L'impossible entrée dans la vie. Avec Marcel Gauchet au CEPPECS à Bruxelles.


(0)
1644 Vues
0 commentaire
13.01.2007

La pathologie typique de l’ancien mode d’institution était la névrose, l’intériorisation de l’interdit, la constitution de soi autour de l’autorépression.
La rançon caractéristique du nouveau, c’est l’impossible entrée dans la vie. Son trouble emblématique, ce n’est plus le déchirement intérieur, mais l’interminable chemin vers soi-même.

Filiation : suis-je fils de papa ou fils à maman ? Et les filles ? Avec Charles Melman à l'Association pour la Psychanalyse dans les Lieux de Soins et la Cité.


(0)
1397 Vues
0 commentaire
06.03.2010

En utilisant les outils de la psychanalyse lacanienne, Charles Melman nous livre une réflexion personnelle sur l'évolution de la filiation dans un monde qui rejette toujours plus la figure qui en structurait classiquement l'oedipe : le Père.

Abécédaire philosophique. Avec Dominique Pagani pour l'Université Populaire de Saint-Dizier.


(0)
2340 Vues
0 commentaire
15.11.2014

"Philosophie de la lettre à l'esprit", un abécédaire de l'Université populaire de Saint-Dizier avec le philosophe Dominique Pagani. Réponse à Gilles Deleuze et voyage philosophique depuis la Grèce d'Antigone jusqu'aux contradictions de notre monde d'aujourd'hui.

Filiation : resterons-nous les enfants de quelqu'un ? Avec Jean-Pierre Lebrun à l'Association pour la Psychanalyse dans les Lieux de Soins et la Cité à Montpellier.


(0)
1127 Vues
0 commentaire
06.03.2010

Pour chaque enfant, c'est la famille conjugale qui est le lieu de l'humanisation. Les fonctions de la mère et du père restent différenciées et asymétriques même si, aujourd'hui, le mot de parentalité laisse souvent entendre le contraire : la mère est le premier autre, le père intervient en deuxième, et il s'agit pour lui d'inverser la prévalence naturelle donnée à la mère, non pas à son profit - comme le voulait souvent le patriarcat - mais au profit de l'inscription de l'enfant dans le langage, capacité qui définit notre espèce. 
La parentalité est alors l'indice d'une défense inédite contre le sexuel. La société néolibérale du tout possible prétend se débarrasser de la dissymétrie entre père et mère. Elle ne s'aperçoit pas qu'elle rend ainsi plus difficile le travail d'humanisation que la génération du dessus assume à l'égard de celle qui suit. 
S'en suivent des conséquences cliniques qui méritent d'être identifiées...

Les écrans et la jeunesse. Avec Bernard Stiegler à Angoulême.


(0)
1703 Vues
0 commentaire
13.12.2011

Récemment, dans un article qui n'hésitait pas à affirmer que "la télévision tue", le journal Le Monde se référait à une étude menée par Frederick Zimmerman et Dimitri Christakis, pédiatres de l'université de Washington, qui ont établi un lien direct entre consommation précoce d'images animées et déficit attentionnel, mettant en évidence que la synaptogenèse des cerveaux infantiles était modifiée par le rapport aux images animées.
En France, les enfants passent plus de trois heures et demi par jour devant leurs écrans, soit plus de 1 200 heures par an à regarder la télévision, à surfer sur Internet, à jouer sur leur console ou à envoyer des SMS, contre 900 heures sur les bancs de l'école.
L'objet de la conférence est de réfléchir au devenir des jeunes générations dans notre société marchande et mondialisée, particulièrement face aux écrans.

La bêtise et le néoliberalisme. Avec Jean-Pierre Lebrun au Musée des Beaux-Arts d'Angers.


(0)
1598 Vues
0 commentaire
14.03.2013

Notre époque néolibérale semble avoir pour projet de détruire toute limites d'ordre symbolique, qui se trouvent pourtant au fondement du processus d'hominisation.
Sommes-nous alors tous en train de devenir bête ?
Le psychanalyste Jean-Pierre Lebrun nous présente sa réflexion sur l’évolution du rapport à l’autorité chez l’individu dans notre culture postmoderne.

L'effondrement de l'école. Avec Jean-Paul Brighelli au Cercle Aristote.


(0)
1562 Vues
0 commentaire
08.12.2014

Jean-Paul Brighelli dresse le constat impitoyable d'une faillite générale de l'école française, malgré les pseudo-réformes entreprises – ou à cause d'elles.
Venu au pouvoir avec un pseudo-projet de refondation, le gouvernement socialiste a achevé le désastre initié dans les années 1990.
Une faillite voulue, conforme aux engagements européens d'une France à bout d'école comme on est à bout de souffle. Faillite de la formation des enseignants — quand on en trouve encore. Elèves ou professeurs, c'est encore et toujours Mozart qu'on assassine, en privilégiant un "socle" dont les ambitions sont chaque année revues à la baisse — et les résultats flamboyants d'un Bac qui ne veut plus rien dire sont, sans paradoxe, l'attestation la plus exemplaire de la faillite du système. Ce n'est que par un redressement national exemplaire que l'on redonnera à l'Ecole l'éclat qui fut le sien, et que l'on formera les générations futures.
Ce sont prioritairement les plus pauvres qui paient le plus cher. Loin de les pousser au plus haut de leurs capacités, on ne leur donne même plus les bases qui leur permettraient de comprendre qu'on les sacrifie.
Mais Brighelli ne fait pas que dénoncer, il propose un ensemble de solutions pour redonner du sens à l'Éducation nationale : abandon de la théorie des 80 % d'une tranche d'âge ayant le bac, retour à l'examen d'entrée en 6ème pour valider les acquis (lecture, écriture, calcul), valorisation du travail des profs par la revalorisation de leur salaire, développement des bourses d'études (mais maintien de celles-ci en fonction des résultats de l'élève), et défense d'une absolue laïcité.
L'Ecole saura-t-elle se réinventer avant le dépot de bilan ?

Pierre Gripari reçu chez Jacques Chancel sur France Inter.


(0)
1422 Vues
0 commentaire
30.11.1978

Une conversation avec Pierre Gripari, sur sa vie d'écrivain et son oeuvre.

Emission "Radioscopie".