Une réflexion sur les origines et le contenu de la théorie du Gender, sorte de bouillie conceptuelle postulant que la sexualité est détachée du genre biologique en étant une construction purement culturelle.
En cela, on peut la ranger dans le vaste mouvement d'homogénéisation du monde à l'oeuvre dans l'histoire, désignée comme idéologie du "Même" par Alain de Benoist.
De 1955 à 1989, la CGT a publié un magazine féminin, Antoinette. L’histoire de cet objet de presse singulier était nécessaire pour le mettre à sa place dans celle du féminisme.
Démystifier le réel et non pas l’exorciser, tel fut le projet de ce magazine unique dans le monde syndical. Il n’eut pas les moyens économiques de concurrencer la presse dite féminine et donc de dévoiler massivement l’idéologie qu’elle véhicule, mais il servit le féminisme des militantes car sa diffusion, toujours difficile, fut pour elles un moyen de se rendre visibles dans le syndicat et dans l’entreprise. La vente de masse d’Antoinette chaque 8 mars fut un élément important de la popularisation de cette journée des femmes.
Jocelyne George, historienne , et féministe de la première heure, témoigne de son parcours de militante et révèle à certain(e)s que les luttes pour l'égalité, la liberté et les droits des femmes n'ont pas commencé avec le M.L.F.
La théorie du genre, dans sa forme la plus aboutie, nie la naturalité du sexe pour n’y voir qu’une construction purement culturelle. Elle considère que le modèle sexuel actuel -homme, femme- n’a d’autre fonction que d’assurer le primat de l’hétérosexualité et du masculin, en réprimant les modèles divergents.
Elle en appelle, dès lors -et logiquement- à éliminer toute référence au masculin et au féminin, et à porter le fer jusqu’au cœur de la loi, car ces références, explique-t-elle, ne sont que le paravent de "relations de pouvoir" illégitimes et oppressives.
La plupart des Français n'ont découvert l’existence de cette étonnante théorie qu’à l’occasion du débat sur le mariage homosexuel. Soit un an après l’adoption, au Conseil de l’Europe, de la Convention d’Istanbul contre les "violences de genre", qui consacrait la version la plus radicale de cette théorie.
Comment une prise de pouvoir aussi massive a-t-elle pu se réaliser de manière subreptice ? Quel est l’empire réel du "genre" sur le droit, en France et en Europe ? Quels sont les fondements et les objectifs ultimes de l’idéologie du genre ?
Telles sont les questions sur lesquelles Drieu Godefridi est venu nous entretenir.
Le féminisme apparaît à bien des égards comme une des manifestations les plus radicales de l'individualisme moderne. En refusant l'idée de vocations différenciées pour les hommes et les femmes, –idée présente dans toute civilisation–, il veut chasser la nature de l'un de ses derniers bastions.
Stéphane Blanchonnet défend la thèse d'une nécessaire complémentarité entre les sexes qui a pour corollaire la reconnaissance des différences naturelles.
Le journaliste et essayiste Eric Zemmour relate la baisse de niveau du comique française depuis les années 50 jusqu'à nos jours.
Dans la tradition française, le comique se veut toujours le reflet d'un certain ordre social. De la fin du monde paysan avec Fernand Raynaud aux idées de Mai 68 avec Coluche, les comiques relfetent les enjeux de l'époque, tout comme Molière et ses commédies nous révèlent les crispations et tabous du XVIIe siècle.
A l'heure où l'idéologie du politiquement correct a gagné les média et l'opinion publique, le comique a logiquement pris la forme polissée, soumise et médiocre que l'on connait.