Une fois la Seconde guerre mondiale passée, qu'est-il resté de la réalité de l'engagement de Lucien Rebatet et Jacques Chardonne en faveur de l'Allemagne nazie d'une part, et de Paul Morand en faveur du gouvernement de Vichy d'autre part ?
Émission du "Libre Journal des enjeux actuels", animée par Arnaud Guyot-Jeannin.
Pourquoi cet épisode de l'histoire contemporaine se rappelle-t-il si souvent à notre mémoire ? Et alors que certains s'y opposent franchement, d'autres le commémorent : pourquoi ? Il en va probablement de l'identité et de l'avenir de l'être collectif qui s'identifie à cette séquence historique, comme modèle ou comme repoussoir.
Sur le plan historique il s'agira donc d'évoquer la signification et les causes de "l'évènement Mai 68", sa portée au présent et de "tirer des leçons de l’histoire". Or, l'histoire de Mai 68 n'a pas encore été réellement écrite. Le serait-elle dans sa véracité qu'elle en plongerait plus d'un dans un abîme de perplexité, notre époque ayant porté au sommet d'un art majeur la pratique de l'occultation et de la manipulation.
Néanmoins des voix discordantes commencent à se faire entendre à contre-courant des versions officielles...
Une conférence conjointement organisée par la Revue Eléments, la Revue Rébellion et le Cercle Politeia.
Un matériau réfractaire ne se définit pas seulement par un point de fusion élevé, mais aussi par la combinaison d'autres propriétés comme une haute dureté, une faible vitesse d'évaporation, et la résistance à certains milieux corrosifs.
Un écrivain réfractaire répond en grande partie à ces critères : il possède une dureté particulière qui lui a permis de résister à l'usure du temps, une vitesse d'évaporation faible, qui explique la permanence de ses écrits, et une forte résistance à la corrosion de son époque comme à celle des époques ultérieures.
À ces qualités physiques s'ajoute, au figuré, une certaine propension à l'insoumission, la difficulté à reconnaître quelque autorité ou emprise que ce soit, et la résistance à un grand nombre d'infections mentales ou de traitements hygiéniques.
D'Aymé à Houellebecq, de Berl à Camus, de Colette à Kundera, de Suarès à Modiano, de Queneau à Muray, Bruno de Cessole nous propose une galerie de portraits d'écrivains français du XIXe siècle à nos jours figure. Se distingue alors une certaine idée de la littérature dont il discute avec François Bousquet.
Émission du "Libre Journal des enjeux actuels", animée par Arnaud Guyot-Jeannin.
Comment peut-on penser le clivage droite-gauche, clivage structurant de la politique française s'il en est ? Laquelle, des approches fontionnaliste, historiciste et essentialiste est la plus appropriée pour comprendre la persistance et les changements de ces deux notions ?
François Bousquet, rédacteur en chef de la revue "Éléments", journaliste, politologue, éditeur et écrivain, aborde ces questions de front.
"Jadis, si je me souviens bien, ma vie était un festin où s’ouvraient tous les cœurs, où tous les vins coulaient. / Un soir, j’ai assis la Beauté sur mes genoux. − Et je l’ai trouvée amère. − Et je l’ai injuriée." Arthur Rimbaud
Mais pourquoi donc l'homme moderne s'est-il volontairement plongé dans une nuit sans poésie, sans beauté ?
Pourquoi la prééminence de la main droite ? Pourquoi dans quasiment toutes les cultures et à tous les âges de l’humanité, sauf le nôtre, y a-t-il eu prééminence –qualitative, morale, spirituelle– de la main droite ? Pourquoi cette suprématie, qui s’apparente à un invariant anthropologique, exception faite d’une poignée de contre-exemples ?
Pourquoi cette supériorité distinctive, élective, qui la prédestine aux grandes choses, où seuls ceux qui sont à la droite du Père prendront possession du royaume ?
Un événement organisé par la fondation Polémia.
Nous est ici proposé le portrait d'une figure attachante de la littérature française contemporaine et enracinée : Henri Vincenot.
Loin d’être dépassées, les idées de cet auteur bourguignon et la saveur de ses écrits doivent être transmises et c'est à cette tâche que s'attellent les deux invités François Bousquet et Olivier François, "plumes" entre autres de la revue Eléments.
Une émission animée par Wilsdorf et Jean-Louis Roumégace.
Conseiller du prince ou âme damnée, pygmalion ou gourou, la frontière est mince, en politique, entre le vice et la vertu. Le pouvoir ne connaît que le clair-obscur.
Patrick Buisson aussi. Entre légende dorée et légende noire. L'éminence grise cultive le secret, le faiseur de roi suscite des fantasmes, le champion du débat d'idées intrigue.
C'est pour les uns "le mauvais génie" tombé en disgrâce ; pour les autres, l'architecte de l'élection de 2007 et celui qui a évité au président sortant un naufrage en 2012. Surnommé "l'alchimiste" par l'ancien chef de l'État, le conseiller a posé les jalons d'une révolution conservatrice, aujourd'hui "hors les murs". Peut-être demain dans les murs.
Identité nationale, rupture du front républicain, retour des frontières, levée des tabous : la droite décomplexée n'en finit pas de soigner sa ligne Buisson, avec ou sans Sarkozy. L'enjeu ? La bataille culturelle.
François Bousquet nous raconte l'histoire d'un homme clivant, forcément clivant, qui a changé le visage de la droite.