Vive le populisme ! Avec Antoine Chollet au Club 44 à la Chaux-de-Fond.


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29.09.2011

Comment défendre aujourd’hui la démocratie directe en Suisse, sans immédiatement passer pour un populiste obtus, fourrier des idées et du programme de l’UDC et aveugle aux diverses manipulations subies par un peuple idéalisé ?
À partir de son livre "Défendre la démocratie directe", Antoine Chollet tente l’exercice en rappelant quelques-uns des principes fondateurs de la démocratie : la souveraineté populaire, l’égalité entre citoyens et l’autonomie comme projet. En effet, on ne doit jamais oublier que la démocratie est au moins autant une pensée qu’une pratique.
Sont évoquées également les réalités politiques suisses passées et présentes, les conditions d’exercice de la démocratie, les dangers qui la menacent et les moyens de la pérenniser. 
Dans ce débat où ne semblent aujourd’hui s’affronter que les thuriféraires d’un peuple "qui a toujours raison" et les membres d’une élite éclairée et sage, il est important de montrer qui ni les uns ni les autres ne défendent la démocratie pour ce qu’elle est vraiment: un régime certes incertain et risqué, mais pourtant seul capable de préserver la liberté de chacun et de tous.

Europe-marché ou Europe-puissance ? Avec Eric Maulin, Françoise Bonardel, Gérard Dussouy, Magali Pernin, Paul-Marie Couteaux, Pierre Le Vigan et Alain de Benoist au Colloque d'Éléments.


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26.04.2014

L'Union européenne est en crise.
Une crise identitaire avant d’être institutionnelle ou économique. Les résultats des élections européennes du 22 mai dernier l'ont une nouvelle fois montré. Le club d'épiciers baptisé "Union européenne" aura réussi le tour de force de transformer l'Europe en cauchemar pour ses peuples.
Les intervenants du colloque "Europe marché ou Europe puissance" réunis par la revue Éléments ont, chacun à leur manière, pointé les menaces de cette construction européenne, menée en dépit du bon sens, obsédée par les valeurs universalistes qui au bout du compte la nie.
Au terme de ce colloque qui a vu des personnalités d'horizons différents prendre la parole, le mot d'ordre général était : "Pour l'Europe, contre Bruxelles".

Europe Mad Max. Avec Bernard Wicht sur Méridien Zéro.


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27.09.2013

Bernard Wicht propose une réflexion originale sur le sens de l'histoire européenne et sur le devenir de nos sociétés.
Il observe de près le rôle que les guerres ont menées dans le développement de nos états modernes.
C'est ainsi que son dernier livre a comme sujet central la nation de citoyen-soldat, alors que les armées nationales sont en train de disparaître/ont disparu dans la plupart des pays d'Europe. 
Apparu sur le devant de la scène avec la Révolution française, le citoyen-soldat est le reflet de la souveraineté populaire et nationale, l'expression de l'idée républicaine que le pouvoir n'appartient pas principalement à l'Etat mais aux citoyens. Sa disparition progressive aujourd'hui signifierait-elle alors une éclipse de la démocratie ? 
Nous ne sommes plus en 1789, ni non plus à l'âge des révolutions et des idéologies. C'est plutôt le chaos qui caractérise notre époque, avec le déclin de l'Etat moderne, l'atomisation du corps social et la fin de l'idéal national. 
Par conséquent, s'interroger sur le citoyen-soldat à l'heure actuelle, c'est se demander quelle "cause" défendre de nos jours alors que les maîtres mots sont sécurité et risque zéro.

La Suisse, nation fêlée ! Avec Antoine Chollet au Club 44 à la Chaux-de-Fond.


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01.06.2006

Antoine Cholet s’interroge sur l’identité politique de la Suisse : est-elle une nation ? C'est donc à une enquête que nous sommes ici conviés.
Le conférencier commence par définir son concept de la nation, qu'il articule autour de quatre éléments: un état centralisé, un territoire, une histoire et un peuple.
De cette définition naît l'ambiguité : il manque en effet ces quatre éléments -dans leur plénitude- à la Suisse. En fait d’état centralisé, on trouve plutôt un pouvoir central faible, débordé à la fois par des cantons ayant conservé de nombreuses prérogatives et par des associations privées redoutablement efficaces. Son territoire n’est que le résultat hasardeux de traités d’entraide successifs ; son histoire est marquée par la désunion et les guerres; quant au peuple suisse, il faut avoir une imagination fertile pour en concevoir concrètement l’existence. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé de combler cette "fêlure nationale" en édifiant des mythes politiques rassembleurs, parmi lesquels la neutralité armée, le consensus, le fédéralisme ou la démocratie. Mais force est de constater que cette mythologie tourne parfois à vide…
En confrontant, sans langue de bois, la Suisse au concept de nation, Antoine Cholet démontre les limites d’une telle perspective. Mais ce n'est pas pour considérer cette "fêlure nationale" comme un problème, mais plutôt comme une chance pour le pays de dépasser une construction nationaliste insatisfaisante.

Le libéralisme : principes et critiques. Avec Alain de Benoist pour le cercle Henri Lagrange.


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05.2014

Alain de Benoist revient sur la généalogie du libéralisme, une idéologie qui se forme au XVIIIe siècle mais qui tire sa substance du nominalisme.
Un entretien passionnant et très pédagogique.

La recolonisation de l'Algérie. Avec Lounis Aggoun sur Darna Television.


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09.06.2010

En 1962, une nouvelle forme de colonisation commence en Algérie, qui conserve les aspects les plus sombres de la précédente. La révolution à peine née, débute l’élimination des dirigeants de valeur, compétents et intègres : une petite clique d’officiers profite de la confusion de la guerre pour s’emparer graduellement du pouvoir. D’éliminations politiques en assassinats, se concentre au sommet de l’État ce que le pays nourrit de plus néfaste. Aux deux bouts de la chaîne, en amont et en aval de la spoliation à grande échelle, émerge un homme, Larbi Belkheir, l’un des architectes de la confiscation du pouvoir en 1962, et le promoteur en 1999 du régime présidé par Bouteflika.
En décidant d’envahir l’Algérie, la France a-t-elle apporté Les Lumières ou l’incendie ? La colonisation a-t-elle eu un caractère positif ou génocidaire ? De Gaulle a-t-il offert l’Indépendance ou plongé le pays dans un cauchemar dont celui-ci n’arrive pas à sortir ? Boumediene a-t-il succombé à une mort naturelle ou fut-il empoisonné ? Le pouvoir qui lui succéda était-il souverain ou contrôlé en sous-main par un "clan français" derrière Chadli ? L’assassinat d’Ali Mécili s’est-il accompli en dépit des forces de l’ordre dirigées par Charles Pasqua ? Quel rôle la France a-t-elle joué lors de la descente aux enfers de l’Algérie des années 1990 ? Le terrorisme islamiste est-il, comme le présentent les médias, un fléau menaçant l’Algérie de talibanisation ? Qui sont les véritables maîtres de l’Algérie ?
C'est à ces questions que Lounis Aggoun répond sans peur de briser les tabous, en dévoilant certains des aspects les plus noirs de la relation entre la France et l'Algérie.

Marx et la Nation. Avec Denis Collin au Local.


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19.12.2009

Le marxisme traditionnel postule l'opposition entre prolétaires et capitalistes, opposition qui recoupe une opposition largement plus large entre les "grands" et le "peuple" qui se cristallise souvent sur la question de la nation pensée, à tort ou à raison, comme point de résistance à un capitalisme globalisé.
Or cette question est le point aveugle de la gauche, passée de l'internationalisme - qui suppose des nations - à un mondialisme branché parfaitement adapté à la nouvelle classe capitaliste transnationale.
Denis Collin revient aux sources en explicitant la pensée de Marx sur l'Etat et la Nation, dans le cadre historique de la lutte des classes.

De la révolution contre le capital à l'Etat de la contre-révolution. Avec Jean-Jacques Marie, Jean-Paul Depretto et Eric Sevault à Toulouse.


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03.12.2011

Comment comprendre la dérive totalitaire du système soviétique ? Quelles furent les forces qui s'opposèrent, au sein de la révolution, à la dérive autocratique de l'URSS ?

Première session du cycle de conférences-débats "État et Capital" organisé par le collectif Smolny.