus jeune que jamais, semant une joyeuse pagaille à la cour. Car la bataille fait rage depuis qu'au printemps dernier, le Ministre de l'éducation nationale, Mr. Roman Giertych, a décidé de rayer l'anti-patriotique Gombrowicz de la liste des auteurs obligatoires pour les lycéens polonais. Depuis, le Ministre a perdu son portefeuille mais les programmes scolaires sont déjà publiés. Seuls des extraits du roman Ferdydurke ont été réintroduits in extremis. Comme l'a déclaré un vice chef de parti, il s'agit bien là d'une grave crise gouvernementale : "la première au monde qui serait due à un différend littéraire".
Mais pourquoi interdire Gombrowicz ? De quoi avoir peur ? Contre quoi chercher à se protéger ? "Je ne suis rien, je peux tout me permettre", semble à nouveau prévenir le grand humoriste et sublime provocateur, dont l'oeuvre demeure plus que jamais un véritable "baromètre de la liberté d'expression" (Rita Gombrowicz). Car l'affaire n'est pas aussi nationale qu'elle le paraît : "A la place du mot Pologne, mettez Argentine, Canada, Roumanie, et vous verrez mes souffrances s'élargir jusqu'à une bonne partie du globe", avait confié Gombrowicz au cours de ses entretiens avec Dominique de Roux.
Et si nous étions tous des Polonais ? Une occasion de revenir sur le destin marginal et l'oeuvre énigmatique d'un homme qui aura toujours lutté avec les seuls moyens de la littérature contre tout ce qui déforme le visage changeant de l'homme et lui impose une forme finie : une "gueule" comme il l'écrira dans Ferdydurke.
Plus particulièrement centrée sur le versant romanesque de son oeuvre, ainsi que sur les milliers de pages à la fois frivoles et profondes du Journal, cette émission tentera également de restituer l'inépuisable drôlerie philosophique de l'écriture gombrowiczienne dont le tout premier but était "d'opposer un laisser-aller campagnard aux tensions de nos centres intellectuels".

Emission "Une vie, une oeuvre", animée par Matthieu Garrigou-Lagrange.

L'intellectuel français introuvable ? Avec Shlomo Sand et Anastasia Colosimo sur France Culture.


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28.03.2016

De l'affaire Dreyfus à l'après-Charlie, comment a évolué la figure de l'intellectuel français ? Le mythe des grands penseurs engagés est-il en passe de disparaître ?
Shlomo Sand signe aux éditions La Découverte La fin de l'intellectuel français ? De Zola à Houellebecq, un essai dans lequel il dresse un portrait sans concession du monde intellectuel parisien actuel et s'interroge notamment sur les idées judéophobes et l'islamophobes qui y circulent. Il dialogue avec la politiste Anastasia Colosimo.

Guerre et opérations militaires. Avec Vincent Desportes chez Régis Debray sur France Culture.


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28.10.2016

Notre pays -et plus largement notre continent- souffre d'un déficit de pensée sur la guerre. Il n'existe pas en France, par exemple, de "War studies" comme aux Etats-Unis.
Alors que l'armée française est plus que jamais engagée sur des fronts divers et variés, il est temps de prendre cette question à bras le corps afin de comprendre la légitimité et l'usage de la guerre par la force politique.

Emission "Les Discussions du soir", animée par Régis Debray.

La modernité peut-elle survivre sans religion ? Avec Charles Taylor sur France Culture.


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29.06.2012

Nous autres, modernes, parlons souvent de notre monde comme un monde désenchanté. Un monde où il n’y a plus ni magie ni esprits maléfiques et où croire en Dieu est non seulement une exception mais en plus vu comme pratique résolument archaïque.
Comment sommes-nous passés d’une société où il était impossible de ne pas croire en Dieu à une société où cela est non seulement permis mais, surtout, où c’est devenu la norme ?
Une question simple qui nous embarque dans un grand récit de notre histoire et de notre philosophie, ce à quoi s’attèle le grand philosophe Charles Taylor.
La sécularité est-elle l’avenir de l’humanité ou simplement une bizarrerie de la modernité occidentale ? Et la modernité peut-elle survivre sans religion ?

Emission "Les Matins", animée par Marc Voinchet.