Sans un sursaut spirituel qui donnerait les moyens au peuple français de renouer avec son héritage, il semble difficile d'envisager un avenir à la France.
C'est autour de cette thématique que le survivaliste suisse bien connu Piero San Giorgio interroge Adrien Abauzit, avocat et conférencier, sur l'état et l'avenir du corps social français.
Le manque de réaction de nos sociétés face à la dégradation économique peut être imputé au niveau élevé de confort sur lequel nous reposons. En effet, la génération précédente semblait avoir trouvé toutes les solutions : plein emploi, hausse du niveau de vie, apogée du keynésianisme, paix sur le continent.
Mais aujourd’hui, le comportement de nos dirigeants en pleine crise paraît ahurissant : sauver l’euro reste leur obsession. Qu’est-ce qui pourrait expliquer cette incompétence ?
Emmanuel Todd est l’invité de Paul Jorion à la chaire Stewardship of Finance.
Des démocrates athéniens à Montesquieu, d'Aristote à Rousseau, personne ne songeait à faire de l'élection l'instrument démocratique par excellence. Démocratie n'équivalait pas à gouvernement représentatif : c'est le tirage au sort qui paraissait le plus apte à respecter l'égalité stricte des candidats.
Que s'est-il passé au tournant du XVIIIe siècle, en Europe et aux Etats-Unis, pour que se renverse cette conception multiséculaire et pour qu'advienne l'idée qu'une démocratie est, par essence, un gouvernement représentatif ?
Bernard Martin montre que le système représentatif n'a pas pour seule fonction de permettre au peuple de se gouverner lui-même.
Le gouvernement représentatif mêle en fait des traits démocratiques et aristocratiques. L'élu n'est jamais le double ni le porte-parole de l'électeur, mais il gouverne en anticipant le jour où le public rendra son jugement.
À chaque sortie médiatique, Eric Zemmour et Michel Onfray déchaînent la polémique... Ils n'hésitent pas à pourfendre les idées reçues, à attaquer les puissants, à déboulonner les idoles, bref à faire réfléchir ceux qui prennent la peine de les écouter ou de les lire.
Mais qu'ont-ils en commun ? Partagent-ils les mêmes idées sur l'Europe, le capitalisme, l'identité nationale, la place de l'État, la réforme des programmes scolaires, bref les problèmes contemporains qui assaillent la France ?
Dans le cadre du Salon du livre de Nice, Franz-Olivier Giesbert réunit le journaliste et l'essayiste pour un débat sans tabou pendant lequel ils confrontent leurs points de vue et le diagnostic qu'ils posent sur les maux dont souffre notre pays.
Au travers de ce long entretien, Pierre-Yves Rougeyron analyse plusieurs sujets "chauds" et importants pour le futur de la France.
Du problème des révoltes à l'arrivée hypothétique d'un homme providentiel, du succès du dernier livre d'Éric Zemmour au déclassement de la "France périphérique", du conflit en Ukraine au problème du libre-échange, cet exercice de rebond sur l'actualité permet de se faire une idée assez complète de l'état de délabrement dans lequel se trouve notre pays.
À bon entendeur...
Dans notre régime libéral, les élections et la représentation politique semblent renvoyer à l’idée de démocratie.
Pourtant, dans l’histoire de la pensée politique et des luttes sociales, la démocratie a souvent été une force qui s’opposait aux élites monarchistes ou aristocratiques, y compris à l’ "aristocratie élue" (les parlementaires).
Ainsi entendue, la démocratie est non seulement incompatible avec la représentation politique, mais elle en est même l’ennemi philosophique et politique.
Pour illustrer cette tension ou ce conflit, il convient d’effectuer un retour à l’époque de la fondation des régimes parlementaires modernes, ainsi que de rappeler la logique politique de quelques conflits récents, par exemple le "Printemps érable" qui a soulevé de vifs débats au sujet de l’idéal démocratique.
Au travers de son essai "Vladimir Bonaparte Poutine, essai sur la naissance des républiques", Yannick Jaffré s'essaie au comparatisme historique en étudiant les trajectoires parallèles du véritable homme d’état qu'est Vladimir Poutine et Bonaparte, dans le rôle qu'il a joué au sortir de la Révolution française.
L’occasion aussi de dresser l'état des lieux de l'élite qui gouverne la France aujourd'hui.
Une leçon de politique bienvenue.