Communautés vitales, ce que nous apprend l'écologie. Avec Laurent Ozon chez Academia Christiana.


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18.08.2021

Les capacités de décision, de raconter et d'agir ont progressivement été transférées de la communauté de proximité à l'État, puis de l'État au marché : ce processus est encore et toujours la tendance lourde de nos sociétés actuelles.
Laurent Ozon, intellectuel, ancien homme politique et chef d'entreprise, est l'un des théoriciens en France d'une écologie dite "profonde", en rupture avec les environnementalistes et le mouvement contre-culturel français dominant chez les Verts. Il promeut la relocalisation des activités humaines pour compenser les ravages causés par la mondialisation et l'étatisation et nous invite à ne pas négliger les apports de l'écologie dans la tentative de compréhension des crises auxquelles nous devons faire face et des combats que nous allons mener.

Polémologie de la culture. Avec Laurent Ozon sur Telegram.


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2021

Ces enregistrements sont issus du fil audio Telegram de Laurent Ozon couvrant l'année 2021. Nous les publions avec son autorisation.
Pour retrouver ses publications depuis le début de l'année 2022, abonnez-vous à son espace via l'adresse suivante : www.ozoncanalaudio.org

Critique de la collapsologie. Avec Benoit Bohy-Bunel pour la Maison du Savoir.


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2021

Et si la collapsologie, développée entre autres par Pablo Servigne et Gauthier Chapelle, au lieu de penser un effondrement du capitalisme, permettait plutôt d'en imaginer la survie après l’effondrement ?
C'est la thèse critique que nous propose Benoît Bohy-Bunel en décortiquant, à partir des acquis théoriques de la critique de la valeur, les trois ouvrages Comment tout peut s'effondrer, Une autre fin du monde est possible et L'entraide, une autre loi de la jungle.
Au lieu de mettre en avant des techniques pour bien vivre la crise qui se profile devant nous et se préparer à la fin du monde, un vrai travail de critique social devrait au contraire chercher à dénoncer la fin du monde quotidienne et pouuser à s'en sortir.

Coronavirus, crise écologique et capitalisme. Avec Armel Campagne et Tim sur Radio Libertaire.


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2021

C'est en partant du livre d'Andreas Malm La chauve-souris et le capital. Stratégie pour l'urgence chronique (La Fabrique, 2020) que les deux intervenants nous conduisent aux racines du capitalisme producteur de dérèglement climatique et de pandémies.
Après une analyse des racines capitalistes (déforestation, urbanisation, mondialisation) des pandémies contemporaines (coronavirus, SIDA, choléra) via l'échange écologique inégal global et ses conséquences, ce sont les propositions d'action léninistes de Malm qui sont discutées et critiquées, en contraste avec celles de Jason Moore, éco-marxiste post-dualiste.
L'affirmation de l'État comme moyen d'action collective écologiste est-elle indépassable ?

Émission "Sortir du capitalisme".

Béton, arme de construction massive du capitalisme. Avec Anselm Jappe pour Espaces Marx.


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02.12.2020

Le béton incarne la logique capitaliste. Il est le côté concret de l'abstraction marchande. Comme elle, il annule toutes les différences et est à peu près toujours le même. Produit de manière industrielle et en quantité astronomique, avec des conséquences écologiques et sanitaires désastreuses, il a étendu son emprise au monde entier en assassinant les architectures traditionnelles et en homogénéisant par sa présence tous les lieux. Monotonie du matériau, monotonie des constru­ctions que l'on bâtit en série selon quelques modèles de base, à la durée de vie fortement limitée, conformément au règne de l'obsolescence programmée. En transformant définitivement le bâtiment en marchandise, ce matériau contribue à créer un monde où nous ne nous retrouvons plus nous-mêmes.
Raison pour laquelle il fallait en retracer l’histoire ; rappeler les desseins de ses nombreux zélateurs – de toutes tendances idéologiques – et les réserves de ses quelques détracteurs ; dénoncer les catastrophes qu'il engendre sur bien des plans ; révéler le rôle qu'il a joué dans la perte des savoir-faire et dans le déclin de l'artisanat ; enfin démontrer comment ce matériau s'inscrit dans la logique de la valeur et du travail abstrait.
Cette critique implacable du béton, illustrée par de nombreux exemples, est aussi – et peut-être avant tout – celle de l'architecture moderne et de l'urbanisme contemporain.

Soral répond sur ERFM !


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2021

Après deux ans de questions-réponses en vidéo sur ERTV, l'émission Soral répond revient sous un nouveau format sur ERFM, la radio en ligne et en continu d'Égalité & Réconciliation.
Le principe : les auditeurs qui le souhaitent posent leurs questions sur le répondeur du polémiste qui choisit ensuite les meilleures et y répond.

Le philosophe et la cabane. Avec Bruce Bégout pour les Journées nationales de l'architecture à Nègrepelisse.


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17.10.2020

C'est à partir de Diogène, Thoreau, Heidegger et Tiberghien que Bruce Bégout nous invite à interroger la place qu'occupe la cabane dans le rapport que le philosophe noue avec la pensée.
Si, lorsqu'on évoque la cabane, sa relation avec la nature semble évidente, elle peut aussi faire figure de site dévolu à la réflexion, méditation et contemplation.
Il se pourrait également que la révélation la plus cruciale de l'expérience de la cabane ne soit pas celle de l'espace alentour mais du temps, de la contingence et de la périssabilité de toutes choses.

L'antispécisme : la fraude en espèce. Avec François Gerlotto et Samuel Bon pour la Nouvelle Action Royaliste.


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02.06.2021

L'antispécisme, a priori si sympathique venant défendre des animaux qui souffrent de conditions d'élevage atroces, est en réalité une idéologie profondément nihiliste. En refusant à "l'animal humain" toute particularité et en faisant des animaux un groupe victime, à l'égal des races, genres, sexes, colonisés et esclaves, il aboutit à l'élimination systématique de toute organisation sociale chez l'homme. Particulièrement dévastateur, il détruit aussi le monde animal, puisqu'il ne considère que l'individu, en lui déniant toute interaction avec son environnement. En toute logique l'antispécisme combat l'écologie qui, au contraire, se préoccupe de cet environnement.
Paradoxalement, il collabore sans réticence avec le pire de l'agro-industrie – celle-là même qui a développé l'élevage industriel - qui a trouvé dans cette idéologie et son expression, le véganisme, un moyen de confisquer l'agriculture mondiale en imposant la consommation exclusive d'aliments industriels de synthèse.