Lieu de tous les paradoxes, l'économie oppose à toute action ses effets contraires. Tout est à double tranchant dans la pratique du capitalisme. Marc Rameaux nous invite à une étude précise du phénomène, équipé qu'il est par 25 ans d'expérience au sein de grandes sociétés industrielles et de services.
D'inspiration libérale, il congédie cependant sévèrement la dérive dogmatique du libéralisme et montre comment l'Union européenne engendre un nivellement par le bas et pourquoi l'opposition entre libre-échange et protectionnisme est un faux débat.
Une voix indépendante qui est appelée à se faire entendre.
La crise sanitaire du coronavirus révèle une domination inhérente au système étatico-capitaliste : le validisme.
Professeur de philosophie, théoricien critique et militant de l'Union Communiste Libertaire, Benoit Bohy-Bunel nous en propose une analyse matérialiste multidimensionnelle en élargissant le cadre au darwinisme social ambiant dont la conséquence principale est une gestion discriminatoire vis-à-vis des personnes ayant un handicap, des personnes âgées, des racisés et/ou des prolétaires.
Émission "Sortir du capitalisme", animée par Armel Campagne.
Philosophe et spécialiste de Nietzsche, Barbara Stiegler est directrice de recherche à l'université Bordeaux-Montaigne, membre de lʹInstitut universitaire de France et responsable du Master "Soin, éthique et santé".
Auteur du récent "Il faut s'adapter". Sur un nouvel impératif politique (Gallimard, 2019), elle revient dans cette série d'émissions sur le parcours qui l'a mené de Nietzsche au néolibéralisme, en revenant notamment sur les figures emblématiques de Walter Lippman et John Dewey.
Un travail indispensable pour comprendre le monde dans lesquel nous vivons.
Émission "Histoire vivante", animée par Jean Leclerc.
Alors que Pierre Jovanovic et Alain Soral ont récemment vu leurs comptes Twitter classés en tête du podium des principaux propagateurs de Fake News par la multinationale Publicis, il était plus que temps de célébrer ce titre de gloire avec les deux intéressés et d'en profiter pour faire un large tour d'horizon de l'actualité politique et économique.
Émission "Pourquoi tant de haine ?", animée par Monsieur K.
Historien du nazisme et de sa vision du monde, Johann Chapoutot a récemment fait paraître un essai dont la réception n'a pas été unanimement favorable : Libre d'obéir : le management, du nazisme à aujourd'hui.
C'est la lecture de l'abondante littérature nazie sur la Menschenführung, la conduite des hommes, qui a attiré l'attention de Johann Chapoutot sur les similitudes frappantes entre les discours de l'époque et ceux qui prolifèrent aujourd'hui aussi bien dans la sphère entrepreneuriale que dans celle du gouvernement néolibéral.
Il revient ici sur la démarche du livre et profite de l'occasion pour répondre aux objections qui lui ont été opposées.
Émission "La grande H.", animée par Julien Théry.
La France et l'Europe disposent-elles des bons outils pour peser dans la mondialisation et alors des guerres commerciales font rage tout autour de la planète ? À l'heure du coronavirus, quelle est d'ailleurs la stratégie de la Chine, d'où est partie la crise dans laquelle nous nous trouvons en ce moment ?
Expert international en intelligence économique, directeur de l'Ecole de Guerre Economique, Christian Harbulot revient sur ces problématiques d'affrontements économiques et nous révèle les stratégies de puissance qui sont en jeu.
En France, comme ailleurs en Occident, le protectionnisme a eu longtemps mauvaise presse. Mis à l'index par une majorité de décideurs acquis au libre-échange, le protectionnisme est pourtant aujourd'hui dans tous les esprits, sinon dans les faits, comme en témoigne l'Amérique de Trump.
Le rejet du protectionnisme a fait oublier que pendant un siècle, de 1873 à 1973, la France a vécu sous un régime "d'économie protégée" et qu'elle ne s'en est pas si mal portée. Mieux même, elle a réussi, en dépit des handicaps concurrentiels dont elle souffrait, à faire face à ses rivaux et à maintenir ses positions économiques et commerciales, avant que ne commence le déclin de celles-ci dans le cycle de la mondialisation.
N'est-il pas temps de retracer et de méditer l'histoire de cette France protectionniste pour redéfinir une stratégie économique et industrielle cohérente et pérenne ?