Y-a-t-il une vérité ?, par Jean Daujat.


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1974

Y a-t-il une vérité certaine ? L'intelligence humaine peut-elle savoir ce qui est vrai ou faux ? Questions essentielles auxquelles cette série de cours a l'ambition de répondre en retournant aux vérités philosophiques fondamentales qui sont les principes directeurs de la vie individuelle. Il y a, en effet, contrairement à ce que pensent beaucoup de nos contemporains, des certitudes obtenues par l'expérience et le raisonnement et dont les conclusions peuvent être admises et comprises par tous.
Issu de dizaines d'années de pratique, cet enseignement suit un plan pédagogique en abordant la question de l'être, de l'objet de la connaissance et des limites de l'intelligence, des moyens d'action de l'homme et enfin des êtres immatériels, de la conscience et de l'existence de Dieu et de ce que nous pouvons connaître de lui sans faire appel à la révélation.
Jean Daujat n'écarte pas non plus le statut des vérités révélées. En effet, même la foi a besoin de l'intelligence. Elle présuppose que l'intelligence humaine qui va adhérer aux vérités révélées en les croyant vraies est une faculté de connaissance qui sait discerner le vrai du faux et reconnaître la vérité avec certitude.

La passion de l'Eglise : des limites de Mgr Lefebvre au nez rouge de Bergoglio. Avec Adrien Abauzit aux Conférences Saint Pie V.


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04.2019

Vatican II n'est pas un concile catholique qui a explicité la Révélation, mais bien l'acte fondateur d'une nouvelle religion, qui ne repose pas sur le Magistère de l'Eglise.
L'avocat et conférencier Adrien Abauzit, fondateur des éditions Altitudes, revient sur la crise que connait l'Eglise depuis plus de cinquante ans et en tire les conclusions logiques et sans appel qui s'imposent.

Les leçons d'une crise annoncée depuis les origines de l'Eglise. Avec Maxence Hecquard au Centre d'Etudes et de Prospective sur la science.


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28.09.2019

La crise terrible qui ébranle aujourd'hui l'Église catholique et, par ricochet, nos sociétés, est prophétisée en plusieurs lieux de la Bible, notamment dans le livre de Daniel et dans l'Apocalypse. Le philosophe Maxence Hecquard commente ces textes à la lumière des Pères de l'Église et des théologiens médiévaux, dont certains peu connus tel saint Béat de Liébana (8ème siècle).
On comprend alors le sens et l'issue probable d'une telle crise...

William Cavanaugh, la théologie politique et l'Eglise : des pistes pour aujourd'hui. Avec le père Sylvain Brison à l'Institut Catholique de Paris.


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11.03.2019

William Cavanaugh est devenu dans les quinze dernières années une voix saillante de la théologie en général et de la théologie politique en particulier. S'intéressant à la place de l'Eglise dans l'espace public, dans sa relation à l'Etat-nation et au monde, il met en oeuvre une véritable imagination théologique fondée sur la dimension eucharistique du Peuple de Dieu.
Cette forme de théologie présente un fort coefficient d'étrangeté pour la tradition européenne, en même temps qu'une "promesse stimulante" pour penser un engagement fort de l'Eglise dans l'histoire et dans la société.
Cette conférence se veut une introduction à la pensée politique et écclésiologique de William Cavanaugh et une invitation à aller plus loin dans le débat et la recherche théologique.

La réforme grégorienne. Avec Thierry Pécout sur la Radio Chrétienne Francophone.


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07.2013

Au XIe siècle, sur fond de lutte de pouvoir entre le Pape et l'Empereur, l'Occident connaît une révolution qui bouleversera à jamais son visage : c'est la réforme grégorienne, inspirée du nom du pape Grégoire VII, avec des effets qui durent encore aujourd'hui.
Les réformateurs du XIe siècle veulent corriger les moeurs, restaurer la discipline monastique et, de manière générale, séparer nettement dans la société les clercs et les laïcs, au profit des premiers. Ils conduisent à la querelle des investitures, marquée par des affrontements violents.
En voulant trancher la question de l'équilibre des pouvoirs entre deux puissances à vocation universelle -l'Empire et la Papauté-, la réforme grégorienne désacralise le pouvoir politique et conduit à un profond renouvellement des élites d'Eglise. Paradoxalement, en séparant le temporel du spirituel, elle participe à son corps défendant à l'émergence d'un pouvoir laïc à la tête des sociétés médiévales.
Marquant à jamais la chrétienté latine, l'oeuvre des papes Léon IX, Grégoire VII et Urbain II constitue l'une des matrices du développement politique, religieux et culturel européen.

De Congar à Bergoglio, genèse et actualité de la religion "conciliaire". Avec Adrien Abauzit à la Chapelle Saint Pie V de Rennes.


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17.03.2019

Bien que tout catholique soit censé se soumettre, sans exception aucune, aux dogmes enseignés par l'Église sous peine de tomber dans l'hérésie, nombreux sont ceux qui ont été niés ou dénaturés lors du concile Vatican II, privant ainsi le plus grand nombre des fidèles de pouvoir comprendre ce qui est appelé -à tort- la "crise de l’Église".
Adrien Abauzit se propose donc de présenter quelques-unes de ces impostures et d'en révéler les acteurs pour nous inviter à revenir aux enseignements traditionnels de l'Église, tels qu'exposés par les différents textes du Magistère.

Théologies du marché, de l'état et de l'Eglise. Avec William Cavanaugh à la Librairie La Procure.


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06.04.2012

Théologien associé à la Radical Orthodoxy, mouvement lancé par John Milbank et qui entend réconcilier la pensée chrétienne classique avec ce qu’il reste de la philosophie moderne, William Cavanaugh est très connu en France où son oeuvre a été très bien accueillie.
Dans le cours de cet échange, il revient notamment sur le contenu de ses livres Migrations du sacré, Le mythe de la violence religieuse et Torture et eucharistie.
Opposition du séculier et du religieux, mythe de la religion intrinsèquement violente, réévaluation historique de l'émergence de l'Etat sur dans la modernité, critique du libéralisme comme idéologie politique axiologiquement neutre, tyrannie de la société de consommation, l'eucharistie et la question du corps à l'heure de la mondialisation : autant de sujets que le théologien américain traite en profondeur pour nous rappeler la puissance du message de l'Eglise du Christ.

La pensée de William Cavanaugh. Avec Jean-Noël Dumont pour les Alternatives catholiques à Lyon.


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03.06.2016

Encore peu connu en France, le théologien américain William Cavanaugh est considéré comme l’un des plus importants de sa génération. A 53 ans, ce théologien catholique enseignant à l’université DePaul de Chicago, est considéré comme l’une des figures marquantes de la nouvelle théologie politique.
Dans son dernier essai, Comme un hôpital de campagne, il reprend l’image du pape François pour parler de l’Eglise du XXIe siècle, une Eglise "qui risque sa sécurité et sa vie même pour panser les blessures infligées au cours de la bataille". Disciple de Stanley Hauerwas, Cavanaugh développe une théologie originale, faisant dialoguer politique, ecclésiologie et éthique économique.
Il n’hésite pas ainsi à remettre en cause la stricte séparation entre le religieux et le politique, montrant que l’Etat moderne s’était constitué contre l’Eglise en absorbant ses prérogatives. "Je suis en faveur de la séparation entre l’Etat et l’Eglise, mais je m’oppose à une séparation entre le religieux et le politique. La distinction est cruciale", explique-t-il.
Jean-Noël Dumont, fondateur du Collège supérieur, nous présente les axes d'une pensée audacieuse et rafraîchissante.