Une émission se proposant de revenir sur l'histoire de France et de distinguer les événements réels des mythes qui peuplent son roman national.
Des gaulois à Clovis, d'Etienne Marcel à l'émergence du sentiment national avec Jeanne d'Arc jusqu'aux temps des révolutions nationales, Alain Benajam corrige les contre-vérités et nous apprends à aimer la longue histoire de notre pays, la France.
L’oeuvre d’Alexandre Douguine nous invite à la fois à un dépassement des trois idées politiques caduques que sont le libéralisme, le socialisme et le fascisme, à une réflexion géopolitique sur la théorie des grands espaces et à une tentative de transposition politique de la pensée métaphysique d’Heidegger.
Ces réflexions d’un penseur majeur de la Russie contemporaine peuvent-elles et doivent-elles inspirer les nationalistes français ?
Après examen de notre histoire politique européenne, on constate rapidement qu'il n'existe que deux grands modèles d'organisation politique : la nation (précédée par le royaume), et l’Empire.
Et si la forme nationale n'était qu'un produit de la modernité, fruit d'une "métaphysique de la subjectivité" ? Et si notre renouveau viendrait du principe impérial ?
C'est en tout cas ce que défend Alain de Benoist dans cette émission.
Après une courte introduction sur le thème de la chevalerie chrétienne par Constantin Parvuleso, Alexandre Douguine entame son exposé.
Celui-ci nous rappelle les devoirs envers la cité qui incombent aux chrétiens et à l'Eglise. Ces devoirs, bien que combattus par notre modernité athée n'en constituent pas moins une obligation salutaire pour les croyants ainsi que pour la société.
C'est donc à un combat que nous invite Alexandre Douguine, combat pour la vraie foi et pour la vérité au sein d'un monde déchu qui n'autorise l'expression de la religion plus que dans la sphère individuelle.
A bon entendeur...
Après l'échec du communisme réellement existant et depuis l'avènement du règne de l'individualisme, l'idée de communauté semble un rêve brisé, une attente souvent comblée par les sursauts, réflexes ou replis identitaires. Sur quelles bases politiques, juridiques et esthétiques inventer un nouveau commun des hommes ?
A l'heure de la mondialisation et du capitalisme cognitif, Antonio Negri propose le concept de "multitudes" (Spinoza) pour penser l'internationalisation des luttes. Le "peuple", par essence enraciné, renverrait à une forme de lutte dépassée par l'histoire et le développement des échanges.
Il est intéressant de remarquer la haine qu'Antonio Negri porte à la forme politique de l'état-nation. C'est un fil conducteur pour comprendre sa pensée très populaire dans les milieux alter-mondialistes.
La conférence est structurée de la manière suivante :
Partie 1. La Revolution Spirituelle.
Quatre types des hommes (les progressistes, les conservateurs, les masses, les nôtres).
L'abîme.
La liberté fatale.
Partie 2. L'Eglise d'Orient et l'Eglise d'Occident.
L'heritage imperial commun (IV-IX siècles).
L'utopie des conservateurs et slavophiles russes - le Tsar russe sur l'Europe catholique/orthodoxe (Tutchev/Soloviev).
La domination géopolitique des États-Unis est-elle constitutive d'un "empire américain" ? Faut-il comprendre les différentes formes de domination économique entre le Nord et le Sud dans les termes de l'anti-impérialisme d'autrefois ?
La question impériale ne cesse de travailler la conscience politique occidentale. Mais elle reste l'une des moins bien comprises de l'historiographie moderne.
Selon Henry Laurens, ses formulations théoriques les plus abouties sont venues des adversaires de l'impérialisme. Or leurs critiques ont souvent manqué leur cible.
C'est donc à une histoire de l'impérialisme et de ses dénonciations que nous convie l'historien au travers de cette conférence.