L'humanité démocratique. Avec Marcel Gauchet et Robert Legros à Répliques sur France Culture.


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15.03.2014

Toute humanité est particularisée par le monde (la culture) auquel elle appartient. L'appartenance à un monde particulier – à une humanité particulière – exclurait-elle alors les signes sensibles d'une appartenance au monde de tous les hommes et à une humanité universelle ? L'expérience démocratie qui est la nôtre dans la modernité occidentale fait-elle exception ?

Isidore Ducasse, comte de Lautréamont (1846-1870). Avec Thierry Beauchamp, Stéphane Deligeorges, David Sylvain-Christian, Gitta Barthel, Jean-Jacques Lefrère et Vérane Partanski sur France Culture.


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30.04.1992

Au commencement est un livre, couverture jaune, perdu à 7, 15, 20 exemplaires de par le monde, Les chants de Maldoror, par le Comte de Lautréamont. Sous ce masque inamovible se cache un jeune poète, le montévidéen Isidore Ducasse.
L'histoire devrait s'arrêter là. Mais nul autre texte n'aura été autant prétexte à fantasmes et projections. Parmi les "inventeurs" de Lautréamont, des Léon Bloy, Philippe Soupault, Julien Gracq, Blanchot, Bachelard...
Dès lors, que dire, qu'oser dire encore d'Isidore Ducasse ? Qu'il tue encore et toujours ses lecteurs après les avoir assommés ? Comment traquer Isidore Lautréamont aujourd'hui ?

Émission "Une vie, une oeuvre", animée par Anita Castiel.

Villages de France. Avec Christian Combaz et Jean-Pierre Le Goff à Répliques sur France Culture.


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10.11.2012

A écouter les informations et à lire les enquêtes sociologiques, on pourrait croire qu'il n'y a en France que des métropoles trépidantes et des cités sensibles. L'actualité nous balotte entre grandes villes et ghettos urbains et le reste passe à la trappe ou surgit sporadiquement dans la rubrique des faits divers.
Avec leurs ouvrages respectifs Gens de Campagnol et La Fin du Village, Christian Combaz et Jean Pierre le Goff réparent cette injustice. Ils réintègrent dans la mémoire collective et dans l'histoire contemporaine les oubliés de la nouvelle France.

Gilles Deleuze (1925-1995). Avec Robert Maggiori, Pierre Chevalier, François Dosse et Bruno Tessarech sur France Culture.


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01.05.2011

Gilles Deleuze est, avec Michel Foucault, la grande figure intellectuelle des années 70. Né en 1925 dans une famille bourgeoise, il commence sa carrière de façon académique par une agrégation de philosophie, puis un poste de professeur de lycée dans deux villes de province, Amiens et Orléans.
Mais très vite, il explose les règles. D'abord, plusieurs de ses anciens élèves témoigneront de son humour et de la façon dont il faisait entrer dans ses cours la littérature, la psychanalyse et les arts plastiques, ce qui, dans les années 50, est exceptionnel. Parallèlement, il commence son œuvre avec des monographies de philosophes que l'époque laissait à la marge ; parmi eux, Bergson et Spinoza. Deleuze est immédiatement un créateur, il bouscule la lecture traditionnelle des auteurs sur lesquels il se penche. Chez Bergson, c’est le vitalisme qui l'intéresse. Et le vitalisme sera la marque de fabrique de Deleuze.
Arrive Mai 68, qui est fait pour lui. L'heure est au bouillonnement, au désir et aux rencontres tous azimuts. Vivre pour Gilles Deleuze signifie être aux aguets, essayer, rencontrer, éprouver sa puissance vitale.
En 1969, Félix Guattari entre dans la vie de Gilles Deleuze ; en 1972, ils donnent aux sciences humaines le livre qui incarne les années 70, L'Anti-Œdipe, et Deleuze est une star : il est professeur de philosophie à Vincennes, il parle à ses élèves de rhizome, de fractales, de machines désirantes. Avec ses concepts, un vent nouveau souffle sur la pensée.
Gilles Deleuze est mort en 1995, après ses amis François Châtelet, Michel Foucault, Félix Guattari. Ses livres ou ceux qu'il a cosignés avec Guattari, Qu'est-ce que la philosophie ?, Mille Plateaux, ou encore L'Abécédaire, présentent des concepts avec lesquels aujourd'hui on pense la littérature, le cinéma, et l'architecture.

Émission "Une vie, une oeuvre", animée par Virginie Bloch-Lainé et Clothilde Pivin.

L'hybridation des violences contemporaines. Avec Jean-François Gayraud sur France Culture.


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04.01.2018

Avec la mondialisation et la déterritorialisation qu'elle entraîne, les violences aussi ont perdu leurs frontières, notamment celle qui séparait les violences politiques du crime crapuleux. Les deux se rapprochent dangereusement comme le montre l'exemple du terrorisme, du narcotrafic ou de la corruption des élites financières.
Comment y faire face ? C'est la question que développe le commissaire de police et essayiste Jean-François Gayraud dans son dernier livre La théorie des hybrides. Terrorisme et crime organisé en tentant déjà de saisir et de conceptualiser la nouveauté du phénomène.

Émission "Matières à penser", animée par Antoine Garapon.

Croire est-il logique ? Avec Jacques Bouveresse sur France Culture.


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07.05.2014

Depuis Platon, la croyance a été ravalée du côté du faux, de l'incertain et de l'invérifiable. Cela n'aura pourtant pas suffi : la croyance a la réussite et le pouvoir, la croyance est partout. Ou plutôt devrait-on dire la crédulité : car il y a aujourd'hui une tendance à tout croire, à tout rendre sacré, les religions bien sûr, mais aussi la démocratie, le peuple, la science et la raison, ou encore la vérité. Comble de la croyance ?! Elle-même a l'air d'être devenue sacrée ! Mais à tout rendre sacré, c'est la croyance qu'on confond avec elle-même.
Si certains revendiquent un droit de croire, ne devrait-on pas plutôt comme le proposait Oscar Wilde fonder un ordre pour ceux qui ne peuvent pas croire ? Mieux, ne devrait-on pas fonder un ordre pour ceux qui peuvent croire, mais ne veulent pas croire de manière crédule ?
Et si pour penser la croyance dans sa vérité et pour croire vraiment, il ne fallait en fait plus choisir entre le cœur et la raison, entre la passion et la vérité, ni entre Platon et la post-modernité, et s'il ne fallait plus la juger en fonction des uns et des autres, mais poser tout simplement notre regard sur ce qu'elle est ?

Émission "Les Chemins de la philosophie", animée par Géraldine Mosna-Savoye.

Le pourtoussisme a-t-il dévoré le socialisme ? Avec Jean-Claude Michéa sur France Culture.


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18.09.2018

Qu'est ce qui nous unit encore quand le seul espace commun est celui régi par le droit ? Dans la lignée de ses travaux précédents, Jean-Claude Michéa analyse dans son récent essai Le loup dans la bergerie l'irruption du droit dans les rapports sociaux. Ce phénomène, applaudit par toute la gauche de gouvernement correspond à l'irruption du "loup de Wall Street" dans la "bergerie socialiste"...
Philosophe critique, rouge-brun pour les uns, socialiste conservateur pour les autres, Jean-Claude Michéa fustige cette gauche "droit-de-l'hommiste", acquise au progrès et ayant répudié le peuple.
Michéa ou le dernier représentant de cette common decency dont parlait George Orwell ?

Émission "La Grande table idées", animée par Olivia Gesbert.

Spinoza et la biologie actuelle. Avec Henri Atlan sur France Culture.


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04.05.2018

L'Ethique recèle encore des précieuses idées pour qui voudrait comprendre les problèmes scientifiques d'aujourd'hui : l'unité du corps et de l'esprit, l'illusion de la conscience, la réduction de la pensée à l'activité du cerveau...
Qui mieux qu'Henri Atlan pour nous aider à relire les grandes thèses de Spinoza à lumière des sciences actuelles ?

Émission "Les Chemins de la philosophie", animée par Adèle Van Reeth.