Un débat courtois entre deux visions du monde radicalement opposées.
D'un côté, Michel Drac nous appelle à constater l'état de décomposition avancée du cadavre de l'économie occidentale, alors que Georges Lane continue à soutenir que les fondamentaux du capitalisme entrepreneurial peuvent régénérer notre environnement économique.
Chacun se fera son jugement.
L'Europe est en crise.
Mais quelle en est la cause ? Et quelles actions prioritaires devrions-nous entreprendre pour commencer à inverser la tendance ?
Doit-on d'abord mettre en place des lois garantissant nos modes de vie contre les revendications de populations étrangères à notre histoire (Oskar Freysinger et l'initiative contre les minarets) ? Ou doit-on pointer du doigt les réseaux sontenant les politique néolibérales destructrices de nos écnomies et appelant une telle immigration massive (travail d'Alain Soral) ?
Le propos de Vincent Coussedière vise une réhabilitation, non seulement du populisme, mais du peuple lui-même.
Le mépris du populisme et l’incapacité dans laquelle nous sommes de le penser viennent de ce que nous ne savons même plus ce qu’est un peuple politique.
Il ne s’agit pourtant pas d’idéaliser le peuple ! Il s’agit de dire qu’il n’y a pas de politique sans peuple, ni de peuple sans politique. Il s’agit de montrer comment, depuis de Gaulle, nos gouvernants sont devenus progressivement des administrateurs, l’administration des choses s’étant substituée au gouvernement des hommes.
Le travail mené par Michel Desmurget est une synthèse de tous les travaux menés sur les effets de la télévisions depuis 40 ans.
Le résultat est sans appel : la télévision participe de la baisse générale du niveau intellectuel, du relachement des moeurs et augmente les problèmes de santé.
Un document à connaître lorsqu'on sait que les français passent en moyenne plus de 3h30 par jour devant le petit écran...
Yvan Blot et Etienne Chouard débattent de la réalité du gouvernement représentatif, des mécanismes institutionnels en place, de leur évolution souhaitable pour l'institution d'un système politique démocratique et des expériences historiques de démocratie directe. L'échange est intéressant dans le sens où Yvan Blot se déclare volontiers libéral, de droite, alors qu'Etienne Chouard se reconnait davantage comme l'héritier d'une tradition classiquement étiquettée aujourd'hui à "gauche".