Un parcours politique mouvementé. Avec François-Marin Fleutot sur Radio Samovar.


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12.2012

Une émission où l'historien François-Marin Fleutot revient sur son parcours, qui l'a mené de l'Action Française à la Nouvelle Action Royaliste, à travers les luttes politiques de mai 1968 jusqu'à la fin du XXe siècle.
À l'occasion, il lève le voile sur l'histoire encore trop méconnue des mouvements politiques de droite et de gauche et de leurs relations houleuses et paradoxales dans le dernier quart du XXe siècle en France, en bousculant un certain nombre d'idées reçues.
Dans la seconde partie de l'entretien, François-Marin Fleutot nous entraîne plus loin dans le temps, non pas tant à la découverte du principe et du sentiment royaliste qu'à celle de l'histoire de France.

Un entretien mené par Olivier François et Laurent Cantamessi.

Gilets Jaunes, bilan d'étape. Avec Yannick Jaffré pour Stratpol.


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01.03.2019

Le publiciste Yannick Jaffré nous propose de prendre du recul sur le mouvement des Gilets Jaunes en analysant les stratégies du pouvoir pour étouffer ce mouvement social et les réponses qui doivent y être apportées.
Du mépris voltairien des élites du régime macronien au parasitisme de l'extrême-gauche en passant par la légitimité charismatique (au sens de Max Weber) incarnée par ce mouvement, c'est de la mission historique des Gilets Jaunes et des évolutions à venir dont il est ici question.

Un entretien mené par Xavier Moreau.

Les Gilets Jaunes et la recomposition du politique. Avec David L'Epée pour l'Action Française à Lyon.


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05.03.2019

Alors que le mouvement des Gilets Jaunes semble s'être inscrit dans la durée, l'essayiste et journaliste suisse David L'Epée nous donne son avis sur l'état du mouvement social, ses perspectives et ses effets concrets de transversalité politique.

Islamistes, fascistes, antifas : tous mondialistes ! Avec Lucien Cerise pour Factuelle 66 à Ille-Sur-Têt.


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2018

Depuis des siècles, les guerres entre peuples et les nations servent de paravent à un projet beaucoup plus discret conduit par des cercles dirigeants et visant à l'élaboration d'un Nouvel Ordre Mondial politiquement unifié.
Dans le cadre de ce combat, les "basses-oeuvres" locales sont déléguées à des fractions politiques et religieuses instrumentalisées, attirant chacune un profil psychologique bien défini : le jeune romantique-révolutionnaire.
De l'extrême-droite ukrainienne aux djihadistes étrangers de l'état islamique en passant par l'extrême-gauche antifasciste du Rojava, ce sont toujours les mêmes qui sont manipulés et mis au service d'un agenda géopolitique qui les dépasse, manifestement...

Le militantisme et la pensée. Avec David L'Epée à L’Heure la plus sombre sur ERFM.


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21.11.2016

Pour ce 55ème numéro de "L’Heure la plus sombre", Vincent Lapierre reçoit le penseur et militant suisse David L'Epée.

 - 00'00 : Introduction
 - 00'54 : Pourquoi "L'Epée" ?
 - 02'04 : Le parcours de David
 - 07'20 : Qu'est-ce que le socialisme ?
 - 11'45 : Le capitalisme et la démocratie
 - 15'37 : La figure de Robespierre
 - 20'20 : La France vue par un Suisse
 - 22'50 : République et franc-maçonnerie
 - 27'30 : La synthèse du national et du social ?
 - 32'00 : La reductio Ad Hitlerum ne fonctionne plus
 - 33'35 : L'élection de Trump
 - 41'50 : Pour un retour à l'État-nation
 - 44'30 : La République enracinée et le modèle Chávez
 - 47'50 : Où retrouver David L’Epée ?

De quoi Mai 68 est-il le nom ? Avec Robert Steuckers et Jean-Michel Vernochet pour E&R à Lille.


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28.04.2018

Mai 68 fut une véritable révolution et non un chahut d'étudiants. Une révolution mondiale qui à, l'opposé de 1917, a pleinement réussi et vu le triomphe posthume de Trotsky. À savoir l'échec du marxisme-léninisme qui avait érigé la classe ouvrière en idole messianique. Le joli mois de Mai consacra, lui, les théories freudo-marxistes d'Herbert Marcuse et ultra libérales de Milton Friedman, les Écoles de Francfort et de Chicago s'étant combinées pour former un mélange détonnant et changer la face du monde.
Les minorités agissantes devinrent les forces subversives porteuses de l'assomption eschatologique. Le messianisme révolutionnaire n'a en vérité jamais visé l'émancipation des hommes, mais uniquement la destruction de l'ordre existant. La révolution libérale-libertaire, elle, conduit à l'élimination des classes laborieuses par le déclassement et le chômage de masse.
Cinquante ans après, les protagonistes de l'émeute soixante-huitarde, trotskistes et maoïstes, sont devenus les grands passeurs de l'hédonisme californien, se faisant les agents les plus actifs de l'américanisation du vieux continent et au-delà, de sa tiers-mondisation. Ils furent aussi généralement d'ardents promoteurs idéologiques des guerres destinées, au nom de la Démocratie et des Droits de l'Homme, à diffuser le monothéisme du marché, nouvelle religion annonciatrice d'une gouvernance mondiale en progestation assistée. Tous ou presque occupent aujourd'hui des postes de contrôle politiques, culturels, universitaires, médiatiques d'où ils ont avec succès engagé la grande mutation du paradigme sociétal et culturel du monde occidental. Soit la négation absolue de toutes les références métaphysiques ayant servi, jusqu'à ce jour, de base à la civilisation.

Le Trotskisme dégénéré. Avec Patrick Gofman pour Fréquence Camisole sur Radio Libertés.


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26.01.2018

Depuis 1938, le trotskisme, dans ses mille et une chapelles, se présente comme la direction alternative du prolétariat révolutionnaire mondial.
La disparition du pouvoir soviétique, l'effondrement électoral et moral du PCF devrait donc ouvrir un boulevard aux trotskistes ? Eh bien, non. Les remous de l'immense naufrage stalinien entraînent vers le fond les frêles esquifs de son opposition de gauche.
Patrick Gofman, lui-même trotsko-lambertiste de 1967 à 1979, nous parle avec précision, humour et cruauté, des dégénérescences parallèles des staliniens et des stalinains, leur choc fatal avec l'iceberg de l'Histoire, leurs derniers gargouillis dans l'eau glaciale.

RAF : guerilla urbaine en Europe occidentale. Avec Anne Steiner et Loïc Debray sur Radio Libertaire.


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2006

En 1972, alors que la jeunesse occidentale poursuit sa mobilisation contre la guerre du Viêtnam, des bombes explosent aux quartiers généraux américains de Francfort et Heidelberg. Des soldats sont tués et des ordinateurs chargés d'assurer la logistique de l'armée américaine au Viêtnam sont détruits.
Pour la première fois, un groupe de lutte armée, la RAF, affirme qu'il ne représente que lui-même, qu'il est sujet révolutionnaire. Il attaque l'impérialisme au cœur même des métropoles, en Allemagne fédérale. Pour les militants de la Fraction armée rouge, le mot d'ordre du mouvement étudiant, "Il faut lutter ici et maintenant", est devenu une prescription éthique qu'ils ont assumée jusqu'en prison, dans les conditions les plus dures.
D'autres attentats suivront, contre des juges, des policiers. En 1977, le groupe prend en otage le chef du patronat allemand, un ancien SS chargé de hautes responsabilités sous le Troisième Reich.
Dans l'histoire qu'ils nous racontent, Anne Steiner et Loïc Debray ont accordé une place déterminante aux écrits de la RAF et aux enjeux qu'ils sous-tendent car c'est avant tout la production théorique du groupe qui éclaire le mieux sa cohérence et sa singularité.

Émission "Offensive sonore".