Une certaine modernité a érigé la "Liberté" au rang de valeur suprème.
Arnaud de Lassus, de son point de vue de catholique traditionaliste, nous propose une critique argumentée des conceptions politique (libéralismes politique et économique) et théologique (modernisme) qui découlent de se postulat, en s'appuyant sur la doctrine de l'Eglise catholique.
Un point de vue catholique traditionnel sur l'inquisition, et plus spécifiquement sur l'inquisition espagnole.
Rappelons que les fondements légitimant cette institution sont, dans une chrétienté gouvernée par des états confessants, la nécessité de défendre la vérité et de combattre l'hérésie, le dépôt de la foi étant le bien le plus sacré.
Après quelques rappels sur les mythyes historiques et les manipulations dans l'histoire de France, Alain Benajam et Thierry Meyssan (qui fut franc-maçon) s'attachent à comprendre quelle fut l'influence réelle de la franc-maçonnerie pendant la Révolution française de 1789. Cette influence étant en effet souvent fantasmée a posteriori par une frange réactionnaire de la dissidence.
Les deux membres fondateurs du Réseau Voltaire sont des ardents défenseurs du droit international découlant des nouvelles conceptions politiques issues de la Révolution française et mettent en garde contre l'utilisation contemporaine des mythes historiques à des fins politiques qui desservent la cause des peuples.
Alain Benajam nous raconte ici une mauvaise passe de l'histoire de France, soit la fin du beau 13ème siècle et l'annonce de la guerre de cent ans qui sera un désastre pour notre pays.
La séquence historique a pour toile de fond un royaume endetté par une série d'aventures militaires engagées par le père de Phlilippe le Bel, Philippe III dit le Hardi. Seront également abordés Paris et l'architecture médiévale, ainsi que les problèmes de Philippe le Bel avec l'Eglise catholique.
C'est alors que surgiront le problème des templiers et les guerres de Flandre, sans oublier l'affaire de l'adultère des brus du roi et la légende de la Tour de Nesle.
Ces épisodes nous améneront à la fin de la lignée royale des capétiens.
Une réflexion sur l'attitude de l'Eglise catholique face aux pouvoirs politiques, depuis le ralliement, en passant par l'attitude conciliaire (post-Vatican II).
Bernard Dumont et Guillaume Golfin plaident pour un rapport nouveau au politique, et pour l'abandon des doctrines philosophiques modernes dans le corpus des textes du magistère (anthropologie individualiste comme fondement de la réflexion politique), doctrines qui empêchent de mener les politiques dont le but est le bien commun de la société qu'elle ordonne.
La propagation des concepts d' "absolutisme" et d' "alliance du trône et de l'autel" par les historiens républicains nous rend une image très déformée de la réalité de l'exercie du pouvoir dans les derniers siècles de l'ancien régime.
En effet, les rivalités internes au royaume de France sont à comprendre dans l'interaction du pouvoir royal, de l'Eglise catholique, des seigneurs locaux et des magistrats (cette dernière caste étant acquise au jansénisme).
Et contre les idées reçues, l'histoire nous enseigne que c'est bien plutôt l'alliance du Roi et de l'Eglise qui servit la cause du peuple et de la justice !