Pierre-Yves Rougeyron, directeur de la revue Perspectives Libres et président du Cercle Aristote, aborde l'état de la France par le prisme de sa classe dirigeante. Car du point de vue politique, les élites ont joué un rôle central dans l'histoire de notre pays.
Que pouvons-nous en dire aujourd'hui alors que Macron & Cie on pris les commandes de l'appareil étatique et que de grands acteurs internationaux (les GAFA) s'ingèrent de plus en plus dans les affaires nationales ?
La guerre de 1914 fut l'événement fondateur du XXe siècle. Après avoir tué neuf millions d'hommes, cette guerre liquida les trois empires et les aristocraties qui charpentaient l'Europe.
De ce séisme, tout le reste a procédé : de terribles colères et d'immenses espoirs, la montée des utopies révolutionnaires et l'avènement de régimes nouveaux, puis une Seconde Guerre mondiale plus destructrice encore que la Première. Elle engendra le déclin de l'Europe, la décolonisation, la destruction de la sociabilité européenne, l'américanisation des moeurs, l'immigration et le terrorisme.
Après 1918, sur les décombres de l'ancienne Europe, quatre figures, le président américain Wilson, Lénine, Mussolini et Hitler ont incarné les grandes utopies du XXe siècle. Ils sont à l'origine de la lutte sans merci de quatre systèmes rivaux. De celle-ci, qui occupa une large partie du siècle, est issu le monde dans lequel nous vivons.
Émission du "Libre Journal de Bernard Lugan".
Ce colloque est une invitation à penser toutes les logiques de vassalisation auxquelles la France a récemment été confrontée.
Incurie des élites, concurrence dans le contrôle des nouvelles technologies (Internet principalement), l'Euro comme prison monnétaire, les conséquences sur le plan international d'une France qui ne peut décider librement de sa politique étrangère : toutes ces dimensions sont abordées par des intervenants spécialistes du domaine.
Une seul objectif : que la France retrouve sa souveraineté.
Pour ce cinquième numéro de Sécession, Julien Rochedy entame une réflexion plus politique et philosophique avec l'ambition, à quatre mois maintenant de l’élection présidentielle, de formuler une véritable doctrine pour la droite.
Sommaire de l'entretien :
- 0:01:00 – De quoi Hollande est-il le nom ?
- 0:22:02 – Interdiction de la fessée : dans quel libéralisme vivons-nous ?
- 0:34:25 – Quelle politique économique ?
- 0:43:41 – De l’absence d’une doctrine de droite
- 0:52:06 – Les 3 grands postulats de la gauche philosophique
- 0:58:19 – La gauche contre la Civilisation
- 1:01:57 – L’Egalité comme vertu cardinale de la gauche
- 1:09:05 – Qu’est-ce que la Civilisation ?
- 1:22:51 – La dérive de l’humanisme européen
- 1:37:02 – Michel Onfray : camarade ou salopard ?
- 1:50:59 – 2017, année charnière ?
L'analyste politique et prospectiviste Michel Drac nous propose un commentaire de l'actualité focalisé sur les tendances lourdes qui structurent l'équilibre précaire de nos sociétés.
Au menu ce mois-ci :
- Les Etats-Désunis d'Amérique
- Euro-intégration vs. euro-divergences
- Le phénomène migratoire
- La guerre hors limites
- La prolifération étatique
- La régression sociale
Dans les désordres divers qui secouent la planète, on peut à juste titre être désorienté par la variété des problèmes croissants assaillant l'humanité. Crise financière insoluble, guerres multiples de basse et haute intensité, courants migratoires modifiant profondément les traits civilisationnels des pays d'accueils et intelligences de plus en plus déstructurées favorisant l'instabilité psychologique sont autant d'éléments permettant d'entretenir un chaos constructif.
Le travail de Pierre Hillard présente une particularité : il tente d'expliquer l'esprit du mondialisme conditionnant des phénomènes politiques, économiques et spirituels variés. À partir de l'étude précise de nombreux faits historiques, il essaye de reconstituer pièce après pièce un immense puzzle planétaire et tente de cerner les causes profondes expliquant pourquoi le monde de 2017 présente des particularités propres à préparer une gouvernance mondiale.
La France n’est pas seulement en déclin : elle est aussi en pleine décomposition. Si sa puissance diminue, son essence s’altère à une vitesse plus grande encore.
Plusieurs siècles d’anthropocentrisme ont greffé en son sein une autre nation, qui la phagocyte et tente de se substituer à elle : l’Antifrance, autrement nommée République des Lumières.
Depuis deux cents ans, le camp de l’Antifrance s’attaque à l’anthropologie française dans l’espoir de pouvoir créer un nouvel Adam. La lutte entre les partisans de l’anthropologie républicaine et les partisans de l’anthropologie française est sans merci.
Suite à la révolution de 1944, la partie semblait définitivement terminée. Mais les désastres engendrés par le mondialisme et la formation, grâce à internet, d’une nouvelle opinion publique, viennent bouleverser la donne...