Max Weber et les "derniers hommes" : critique protestante de l’utilitarisme économique. Avec Catherine Colliot-Thélène au Conservatoire National des Arts et Métiers.


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14.12.2012

La conférencière présente l'oeuvre de Max Weber en essayant de la dégager de certains débats jugés dépassés et caricaturaux (holisme contre individualisme méthodologique, ou matérialisme contre idéalisme), afin de voir en quoi les concepts wébériens les plus connus permettent d'appréhender la réalité sociale du XXIème siècle.
Plus qu'une série de catégories toutes faites et prêtes à l'emploi, l'oeuvre de Weber est le produit d'une démarche toujours inachevée, collection d'idéaux-type construits sur une pluralité de liens causaux historiques.
C'est la richesse des outils que Weber a légués qui justifie de s'intéresser à son oeuvre aujourd'hui.
Séminaire "Qu’est-ce qui fait société : l’économique, le droit, le politique, le religieux ?"

Nationaliser le secteur bancaire. Avec Frédéric Lordon à Arrêt sur Image.


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14.05.2010

Comment les pays de la zone euro ont-ils géré la crise d'automne 2008 ? Quelle est la part de responsabilité du secteur bancaire ? Comment éviter qu'une telle débacle ne se reproduise ?
Une seule solutinon : la nationalisation !

La fin de l'état-nation. Avec Bernard Wicht aux Chroniques de la Vieille Europe sur Radio Courtoisie.


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24.07.2013

De nos jours, on peut se demander si des organisations sans territoire, mais dotées d’une puissance financière et militaire autonomes, ne sont pas en train de supplanter l’État-nation ou, tout au moins, de le concurrencer de manière décisive.

La Tiers-Mondialisation de la planète. Avec Bernard Conte à la Librairie Mollat.


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11.05.2010

La Tiers-Mondialisation de la planète, c'est le laminage des classes moyennes et la polarisation riches-pauvres de l'ensemble des sociétés, les ramenant toutes à l'état du Tiers-monde d'avant les "miracles".
Bernard Conte analyse le caractère universel de cette transformation sociale comme résultat des politiques économiques néolibérales mises en œuvre depuis le milieu des années 1970. Le libéralisme régulé des "Trente Glorieuses" fonctionnait sur la base redistributive du compromis fordiste au Nord et du clientélisme nationaliste au Sud. Puis la crise des années 1970 et l'implosion du bloc soviétique changèrent la donne et le capitalisme s'orienta vers la financiarisation et la dérégulation.
Dans un premier temps, le monétarisme inspira les ajustements structurels : la désinflation compétitive au Nord et les programmes du consensus de Washington au Sud. Quand leur mise en œuvre buta sur l'obstacle politique, l'ordolibéralisme prit le relais et entreprit, sur la base du post-consensus de Washington, de diffuser mondialement une "économie sociale de marché" purifiée. L'économique et le social sont alors progressivement déconnectés du politique, la démocratie devient virtuelle, la redistribution s'épuise et la classe moyenne est en voie d'euthanasie... La dynamique du capitalisme financiarisé globalise la structure sociale fortement dualisée des pays les plus pauvres : c'est la Tiers-Mondialisation de la planète.

Robespierre et l'an II ou la construction d'une république démocratique et sociale. Avec Florence Gauthier au lycée Pierre Bourdan.


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05.03.2013

Une défense de Robespierre, vu comme un héritier de la tradition des droits naturels et défenseur d'une démocratie sociale.
Sa lutte pour le droit aux biens de subsistance, contre la guerre et contre la colonisation témoignent de son attachement aux droits de l’homme et du citoyen.

Ce que la valeur esthétique fait à la valeur économique. Par Frédéric Lordon à Ars Industrialis.


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28.03.2009

Frédéric Lordon expose comment appréhender deux concepts que tout oppose – la valeur économique et la valeur esthétique – à travers un même schème de compréhension fondé sur la philosophie de Spinoza.

Faut-il fixer des limites à la propriété ? Avec Bernard Friot et Julien Bayou.


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19.01.2013

Conférence et débat tenus dans le cadre des cycle de conférence Utopia à la Maison des Sciences Economiques à l'Université Paris I.

Le recit authentique de la valeur économique. Par Bernard Friot à la CNT de Paris.


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30.11.2012

Bernard Friot revient sur son analyse de la valeur en procès : seul le travail crée de la richesse.
La cotisation devient alors le moyen effectif de sortie du capitalisme.