Pierre-Yves Rougeyron : grand entretien pour le Cercle Aristote.


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04.2023

Dans ce grand entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique du mois d'avril de l'année 2023.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.

 - 0'00'00 : Introduction
 - 0'02'03 : Actualité du Cercle Aristote
 - 0'09'44 : La situation financière internationale
 - 0'23'17 : Royaume-Uni et Brexit
 - 0'36'43 : Le cas ukrainien
 - 0'42'28 : La Russie et la Chine
 - 0'53'53 : Diplomatie chinoise et Moyen Orient
 - 1'03'02 : Actualité nationale
 - 1'24'19 : Le point sur l'écologie
 - 1'38'19 : Questions/réponses

La grande démission professionnelle. Avec Baptiste Rappin pour Gavroche.


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03.2023

Les oppositions fortes au projet du gouvernement de réforme des retraites sont un symptôme d'une crise profonde qui traverse le travail.
Derrière les slogans de "Big Quit", les phénomènes de "burn-out" ou encore de "quiet quitting", que se passe-t-il au sein des organisations ? Comment appréhender les impacts des mutations des conditions de travail, accélérées pendant le Covid ? De quoi la prégnance de la question du sens du travail est-elle le nom ?
Réponses et pistes de réflexion avec Baptiste Rappin, philosophe du management et de la cybernétique.

Les enjeux de la guerre russo-ukrainienne. Avec Emmanuel Todd et Jacques Sapir à la Nouvelle Action Royaliste.


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15.03.2023

Le 12 janvier 2023, Le Figaro publiait un entretien accordé par Emmanuel Todd sous un titre alarmant : La troisième guerre mondiale a commencé. Les grands médias français ne firent pas écho aux thèses exprimées au cours de l'entretien, dont le texte fut pourtant repris et commenté dans le monde entier.
Sur les enjeux de la guerre en Ukraine, il était indispensable d'organiser un débat sans apriori ni passion. Economiste, spécialiste l'économie russe et des questions stratégiques, Jacques Sapir a accepté de confronter ses analyses à celles d'Emmanuel Todd, démographe et géopoliticien. La discussion porte sur les motifs de l'intervention russe en Ukraine, sur la situation militaire après un an de guerre et les issues qui peuvent être aujourd'hui envisagées.

 - 0'00'00 : Introduction
 - 0'01'52 : Jacques Sapir commente la tribune d'Emmanuel Todd
 - 0'19'51 : Réponse d'Emmanuel Todd
 - 0'47'48 : 3 scénarii de fin de conflit
 - 1'21'17 : Vision historique et anthropolique de la situation en Ukraine
 - 1'35'22 : Et la France dans tout ça ?
 - 1'46'52 : Questions du public

Qui est l'économiste Schumpeter ? Avec Jules Seyes pour le Cercle Aristote.


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16.01.2023

Joseph Schumpeter naît en 1883, la même année que Keynes et l'année de mort de Marx. Comme eux, il aura jusqu'à sa mort en 1950 une réputation d'économiste "hérétique", qui bouscule la pensée économique établie. Professeur à Harvard à partir des années 1930, il formera les économistes les plus brillants de l'après guerre.
Ce qui l'intéresse par-dessus tout, c'est l'évolution du système capitaliste : "il constitue, de par sa nature, un type ou une méthode de transformation économique, et non seulement il n'est jamais stationnaire mais il ne pourra jamais le devenir" écrit-il en 1942. Le moteur du système, c'est l’innovation et le progrès technique à travers le phénomène de "destruction créatrice".

Défaire le mythe de l'entrepreneur. Avec Anthony Galluzzo pour Lundi matin.


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02.2023

Elon Musk et Jeff Bezos aujourd'hui, Steve Jobs et Bill Gates hier, Thomas Edison et Andrew Carnegie un siècle plus tôt… De nombreuses célébrités entrepreneuriales peuplent nos imaginaires. Ces grands hommes seraient des créateurs partis de rien, des visionnaires capables d'imaginer des innovations révolutionnaires, des génies aux capacités hors du commun.
C'est cette mythologie que vient démolir Anthony Galluzzo dans son excellent Le Mythe de l'entrepreneur, défaire l'imaginaire de la Silicon Valley (Éditions Zones, 2023). Car ce que recouvre toujours la figure sympathique de l'entrepreneur, c’est la brutalité du monde de l'économie et l'antagonisme fondamental qui le traverse.

Où va l'argent des pauvres ? Avec Denis Colombi sur Fréquence Paris Plurielle.


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03.02.2021

Même s'ils en ont peu, les pauvres ont de l'argent. Cet argent est source de fantasmes : on l'imagine mal dépensé, mal utilisé, mal alloué. Pourtant, on s'interroge peu sur la manière dont ils le gèrent, ce qu'il devient et qui il enrichit.
Des émeutes du Nutella à la baisse des APL, en passant par le steak doré de Franck Ribéry, le travail de Denis Colombi déconstruit notre perception de la pauvreté et interroge notre rapport à la consommation : la place du luxe ou du superflu dans nos vies, les dépenses contraintes, la nécessité – ou non – des "petits plaisirs" que l'on s’octroie, ou encore l'influence du regard de l'autre sur nos achats.

Figures juridiques de la démocratie économique (suite). Avec Alain Supiot au Collège de France.


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2018

Est-il possible de faire de l'entreprise l'un des cadres de la démocratie économique ? Jusqu'à quel point les entreprises transnationales peuvent-elles exercer un pouvoir normatif susceptible de concurrencer celui des états ?
Alain Supiot analyse les conditions de la démocratisation de l'entreprise en cherchant d'abord à saisir juridiquement la notion d'entreprise, en analysant les difficultés de sa définition, en retraçant sa généalogie institutionnelle et en revisitant les théories dont elle a fait l'objet en droit social, pour ensuite traiter des conditions d'une démocratisation de l'entreprise, en analysant la tension normative dont elle est aujourd'hui l'objet et la dynamique de son autoréglementation.

Dettes publiques : les démocraties occidentales sont-elles face au mur de l'argent ? Avec Benjamin Lemoine au Dorothy.


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17.02.2022

La dette est devenue un outil de gouvernement de la démocratie. Si la crise sanitaire a ouvert une brèche dans les politiques qui lui sont liées, celle-ci risque vite de se refermer. Il est donc indispensable de s'armer pour bien argumenter face à ceux qui ne rêvent que de revenir à l'austérité.
Les institutions publiques de la dette et de la monnaie (Trésor et Banque centrale) opèrent aujourd'hui comme une usine à garantie de l'industrie financière privée. Mais émettre une dette qui puisse satisfaire l'appétit des investisseurs mondiaux n'est pas sans risque pour la démocratie et s'accompagne de contreparties sociales, économiques et politiques qui sont négociées, à l'ombre de la vie politique, sur les scènes marchandes d'attestation du crédit.
Le débat public se limite à une pédagogie rudimentaire : il faut payer la facture de la pandémie et, pour rembourser la dette, consentir à des sacrifices : travailler plus, augmenter les impôts sur la consommation (et non sur la fortune), renoncer à des services publics et des droits sociaux.
Pour les pouvoirs publics, il faut "cantonner" le potentiel subversif de cette crise sans précédent. Réduite à un événement exceptionnel et exogène au capitalisme financier, la pandémie serait une parenthèse circonscrite qu'il conviendrait de refermer au plus vite sans tirer aucune leçon structurelle, avant de "retourner à la normale" d'un marché qui sert de garde-fou aux États sociaux et discipline les peuples dépensiers.