Selon le document appelé Donation de Constantin, l'Empereur Constantin aurait fait don, au IVe siècle, de l'Empire à la Papauté, établissant ainsi pour des siècles le pouvoir temporel du Pape. Pourtant, cette Donation est un faux !
Cette supercherie, révélée en son temps par le grand humaniste Lorenzo Valla (1407-1457), nous est ici contée en détails par l'historien Baudouin Decharneux.
D'hier à aujourd'hui, des personnalités ont été appelées à souligner l'oeuvre de Dieu au travers de leur ministère. Elles ont, chacunes à leur manière, incarné l'Église et le travail de l'Esprit en son sein.
Le professeur de théologique systématique Henri Blocher nous rappelle le rôle de ces grands noms de l'histoire du christianisme et nous permet de comprendre quels fut leurs apports, mais aussi leur limites.
Une leçon d'histoire... et de foi !
Vatican II n'est pas un concile catholique qui a explicité la Révélation, mais bien l'acte fondateur d'une nouvelle religion, qui ne repose pas sur le Magistère de l'Eglise.
L'avocat et conférencier Adrien Abauzit, fondateur des éditions Altitudes, revient sur la crise que connait l'Eglise depuis plus de cinquante ans et en tire les conclusions logiques et sans appel qui s'imposent.
Le dernier livre en date du théologien, essayiste et éditeur Jean-François Colosimo porte sur nos "mille ans de laïcité". Car il est vrai que la laïcité n'est pas née en 1905, ni en 1789. Elle procède d'une histoire millénaire qui est celle de la nation française à travers ses régimes politiques successifs.
De Philippe le Bel à Charles de Gaulle, en passant par Louis XIV, Robespierre et Napoléon Ier, des légistes médiévaux aux constitutionnalistes contemporains en passant par les Politiques renaissants, de la destruction des templiers à l'expulsion des congrégations en passant par les dragonnades, et de la confrérie du Saint-Sacrement au Grand Orient en passant par Port-Royal, c'est l’histoire oubliée de la religion française que retrace Jean-François Colosimo.
Cette singularité nationale, aujourd'hui menacée de multiples manière, doit être connue pour être défendue.
Les papes récents à la tête de l'Eglise catholique déconcertent bon nombre de fidèles par certains affirmations qui semblent contredire plusieurs siècles de théologie et de pratique chrétiennes. Le croyant sain d'esprit peut donc légitimement s'interroger sur les pontifes depuis Vatican II, dont les décisions contredisent la doctrine antérieure.
Maxence Hecquard et Bernard Gantois tentent alors de montrer que le Siège de Pierre est vacant depuis le concile Vatican II, pour cause d'hérésie. Renvoyant dos à dos les diverses théories de légitimation, ils proposent une réponse fondée sur l'exégèse patristique et médiévale des livres prophétiques de la Bible.
Émission "Anthologie de la création", animée par Daniel Habrekorn.
L'historien François-Marin Fleutot nous livre le contenu de ses recherches sur les rapports souvent difficiles qui unissait les rois de France à l'Eglise catholique, non pour des affaires de foi mais de souveraineté nationale. Il voit dans cette indépendance revendiquée de la couronne de France, qui valut à nombre de nos souverains l'excommunication, la source de la laïcité entendue comme le fait que le roi de France n'a point de supérieur dans le domaine temporel en son royaume.
Les croisades étaient-elles une entreprise impérialiste à l'encontre de l'Orient musulman ? L'Inquisition a-t-elle brûlé des milliers d'hérétiques ? La chrétienté médiévale était-elle antisémite ? L'Eglise s'est-elle vraiment interrogée pour savoir si les femmes avaient une âme ? Les papes de la Renaissance ressemblaient-ils tous aux Borgia ? Pendant les guerres de Religion, les catholiques ont-ils fait preuve d'intolérance alors que les protestants incarnaient la liberté d'esprit ? Galilée a-t-il été condamné parce que les papes s'opposaient aux découvertes scientifiques ? L'Eglise du XIXe siècle était-elle par principe hostile à la modernité ? Dans les années 1930, le Vatican s'est-il aveuglé par anticommunisme sur les dangers du fascisme et du nazisme ?
Autant de questions explosives en forme de réquisitoire dans un procès couramment fait à l'Eglise catholique. Les réponses données dans le livre coordonné par Jean Sévillia L'Église en procès, réunissant les contributions de quinze historiens, visent d'abord à remettre en contexte chaque question dans son époque, avec le souci d'éviter tout anachronisme.
Sans jamais remplacer la légende noire par une légende dorée, le résultat alerte et passionnante redonne sa place à une investigation historique sans préjugés ni oeillères.
Émission "Libre Journal des débats", animée par Charles de Meyer.
Non, le sabre et le goupillon n'ont pas toujours été unis. Au contraire, l'histoire des papes de Rome et des rois de France a été tumultueuse, se soldant par une ribambelle de monarques excommuniés. C’est cette chronique contradictoire et contrastée, haute en couleurs, que nous rappelle François-Marin Fleutot, accompagé d'Aymeric Pourbaix.
En 800 ans, sur les trente-six héritiers de la dynastie fondée par Hugues Capet, ce ne sont pas moins de quatorze chefs de la "fille aînée de l'Église" qui seront interdits de sacrements, de Philippe-Auguste à Louis XIV. Dans le même temps, en s'opposant aux pontifes, les rois édifient la doctrine si française de la séparation des pouvoirs spirituel et temporel...
Et aujourd'hui : qu'en reste-t-il ? L'héritage des relations en la France et l'Eglise cathoique perdure-t-il encore sous d'autres formes ?
Émission "Lumière de l'espérance", animée par Philippe Delorme.