Jean Bricmont est un professeur de physique à l'université mais également un essayiste engagé, auteur de nombreux ouvrages.
Son dernier livre, "La république des censeurs", est un pamphlet contre la pensée unique, accusée de brider la liberté d'expression.
S'en suit un entretien tonique sur les idées de nation et d'union européenne, Jean Bricmont se démarquant des idées communément admises dans la dissidence.
Un point de vue différent et radical à écouter avec attention.
L'émission est consacrée à un sujet compliqué et polémique : les scandales du Vatican. Scandales financiers, assassinats et autres affaires de moeurs : le XXe siècle a été difficile et mouvementé pour l'Eglise.
Les invités de l'émission essaieront de nous dévoiler et d'expliquer certaines affaires célèbres, ce qui ménera inévitablement à certaines digressions religieuses.
Émission conduite par Jean-Louis Roumégace.
La France est en phase de régression intellectuelle, parce que la vie scientifique suppose la liberté totale de critique et que cette liberté n'existe plus dans le pays.
Philippe Nemo analyse notamment les lois de censure (loi Gayssot, loi sur la HALDE, lois dites "mémorielles"...) qui exposent à l'amende ou à la prison ceux qui osent dire certaines vérités contraires à l'orthodoxie régnante ou seulement aborder certains sujets tabous.
La thèse est qu'une nouvelle religion, protégée par de nouveaux tribunaux d'Inquisition, règne au pays de Voltaire et de Beaumarchais, le rendant aveugle et incapable de penser scientifiquement son avenir.
Emission du "Libre Journal de Didier Rochard".
Une conférence pendant laquel Philippe Ploncard d'Assac, de son point de vue de nationaliste français, décortique avec force détails le rôle de la IIIe république dans la colonisation de l'Algérie et la perfidie du décret Crémieux.
Un exposé partial, mais qui permet de comprendre la constance de certaines alliances politiques.
Francis Cousin, animateur d'un cabinet de philo-analyse, nous présente ses travaux portant principalement sur l'étude de l’œuvre de Karl Marx dans une perspective radicale et révolutionnaire, à l'opposé de la majorité de ceux qui s'en réclament encore.
Il insiste particulièrement sur les vues que Marx revendiquaient sur l'état et l'argent, formes nécecessaires à la perpétuation de la société marchande, à l'opposé des communautés de l'êtres où le fétichisme de la marchandise n'avait pas encore fait son oeuvre.
Un auteur méconnu et une vision iconoclaste des écrits de Karl Marx à découvrir !
Entre 1926 et 1929, le Mexique connaît une révolution dans la révolution (1910-1940) : la rébellion des Cristeros. Dans sa volonté de transformer la société, l'État, sous la présidence Calles, agresse frontalement l'Église catholique qui réagit en suspendant le culte. L'État ferme alors les églises, interdit le culte privé et la distribution des sacrements.
S'agit-il d'un énième épisode d'un conflit séculaire entre deux vieux adversaires, d'une diversion idéologique dans un contexte économique difficile, alors que plane la menace d'un nouveau bras de fer avec l'encombrant voisin américain ?
Quoi qu'il en soit, l'épisode débouche sur un fait totalement inattendu : le peuple, blessé dans ses convictions les plus profondes, à bout de patience après avoir épuisé tous les moyens légaux de résistance, se soulève au nom du Christ-Roi (Cristo Rey). Malgré une répression impitoyable, non seulement l'insurrection ne s'éteint pas, mais elle se structure et se développe. L'État se découvre dans une impasse. Il en sort grâce à la médiation américaine : en 1929, le culte reprend, les Cristeros déposent les armes. Mais le bilan humain est tragique : plus de deux cent mille morts, combattants des deux camps et civils, des centaines de milliers de Mexicains ont fui leur pays. Une chape de plomb tombe alors sur l'événement, que l'histoire officielle va s'appliquer à oublier...
Il est important de comprendre comment le conflit Pétain-de Gaulle s'est développé à la suite du désaccord sur l'armistice français. Le premier triomphe, auréolé de la gloire de Verdun, alors que le second n'est encore qu'inconnu et solitaire à Londres. L'enjeu n'est rien moins que l'âme des Français !
Les faits ? Oui, les faits : l'armistice, Mers el-Kébir, le renvoi de Laval, les lois antisémites et les mesures hostiles aux francs-maçons, ces faits qui sont comme "transfigurés" par les passions, soudain réveillées.
Et c'est à la recherche des racines de ces passions que Henri Amouroux s'essaie, celles qui nourrissent la violence des discours de De Gaulle, celles qui incitent l'Eglise à prendre sa revanche sur la franc-maçonnerie, celles qui vont conduire jusqu'à l'exclusion, et qui devaient transformer de si nombreux Français en frères ennemis.
Emission "Un jour dans l'histoire", animée par Christophe Dickès.