Pourquoi tant de haine contre la Russie ? Avec Jacques Sapir sur TV Libertés.


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12.2021

Expert de l'économie russe, siégeant à l'Académie des sciences de Russie, Jacques Sapir possède une capacité d'évaluation de la puissance russe qui permet d'en mesurer les incontestables progrès depuis une vingtaine d'années. Sur le plan institutionnel, une réflexion approfondie du pouvoir de Vladimir Poutine permet de dissiper les nombreuses désinformations dont la Russie est la cible dans les médias occidentaux. L'évocation de la chute de l’URSS et du coup d'Etat raté (août 91) qui l'a précédé permet de rappeler comment le président Mitterrand s'est trompé sur la réussite de ce sursaut soviétique.
C'est également l'occasion de poursuivre cette exploration de l'espace russe en revenant sur les enjeux de l'occupation de l’espace sibérien par rapport aux convoitises chinoises, ainsi que le défi démographique d'une population qui peine à accueillir des enfants en grand nombre venant des anciennes républiques fédérées de l'URSS.
Un pays, un peuple et un Etat fédéral à redécouvrir, loin de la désinformation des médias occidentaux.

Émission "Politique & Eco", animée par Olivier Pichon.

Et si Zemmour était l'idiot utile d'un deal entre Bolloré et l'Elysée ? Avec Marc Endeweld pour Marianne TV.


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02.2022

Diplomatie en perte de vitesse, Alstom, Bolloré, financiers de Macron, affaire Benalla, Alexis Kohler… Dans L'Emprise, paru récemment au Seuil, le journaliste Marc Endeweld dresse une cartographie des réseaux et des conflits d'intérêts au cœur du pouvoir français.
Un travail indispensable qui lève le voile sur rapports de forces qui décident de l'avenir du pays.

Un entretien mené par Natacha Polony.

Bio-objets, les nouvelles frontières du vivant. Avec Céline Lafontaine pour La balado de Fred Savard.


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05.2021

A l'heure où l'on s'inquiète de l'avenir de la biodiversité, de nouvelles formes de vie éclosent chaque jour dans les laboratoires du monde globalisé. A mi-chemin entre le biologique et l'artificiel, les bio-objets (gamètes, embryons, cellules souches) sont les descendants des technologies in vitro qui ont permis de cultiver des cellules et des tissus vivants. Dotés d'une très grande plasticité, ils peuvent être congelés, modifiés, transplantés, transportés et échangés.
En quoi leur production croissante transforme notre rapport au vivant et à l'identité corporelle ? Quelles implications matérielles, économiques, sociales et culturelles sous-tendent leur prolifération ?
Céline Lafontaine analyse les imaginaires scientifiques, les pratiques et les espoirs mirobolants que soulève la production d'objets vivants. Elle rend visible les ressorts épistémologiques, industriels et éthiques de ce qui est devenu une véritable économie de la promesse.
L'enjeu de son étude originale est essentiel : les frontières entre vivant et non-vivant sont de moins en moins opérantes pour comprendre un monde où la matière biologique est transformée en objet biotechnologique. Les frontières du corps humain et les barrières entre espèces, qu'on croyait immuables, deviennent malléables.
Une contribution passionnante à la réflexion sur la condition du vivant à l'ère de l'Anthropocène.

La France d'après. Avec Jérôme Fourquet et Jean-Laurent Cassely à la Fondation Jean Jaurès.


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08.11.2021

Qu'ont donc en commun les plateformes logistiques d'Amazon, les émissions de Stéphane Plaza, les restaurants de kebabs, les villages de néo-ruraux dans la Drôme, l'univers des coaches et les boulangeries de rond-point ? Rien, bien sûr, sinon que chacune de ces réalités économiques, culturelles et sociales occupe le quotidien ou nourrit l'imaginaire d'un segment de la France contemporaine.
Or, nul atlas ne permet de se repérer dans cette France nouvelle où chacun ignore ce que fait l'autre. L'écart entre la réalité du pays et les représentations dont nous avons hérité est dès lors abyssal, et, près d'un demi-siècle après l'achèvement des Trente Glorieuses, nous continuons à parler de la France comme si elle venait d'en sortir.
Pourtant, depuis le milieu des années 1980, notre société s'est métamorphosée en profondeur, entrant pleinement dans l'univers des services, de la mobilité, de la consommation, de l'image et des loisirs.

Une conférence animée par Jérémie Peltier.

L'économie capitaliste contre les identités. Avec Guillaume Travers sur Méridien Zéro.


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29.05.2021

Membre de l'équipe de la revue Eléments et auteur d'ouvrages sur l'économie publiés par la Nouvelle Librairie, Guillaume Travers interroge un monde d'individus plus que de communautés, subordonné à des intérêts matériels plutôt qu'à des valeurs traditionnellement spirituelles et guerrières.
Est-il permis, si ce n'est même possible, de penser un contre-modèle au capitalisme mondialisé ?

Émission "La Méridienne", animée par Lieutenant Sturm, Wilsdorf, Jean-Louis Roumégace et Alryck.

Critique de la collapsologie. Avec Benoit Bohy-Bunel pour la Maison du Savoir.


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2021

Et si la collapsologie, développée entre autres par Pablo Servigne et Gauthier Chapelle, au lieu de penser un effondrement du capitalisme, permettait plutôt d'en imaginer la survie après l’effondrement ?
C'est la thèse critique que nous propose Benoît Bohy-Bunel en décortiquant, à partir des acquis théoriques de la critique de la valeur, les trois ouvrages Comment tout peut s'effondrer, Une autre fin du monde est possible et L'entraide, une autre loi de la jungle.
Au lieu de mettre en avant des techniques pour bien vivre la crise qui se profile devant nous et se préparer à la fin du monde, un vrai travail de critique social devrait au contraire chercher à dénoncer la fin du monde quotidienne et pouuser à s'en sortir.

Contre le libéralisme. Avec Alain de Benoist sur Radio Libertés.


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12.04.2019

Une société libérale est une société où dominent la primauté de l'individu isolé, l'idéologie du progrès, l'idéologie des droits de l'homme, l'obsession de la croissance, la place disproportionnée des valeurs marchandes, l'assujettissement de l'imaginaire symbolique à l'axiomatique de l'intérêt. Le libéralisme a acquis en outre une portée mondiale depuis que la mondialisation a institué le capital en tant que réel sujet historique de la modernité. Il est à l'origine de cette mondialisation, qui n'est jamais que la transformation de la planète en un immense marché. Il inspire ce qu'on appelle aujourd'hui la "pensée unique" libérale-libertaire. Et bien entendu, comme toute idéologie dominante, il est aussi l'idéologie de la classe dominante.
Le libéralisme est une doctrine philosophique, économique et politique, et c'est comme tel qu'il doit être étudié et jugé. Le vieux clivage droite-gauche est à cet égard de peu d'utilité, puisque la gauche morale, oubliant le socialisme, s'est ralliée à la société de marché, tandis qu'une certaine droite conservatrice ne parvient toujours pas à comprendre que le capitalisme libéral détruit systématiquement tout ce qu'elle veut conserver.
Alain de Benoist nous propose d'aller à l'essentiel, au coeur de l'idéologie libérale, à partir d'une analyse critique de ses fondements, c'est-à-dire d'une anthropologie essentiellement fondée sur l'individualisme et sur l'économisme - celle de l'Homo oeconomicus.

Émission "Fréquence Cartouche".

Les grandes philosophies. Avec Charles Robin sur Le Précepteur.


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2021

Au fil des siècles, de nombreux courants de pensée ont façonné notre conception du monde et notre manière d'appréhender l'existence : Qu'est-ce que la vérité ? Comment peut-on vivre heureux ? Dieu existe-t-il ? Quel est le sens de notre vie ?
Bien loin du jargon des spécialistes, le professeur de philosophie Charles Robin nous rend accessible les œuvres des plus grands philosophes afin d'en faciliter la compréhension et, pourquoi pas, de nous faire changer le regard que nous portons sur nous-mêmes et sur le monde.
Une initiation sérieuse à une discipline souvent difficile d'accès, dans un langage clair et une atmosphère détendue.