Une analyse critique d’un porte-voix des idées communes au populisme de gauche et au populisme d'extrême-droite, Étienne Chouard, notamment de son populisme transversal, de son confusionnisme, de son conspirationnisme, de son démocratisme-citoyenniste et de son "anti-impérialisme".
En effet, le "populisme transerversal" peut être compris comme une idéologie s’adressant en même temps aux populistes de gauche (Mélenchon) et aux populistes d’extrême-droite (Le Pen) à partir de leurs thèmes communs (patriotisme, souverainisme, anti-finance, etc.). Le populisme de gauche, lui, s’adresse en partie, mais en partie seulement (contrairement au populisme transversal), aux populistes d’extrême-droite (à l’exclusion des thèmes d’extrême-droite). Le populisme d’extrême-droite, réciproquement, s’adresse en partie, mais en partie seulement (à l’exclusion des thèmes de gauche), aux populistes de gauche.
Cette série d'émissions animée par Paul-Marie Couteaux nous emmène à la découverte de la personnalité d'Alain de Benoist.
C’est l'occasion de découvrir les passions, les souvenirs et les éléments fondateurs de sa vie pour mieux comprendre son oeuvre.
Volontairement intimiste, elles sont enregistrées in situ, là où ce personnage hors du commun trouve ses forces et son inspiration.
Cette émission entend analyser l'antisémitisme d'extrême-droite comme un anticapitalisme tronqué qui ne critique que la seule finance (souvent au nom du travail, de l'industrie, de l'État et/ou de la nation/race) pour la lier aux "Juifs" qui en seraint l'incarnation "maléfique", "cosmopolite", et "dominatrice". Cet anticapitalisme tronqué se retrouve aujourd'hui chez des personnalités comme Alain Soral ou Francis Cousin.
Cet anticapitalisme tronqué est également souvent mélangé à un anti-judaïsme classique (néo-païen ou chrétien).
Pour comprendre cette résurgence qui se diffuse massivement sur Internet, une généalogie philosophique sera entreprise en s'intéressant aux grandes figures de l'antisémitisme d'extrême-droite "germanique", soit Hegel, Nietzsche et Heidegger.
Qui sont les adversaires désignés des "chéquards", des "ventrus", des "cumulards" ? Veulent-ils abolir le régime parlementaire ou le réformer ? Jean Garrigues et Jean-Claude Caron interrogent ce qui donne corps à l'antiparlementarisme de la Restauration à nos jours.
Qu'il soit d'extrême gauche ou d'extrême droite, voire qu'il provienne des députés eux-mêmes, il est à la fois plastique et composée d'invariants : démocratie directe, pouvoir de la rue...
Ce registre appartient-il à un passé révolu ou résonne-t-il avec le temps présent ?
Passage en revue de la période des années de plomb en Italie, avec un de ses acteurs, Gabriele Adinolfi.
La réflexion s'oriente sur le sens à donner à ces événements, autant dans la compréhension des grands bouleversements de la deuxième partie du XXe siècle en Europe que dans le déchiffrage des stratégies de la tension aujourd'hui à l'oeuvre.
Depuis les élans du Romantisme jusqu'au renouveau de la littérature dialectale, en passant par les grandes fêtes du Millénaire de 1911, ils furent nombreux les poètes normands qui célébrèrent les Vikings et ces "drakkars" qu'il conviendrait, à en croire les savants, de renommer snekkars ou esnèques.
De leurs vers, écrits dans le style d'une époque littéraire aux reflets d'incendies, devait naître ce que l'on a appelé "le mythe nordique", c'est-à-dire non pas une fantasmagorie, mais la prise de conscience d'une réalité identitaire, originale entre toutes.
Jean Mabire nous conte la naissance de ce mythe recent et dresse le portrait de plusieurs des écrivains qui y ont contribué. On peut entendre, au loin, le fracas des épées, le tumulte des vagues, l'appel des Walkyries et ce chant profond venu du Nord sur "la route des cygnes".
Les paroles du dieu Odin rassemblent-elles encore le peuple vivant sur cette terre normande, dont le premier duc Rolf le Marcheur, dit Rollon, avait affirmé à ses compagnons scandinaves, Norvégiens et Danois : "Nous en resterons maîtres et seigneurs" ?