L'université post-moderne et les cultural studies. Avec Jean-Michel Da Pynchi à l'Université Réelle à Montpellier.


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26.06.2015

Jean-Michel Da Pynchi, professeur agrégé de philosophie, s'interroge sur l'état de l'institution universitaire à l'heure de la post-modernité : peut-on encore y enseigner quelque chose ?
Il explique en particulier comment, depuis les années 70, l'université s'est transformée : d'un lieu de centralisation du savoir, elle est devenue une entreprise libérale. C'est ainsi que les sciences sociales sont devenues le bastion des idéologies de la déconstruction, comme les fameuses "cultural studies" dont fait partie la théorie du genre.

Actualité de l'aliénation. Entretien de Francis Cousin avec Bhû.


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04.02.2016

De la question du militantisme au cas Theodore Kaczynski, de la doctrine Eurasiste à la philosophie de Spinoza, Francis Cousin répond aux nombreuses questions qui lui sont posées, dans un esprit radical, toujours animé par la recherche d'une conscience vraie.

Rencontre avec Francis Cousin à Paris.


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25.10.2015

Une discussion avec Francis Cousin où les thèmes suivants sont abordés au prisme de la philosophie insurrectionnelle de la communauté de l'être : le sacral, la religion, la Vérité, le Christ radical, le communisme primitif/supérieur, la colonisation, traduire et interpréter les Évangiles, le combat pour l'émancipation humaine, l'écologie et l'homosexualité.

Crise de la finance ou crise du capital et du travail ? Avec Anselm Jappe à Montréal.


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03.2013

La crise mondiale du crédit survenue à l'autonme 2008 aurait conforté la théorie marxiste orthodoxe d'une crise tendancielle du capitalisme : ce dernier porterait en germe sa propre faillite.
Les tenants de la "critique de la valeur" ne se satisfont pas de cette théorie, pas plus qu'ils ne se réjouissent véritablement de sa récente et apparent vérification. Car ainsi que l'exposera Anselm Jappe, la question théorique principale doit demeurer celle de l'émancipation sociale.
Or, jusqu'à preuve du contraire, la crise financière mondiale n'a nullement contribué à son progrès.
"La seule chance est celle de sortir du capitalisme industriel et de ses fondements, c'est-à-dire de la marchandise et de son fétichisme, de la valeur, de l'argent, du marché, de l'État, de la concurrence, de la Nation, du patriarcat, du travail et du narcissisme, au lieu de les aménager, de s'en emparer, de les améliorer ou de s'en servir."

Histoire d'une recherche. Avec Cornelius Castoriadis interrogé par Philippe Nemo sur France Culture.


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30.05.1983

L’œuvre de Cornelius Castoriadis offre au lecteur l’aspect d’un vaste chantier de réflexion où sont sans cesse retravaillés les mêmes matériaux. Cette pensée ne présente pas au premier abord une forme unitaire, mais offre au contraire un aspect hétérogène : l’extrême diversité des problèmes sur lesquels a réfléchi Castoriadis -le vivant, le psychisme, la société, l’histoire, la création, la politique- ainsi que l’extrême diversité de ses références peuvent dérouter.
Un retour sur son parcours personnel permet de mieux comprendre la genèse et l'unité de cette pensée foisonnante, centrée sur ce que l'on pourrait appeler l' "imaginaire radical".

La grande dévalorisation. Avec Ernst Lohoff et Norbert Trenkle à Paris.


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30.05.2014

Suite à la sortie de leur ouvrage "La Grande dévalorisation. Pourquoi la spéculation et la dette de l'Etat ne sont pas les causes de la crise", Ernst Lohoff et Norbert Trenkle se prêtent au jeu des questions/réponses afin de préciser leurs positions théoriques au sein du mouvement de la critique de la valeur.
 1. Les divergences avec Moishe Postone
 2. Les divergences avec Robert Kurz dans son double article "La substance du capital"
 3. Concept et crise du capital fictif
 4. Perspectives politiques, transformation sociale et postcapitalisme (distinction entre valeur d’usage et richesse sensible matérielle)

Quelle place pour les sciences au XXIe siècle ? Avec Olivier Rey et Etienne Klein à Tunis.


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08.04.2009

A l’aune du XVIIe siècle naissait la science dite moderne, celle initiée par Galilée. Il s’agit désormais de découvrir les lois qui régissent la nature en saisissant toujours plus finement leur langage mathématique. Dès lors, les promesses de la science modernes se veulent gigantesques, fabuleuses. Elles jurent de révéler aux hommes la réalité des hommes. Elles s’engagent même à calmer leurs tourments.
Dans la lignée de Galilée, Descartes affirmait dans le Discours de la méthode que l’homme devait devenir comme maître et possesseur de la nature.
Mais si l’objectif alors recherché était de tirer de la maîtrise technique de la nature un meilleur confort pour les hommes, il semblerait qu’il ait quelque peu dévié. Sans conteste depuis Descartes, notre emprise sur le monde s’est amplifiée de manière prodigieuse à tel point que le développement techno-scientifique s’emballe, nous donnant l’impression d’échapper à notre contrôle.
Comment comprendre le devenir de ce que nous appelons un peu rapidement "la sience" ? Ce projet philosophico-scientifique initié par Galilée et Descartes nous a-t-il mené dans une impasse ?

Les aventures du sujet moderne : société marchande et narcissisme. Séminaire d'Anselm Jappe à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales.


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2014

La société contemporaine apparaît dominée par ce que Marx a appelé le "fétichisme de la marchandise".
Mais on y observe aussi une montée du narcissisme au sens de Freud : les individus ne connaissent qu’eux-mêmes et nient la réalité extérieure.
Y-a-t-il un lien entre ces deux phénomènes ? Le narcissisme est-il le côté subjectif du fétichisme ? On y trouve toujours le vide, la négation du monde extérieur dans sa multiplicité, la reductio ad unum.
On propose ici un retour sur la naissance historique du sujet moderne dans son opposition au monde et sur le rôle du "travail abstrait" qui se représente dans la valeur marchande, ainsi que sur la dimension anthropologique et psychanalytique du problème - jusqu’aux formes extrêmes de narcissisme que sont la destructivité et la violence aveugle.

Remarque : les cours n°01, 03 et 20 n'ont pas été enregistrés.