Selon les estimations, on compte, dans le monde contemporain, entre cinq mille et sept mille langues différentes, compte non tenu des dialectes et usages régionaux.
Ces langues sont rangées en un certain nombre de familles, de l’indo-européenne à la sino-tibétaine, en passant par l’ouralienne, la sémitique, l’africaine, l’amérindienne, etc. Les langues appartenant à une même famille peuvent, néanmoins, être typologiquement très différentes.
Certains esprits, hier comme aujourd’hui, prônent une unité linguistique, qui se réaliserait autour d’une langue unique, réputée faciliter les échanges à travers le monde.
En réalité, aucune langue n’a jamais eu de diffusion mondiale, qui soit de nature à faire qu’elle supplante toutes les autres, et il ne semble pas, malgré ce qui est déclaré ici ou là, que l’anglais ait aujourd’hui cette vocation.
En effet, face à sa présence sur les cinq continents, on voit s’affirmer des langues fortement promues par les pays où elles se parlent, de l’allemand au portugais, de l’espagnol au chinois, et de l’arabe au français, lequel prend tout naturellement sa place dans ce concert en faveur de la diversité linguistique du monde.
Michel Brûlé, nationaliste québécois, évrivain et éditeur, présente son livre "Anglaid" dans lequel il dénonce l’impérialisme linguistique et la laideur de la culture anglo-saxone.
Il parle ensuite de la situation du Québec et de la difficulté à faire vivre la culture francophone.
L'entretien se termine par l'évocation de sujets divers, comme la défense des petits patrons et des ouvriers, le cas Dieudonné, ou la position du Canada envers Israël.
Une émission se proposant de revenir sur l'histoire de France et de distinguer les événements réels des mythes qui peuplent son roman national.
Des gaulois à Clovis, d'Etienne Marcel à l'émergence du sentiment national avec Jeanne d'Arc jusqu'aux temps des révolutions nationales, Alain Benajam corrige les contre-vérités et nous apprends à aimer la longue histoire de notre pays, la France.
"La littérature n’est plus soutenue par les classes riches (...) Qui soutient la littérature ? Vous, moi. C’est à dire des gens sans revenus. La littérature est soutenue par une clientèle de déclassées. Nous sommes des exilés sociaux et nous emportons la littérature dans nos maigres bagages." Roland Barthes
Trois mille ans après sa composition, ce grand poème épique grec en 24 chants fait toujours vibrer le lecteur qui accepte de se laisser emporter, et il charme toutes les générations, sous les formes les plus diverses, parfois très (trop) adaptées.
D’innombrables traductions en existent, dans de multiples langues, et chaque époque revisite, en fonction de ses propres attentes, ce roman d’aventures d’une profondeur psychologique, symbolique et dramatique inépuisable.
Philippe Brunet a consacré une grande part de sa vie à Homère. Il va même jusqu’à… lui redonner voix !
Emission "Tout un monde".
Christian Dufour s'interroge depuis longtemps sur les relations que les québécois entretienent avec l’anglais. Il tente de répondre aux questions suivantes :
- Pourquoi l’attitude des québécois francophones par rapport au français constitue-t-elle la principale menace pour le français au Québec ?
- Pourquoi les québécois ne devraient-ils pas tous devenir parfaitement bilingues ?
- Comment faire une place à l’anglais sans bilinguiser le Québec ?
- Les conclusions du rapport Bouchard-Taylor menacent-elles la place du français au Québec ?
- Que dire de l’idée de Pauline Marois d’enseigner les cours d’histoire en anglais aux élèves francophones ?
Emission "Les publications universitaires".
Le journaliste et essayiste Eric Zemmour relate la baisse de niveau du comique française depuis les années 50 jusqu'à nos jours.
Dans la tradition française, le comique se veut toujours le reflet d'un certain ordre social. De la fin du monde paysan avec Fernand Raynaud aux idées de Mai 68 avec Coluche, les comiques relfetent les enjeux de l'époque, tout comme Molière et ses commédies nous révèlent les crispations et tabous du XVIIe siècle.
A l'heure où l'idéologie du politiquement correct a gagné les média et l'opinion publique, le comique a logiquement pris la forme polissée, soumise et médiocre que l'on connait.