Quelques tâches pour la philosophie contemporaine. Avec Paul Ricoeur au Forum Universitaire De l'Ouest Parisien.


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13.10.1993

En quoi consiste la philosophie ? Quel(s) dessein(s) sert-elle ?
Alors que notre modernité technicienne semble avoir adopté l'utilitarisme comme seul critère de jugement, et alors que la production intellectuelle d'après-guerre avait évacué la notion de sujet, Paul Ricoeur nous ramène à l'essence de la philosophie, inlassable travail de la pensée qui cherche -et aime- la sagesse.

La philosophie morale. Avec Paul Ricoeur au Forum Universitaire De l'Ouest Parisien.


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25.10.1994

En partant de son oeuvre "Soi-même comme un autre", Paul Ricoeur nous introduit aux grandes questions de la philosophie morale.
Un parcours passionnant qui révèle la coeur de la pensée du grand phénoménologue, qui poursuit, envers et contre toutes les modes, la constitution d'une philosophie du sujet exigeante.

L'oubli. Avec Paul Ricoeur au Forum Universitaire De l'Ouest Parisien.


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09.02.1999

Paul Ricoeur consacre sa conférence à la mémoire et aux phénomènes mnémoniques, tout en méditant sur le sens de l'oubli.
Sa réflexion s'encadre dans une herméneutique de la condition historique des humains que nous sommes : c'est bien la problématique de la représentation du passé qui l'occupe.
Entre le trop de mémoire ici et le trop d'oubli ailleurs, il paraît sage de recourir à l'idée d'une politique de la juste mémoire.

L'autorité en question. Avec Paul Ricoeur au Forum Universitaire De l'Ouest Parisien.


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02.02.1999

L'autorité, il faut l'avouer, a mauvaise presse de nos jours. Ce qui est devenu quasiment impossible, c'est un plaidoyer pur et simple pour l'autorité. Alors quoi d'autre ?
Ce que nous propose Paul Ricoeur, c'est la redécouverte des questions inéluctables que tend à dissimuler une conception non-dialectique de l'autorité, dans la mesure où elle se donne comme une réponse qui efface la question. 
Pour reconquérir la dimension problématique perdue, il nous propose le paradoxe initial suivant : d'une part, ce qui autorise vient de plus loin que ce qui est autorisé ; mais, d'autre part, l'autorisation ne va pas sans une relation dissimulée de réciprocité. Cette réciprocité dans la dissymétrie ouvre le champ à une suite de variations qui tournent toutes autour de ce point opaque : quelque chose de plus haut autorise l'autorité, mais ce quelque chose qui autorise ne vaut que s'il est reconnu ; il existe une relation en retour qui fait de l'autorisation à la fois le fondé et le fondant.

Alcibiade et la crise de la démocratie athénienne. Avec Jacqueline de Romilly au Forum Universitaire De l'Ouest Parisien.


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25.10.1995

Le "bel Alcibiade" avait du charme, savait séduire, était riche et particulièrement bien entouré. Élève de Périclès, ami des sophistes, protégé de Socrate, il était promis à une carrière pleine d'honneur, de succès et de gloire.
Elle fut auréolée de scandales, de manipulation et autres trahisons qui eurent raison de sa popularité, de sa vie et surtout de la démocratie athénienne.
Jacqueline de Romilly nous relate les péripéties de son héros ambitieux, séduisant et opportuniste, et dénoue les intrigues et contre-intrigues stupéfiantes qui ont émaillé son bref parcours politique.
Elle met l'accent à maintes reprises sur la fragilité de la démocratie : en Grèce comme de nos jours, les rivalités politiques et les scandales sont toujours menaçants, et il suffit d'un politicien démagogue et dénué de scrupule pour faire basculer le destin d'une nation dans le chaos.

À propos des femmes dans la Grèce antique. Avec Jacqueline de Romilly au Forum Universitaire De l'Ouest Parisien.


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12.10.1994

La condition de la femme dans la Grèce ancienne ? Voilà une question à laquelle il n'est pas aisé de répondre.
D'un côté, des noms de femmes grecques célèbres dans le mythe ou l'histoire, Hélène, Pénélope, Antigone, Médée, mais aussi Aspasie, la compagne de Périclès, la courtisane Phrynée, modèle du sculpteur Praxitèle, Diotime l'étrangère de Mantinée, l'interlocutrice de Socrate dans Le Banquet de Platon.
De l'autre, un monde dominé par les valeurs viriles, celles du héros de l'époque comme celles du citoyen-soldat de la cité, et, lié à ces valeurs, le fameux "amour grec" qui réléguerait la femme au simple rôle de reproductrice.
C'est de cette ambiguité que Jacqueline de Romilly tente de rendre compte, en évidant de tomber dans le piège de "l'éternel féminin", mais en se gardant aussi de tout "féminisme militant" qui ne metterait en lumière que les aspects négatifs de cette condition.
Une condition qu'éclaire la nature même des sociétés grecques autant que le regard que ces sociétés portaient sur elles-mêmes.