Les aventures du sujet moderne : société marchande et narcissisme. Séminaire d'Anselm Jappe à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales.


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2014

La société contemporaine apparaît dominée par ce que Marx a appelé le "fétichisme de la marchandise".
Mais on y observe aussi une montée du narcissisme au sens de Freud : les individus ne connaissent qu’eux-mêmes et nient la réalité extérieure.
Y-a-t-il un lien entre ces deux phénomènes ? Le narcissisme est-il le côté subjectif du fétichisme ? On y trouve toujours le vide, la négation du monde extérieur dans sa multiplicité, la reductio ad unum.
On propose ici un retour sur la naissance historique du sujet moderne dans son opposition au monde et sur le rôle du "travail abstrait" qui se représente dans la valeur marchande, ainsi que sur la dimension anthropologique et psychanalytique du problème - jusqu’aux formes extrêmes de narcissisme que sont la destructivité et la violence aveugle.

Remarque : les cours n°01, 03 et 20 n'ont pas été enregistrés.

1914-2014 : l'Europe sortie de l'histoire. Avec Jean-Pierre Chevènement à la Fondation Jean Jaurès.


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12.11.2013

La commémoration, en 2014, du déclenchement de la Première Guerre mondiale sera instrumentée à des fins politiques. Au nom du "Plus jamais ça !", il s’agira, pour nos classes dirigeantes, de justifier la mise en congé de la démocratie en Europe au prétexte, cent fois ressassé, de sauver celle-ci de ses démons.
Jean-Pierre Chevènement, pour comprendre comment l’Europe a été progressivement sortie de l’Histoire, tente de rapprocher les deux mondialisations, la première, avant 1914, sous égide britannique, et la seconde, depuis 1945, sous égide américaine, chacune posant la question de l’hégémonie sans laquelle on ne peut comprendre ni l’éclatement de la Première Guerre mondiale ni l’actuel basculement du monde de l’Amérique vers l’Asie.
La brutale accélération du déclin de l’Europe ne tient pas seulement aux deux conflits mondiaux qu’a précipités un pangermanisme aveugle aux véritables intérêts de l’Allemagne. Elle résulte surtout de la diabolisation de ces nations nécessaire à des institutions européennes débilitantes qui ont permis leur progressive mise en tutelle par de nouveaux "hegemon".
Afin de ne pas être marginalisée dans la nouvelle bipolarité du monde qui s’esquisse entre la Chine et l’Amérique, l’Europe a besoin de retrouver confiance dans ses nations pour renouer avec la démocratie et redevenir ainsi actrice de son destin. Rien n’est plus actuel que le projet gaullien d’une "Europe européenne" au service du dialogue des cultures et de la paix, une Europe compatible avec la République, où la France et l’Allemagne pourront œuvrer de concert à construire l’avenir d’un ensemble allant de la Méditerranée à la Russie. Dans une "réconciliation" enfin purgée de ses ambigüités et de ses non-dits : celle de deux grands peuples capables de poursuivre ensemble leur Histoire.

Alain Soral répond !, sur ERTV.


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12.07.2014

L'intellectuel dissident bien connu des internautes répond à plusieurs questions qui lui ont été posées :

- La situation Palestinienne
- L’ananassurance ou la dissidence jusqu'au bout
- Kim et Mhedy, la réconciliation antifa/faf en direct ?
- Marine Le Pen : stratégie ou épicerie ?
- Le transhumanisme
- Le bitcoin
- La scène musicale aujourd’hui ?
- Un retour à la monarchie en France ?
- Le centenaire de la Grande Guerre
- Chemtrails, théories du complot, etc...
- Mind Kontrol
- Coupe du monde
- François Asselineau ?
- Des projets pour la rentrée ?
- Soral au pouvoir !
- Soral millionnaire ?
- Dernières sorties Kontre Kulture : "Grandeur de l'Islam" et "Le commando de Hebron"

Capitalisme, Désir et Servitude. Marx et Spinoza. Avec Frédéric Lordon à Arrêt sur Image.


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2011

Compléter le structuralisme marxien, qui a presque tout dit des structures sociales de la forme capitaliste du patronat et de l'enrôlement salarial, avec l'anthropologie spinoziste de la puissance et des passions offre l'occasion de reprendre à nouveaux frais les notions d'aliénation, d'exploitation et de domination que le capitalisme voudrait dissoudre dans les consentements du salariat joyeux.

L'horizon des possibles. Avec Anselm Jappe et Jérôme Baschet à l'Université Populaire du 2ème arrondissement de Paris.


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24.06.2014

Nous ne sommes plus à l’époque où Margaret Thatcher martelait : "there is no  alternative !" Les deux invités se rejoignent dans la critique radicale du capitalisme et pensent que le monde peut fonctionner autrement.
En effet, il est aisé de trouver des auteurs qui suggèrent des réformes du système actuel, mais rares sont ceux qui proposent d’en sortir, comme le fait l'historien Jérôme Baschet, tout en donnant l’exemple d’une autre organisation sociétale possible qui a fait ses preuves depuis 20 ans, basée sur l’auto-organisation et l’abolition de l’Etat. Il s’agit de la rébellion zapatiste du Ciapas au Mexique qui a donné lieu à cette nouvelle forme sociale, où le "bien-vivre" et la qualité de vie ont remplacé la quantification marchande. Cette nouvelle forme du vivre ensemble se déroule sur un territoire grand comme la Belgique.
Anselm Jappe, philosophe, affirme que la crise que nous traversons n’est pas seulement économique, mais aussi anthropologique, écologique et énergétique et que nous risquons de nous auto-détruire. Sa critique du capitalisme est donc radicale : "Dans la société capitaliste, toute production ne sert qu’à transformer une somme d’argent dans une somme plus grande d’argent. La création d’argent est devenue la seule finalité de la vie sociale. Une telle société ne peut qu’être malheureuse."
Bienvenus à ceux qui osent penser le monde "autrement".

Howard Bloom et le génie du Capitalisme. Avec Pierre Jovanovic sur Radio Courtoisie.


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08.07.2012

C'est en temps qu'analyste économique que Pierre Jovanovic présente la parution en français de l’ouvrage de Howard Bloom "Le génie du Capitalisme (le génie de la Bête) : une révision totale du capitalisme". Une approche différente -et déroutante- du fait social total qu'est le Capitalisme.

Emission du "Libre Journal des Auditeurs", animée par Didier Rochard.

Conquérir la souveraineté populaire : sur la valeur et sur la monnaie. Avec Frédéric Lordon et Bernard Friot à la Librairie Tropiques.


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03.10.2014

Frédéric Lordon et Bernard Friot partagent l'ambition de créer une théorie politique et économique d'émancipation et de progrès social.
Leur échange permet d'étudier en profondeur la proposition du salaire à vie, défendu depuis de longues années par Bernard Friot comme un outil de dépassement du capitalisme, trouvant ses racines dans un certain nombre de pratiques déjà existantes qui doivent être radicalisées et généralisées.
L'émancipation passera forcément par la reconquête de la souveraineté populaire !

Vers un retour aux fondamentaux historiques : territoires, ressources, reproduction. Avec Laurent Ozon sur Radio Courtoisie.


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20.09.2014

De toutes parts, les convergences catastrophiques se rapprochent de notre pays. La colonisation de peuplement explose, la violence physique et sociale s’aggrave, la pauvreté augmente, nos valeurs de civilisation les plus fondamentales sont attaquées, les ressources diminuent, la nature est surexploitée, bref, nous le sentons tous, notre société s’effondre lentement.
La planche à billets tourne pour maintenir encore quelques temps un système économique et social à bout de souffle financé par la dette. Cette société engendrera bientôt des souffrances à grande échelle et de forte intensité, en particulier à cause de l’échec inévitable du multiculturalisme et de l’invraisemblable politique migratoire, qui bouleverse les populations de la France et de toute l’Europe occidentale.
Nos compatriotes commencent à se tourner les uns vers les autres pour se protéger, se lier, se regrouper, se préparer. La vision d’un monde uni dans la paix, l’intelligence et le progrès matériel, par le jeu de la libre-concurrence, se dissipe. À sa place, reviennent s’imposer, lentement, inexorablement, les vieilles lois du vivant depuis que le monde est monde : Territoires, Ressources, Reproduction. Nous y voilà, à nouveau, finalement.