Comprendre l'Epoque. Avec Alain Soral sur ERFM.


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13.06.2021

Alors que dans Comprendre l'Empire, Alain Soral partait de la Révolution française, de la succession Ancien Régime, République, de l'opposition Religion et Raison, y démontrant notamment tout ce que ce régime théocratique avait de raisonnable sur le plan pratique et tout ce que cette raison politique avait de fanatique et de déraisonnable dans les actes et les faits, s'y déployait aussi une logique, une logique politique de pouvoir et de domination. Mais de domination au nom de quoi ?
Cette nouvelle domination des uns sur les autres, de la démocratie républicaine sur la monarchie théocratique, puis même de la république démocratique sur la démocratie républicaine s'est faite au nom d'un nom magique, d'une idée parfaitement séductrice : l'égalité !
L'épopée moderniste, la grande idée, le concept au coeur de la dynamique du cycle c'est ça : le pouvoir au nom de l'égalité. Et une égalité de plus en plus totale, soit, en bonne logique, de plus en plus formelle et abstraite, ce qui se traduit le plus souvent dans la pratique en absurdité, voire en son contraire. Le voilà le coup de génie qui embrasse toute l'époque, la suprême arnaque comme sortie de la tête même du diable : l'inégalité au nom de l'égalité !
Comprendre l'Époque : pourquoi l'Égalité ?, nous fait cheminer de la Tradition à Marx, de la logique formelle à la complexité du réel, de la parole du Christ à la loi du nombre et du Marché, jusqu'à ce futur qui se déploie sous nos yeux, entre surveillance de masse, censure et dictature à venir du grand reset...

Émission "Pourquoi tant de haine ?", animée par Monsieur K.

Complotisme, zemmourisme et polémique du "Qui". Avec Youssef Hindi et Julien Rochedy sur ERFM.


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15.09.2021

Il est un magistère répandu de nos jours, c'est la pensée système du complotisme. Celle-ci, poussée jusqu'à sa simplification, relève d'une idéologie de type Star Wars avec d'un côté les méchants diaboliques de l'Empire et de l'autre les gentils résistants injustement opprimés. Dans une telle vision fantasmée, les causes profondes et superficielles sont souvent mêlées.
Qu'en est-il alors de la récente polémique du #QUI qui aura vu le général Dominique Delawarde interrompu en direct et mené une militante politique -Cassandre Fristot- au tribunal : complotisme mal assumé ou question légitime ?
L'on peut ensuite élargir la question et tenter de comprendre le ré-agencement de la droite nationale française autour du probable futur candidat Eric Zemmour : assiste-t-on à un rassemblement logique ou à une tentative de mise au pas d'une France en colère ?
Ancien président du Front National de la jeunesse, essayiste nietzschéen, Julien Rochedy débat de ces questions avec l'historien des religions musulman Youssef Hindi.

Métaphysique du sexe, de Julius Evola. Avec Félix Niesche sur ERFM.


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27.11.2020

Après avoir traduit en italien Sexe et Caractère d'Otto Weininger, Julius Evola projeta d'en écrire une introduction qui devint, en 1958, un ouvrage à part entière : Métaphysique du sexe. Métaphysique qui s'entend selon deux acceptions : elle est "l'étude de ce que signifient, d'un point de vue absolu, soit les sexes, soit les relations entre les sexes", mais aussi "dans un deuxième sens, en relation avec son étymologie, […] la science de ce qui va au-delà du plan physique".
"Chacun sait quel rôle joue le sexe à notre époque, au point qu'on pourrait parler, aujourd'hui, d'une espèce d'obsession sexuelle […]. Sous mille formes, la femme et le sexe dominent dans la littérature, le théâtre, le cinéma, la publicité, dans toute la vie pratique contemporaine. Sous mille formes, la femme est exhibée pour attirer et intoxiquer sexuellement, sans cesse, l'homme." Régression d'une sexualité devenue animale qui a fait disparaître le sens profond de l'eros, dont les modalités subtiles permettent de transcender la conscience humaine. L'expérience amoureuse, fondée sur la polarité des sexes, nous lie ainsi aux énergies premières de l'univers ; expérience du sacré, pulsion reflétant le "mystère de l'Un", elle est une tentative, par un déconditionnement du Moi, d'échapper à notre propre finitude en retrouvant l'unité originelle perdue.

Émission "Pourquoi tant de haine ?", animée par Monsieur K.

La révolution arc-en-ciel. Avec Martin Peltier sur ERFM.


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24.03.2020

Il n'y a pas de crise, pas d'hyper-libéralisme, l'homme ne provoque nulle catastrophe climatique, il n'existe ni déclin naturel de l'occident, ni évolution inéluctable des moeurs, ni migrations mondiales dues aux guerres, au climat, ou à la pression démographique.
Il y a une révolution mondiale, totale et totalitaire, menée par des cols blancs qui utilisent des méthodes douces et sont sûrs de travailler au bien de l'humanité. Une révolution des Bernard l'Hermite, qui laisse debout les apparences du monde ancien pour les accommoder à l'homme nouveau qu'elle crée : le grand remplacement en est un détail important. Une révolution progressive, dialectique, menée par tous les moyens de l'ingénierie sociale, toutes les ressources de la propagande.
Son drapeau est l'arc-en-ciel, son but notre mort.

Émission "Pourquoi tant de haine ?", animée par Monsieur K.

L'affaire Dreyfus. Avec Bruno Gollnisch et Monique Delcroix sur ERFM.


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19.11.2019

Certes, l'affaire Dreyfus a fait couler énormément d'encre depuis un siècle. Mais la quasi-totalité des ouvrages sont soumis à la "vulgate", c'est-à-dire une manière obligée de raconter l'histoire. Non seulement l'innocence d'Alfred Dreyfus est érigée en dogme, mais de plus un historien "correct" se doit de tenir pour établi que c'est Esterhazy qui a écrit le fameux bordereau ; que le colonel Picquart a découvert fortuitement la culpabilité d'Esterhazy ; que l'état-major a guidé et protégé Esterhazy jusqu'à son procès ; que les dreyfusards n'ont eu aucune relation avec Picquart, ni indirecte avant juillet 1897 ni directe avant janvier 1898, et strictement aucun contact avec Esterhazy. Or, rien de tout cela n'est acquis. Cette trame correspond à une simple hypothèse, à une explication de l'affaire Dreyfus qui s'avère être très contestable.
Une étude extrêmement serrée prouve que l'historiographie officielle a accumulé les silences, multiplié les dissimulations et gommé les incohérences. Des affirmations répétées durant un siècle ne deviennent pas pour autant des vérités et dès que l'on s'affranchit du prêt-à-penser, dès que l'on sort du cadre rassurant de l'histoire toute faite, les questions affluent et obligent à reconsidérer le rôle de Picquart et des chefs dreyfusards.
L'échange entre l'historienne Monique Delcroix et l'universitaire et homme politique Bruno Gollnisch ne saurait pourtant être qualifié d' "antidreyfusard", car les deux invités portent également un jugement sévère sur certaines légendes véhiculées par les tenants de la culpabilité de Dreyfus.
L'occasion de revenir sur cette trouble et complexe affaire qui a secoué la troisième République et dont les répercussions se font encore sentir aujourd'hui alors que l'affaire Dreyfus est remise sur le devant de la scène suite à la sortie dans les salles du film J'accuse réalisé par Roman Polanski et produit par Alain Goldman.

Émission "Pourquoi tant de haine ?", animée par Monsieur K.

Louis-Ferdinand Céline. Avec Lounès Darbois sur ERFM.


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15.11.2020

Louis-Ferdinand Céline tel qu'en lui-même, tel qu'il s'est révélé dans sa vie et son oeuvre. Et c'est en compagnie de l'auteur et poète Lounès Darbois que nous partons à la (re)découverte de ce monument de la littérature dont les écrits se révèlent toujours aussi explosifs, soixante ans après sa mort.

Émission "Pourquoi tant de haine ?", animée par Monsieur K.

L'affrontement entre Pierre-Joseph Proudhon et Karl Marx. Avec Pierre de Brague sur ERFM.


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07.03.2020

Lorsqu'en 1846 paraît l'ouvrage de Proudhon, Philosophie de la Misère, Marx réplique en publiant un an plus tard, Misère de la philosophie, montrant toute l'étendue de leurs divergences qui puisent leur origine dans leur vision même de la place de l'homme, de la nature, de la valeur d'un bien, de la division du travail, de l'industrialisation ou de la propriété.
Ainsi, pour Proudhon "Le communisme reproduit donc, mais sur un plan inverse, toutes les contradictions de l'économie politique. Son secret consiste à substituer l'homme collectif à l'individu dans chacune des fonctions sociales, production, échange, consommation, éducation, famille. Et comme cette nouvelle évolution ne concilie et ne résout toujours rien, elle aboutit fatalement, aussi bien que les précédentes, à l'iniquité et à la misère."
À quoi Marx répond "Chaque rapport économique a un bon et un mauvais côté c'est le seul point dans lequel M. Proudhon ne se dément pas. Le bon côté, il le voit exposé par les économistes ; le mauvais côté, il le voit dénoncé par les socialistes. Il emprunte aux économistes la nécessité des rapports éternels ; il emprunte aux socialistes l'illusion de ne voir dans la misère que la misère."
Une émission consacrée à cette confrontation fondamentale pour l'histoire du socialisme et qui présida, dans une large mesure, au destin de la question sociale pour le siècle suivant.

Émission "Pourquoi tant de haine ?", animée par Monsieur K.

Fake news, confinement, crise économique. Avec Alain Soral et Pierre Jovanovic sur ERFM.


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18.06.2020

Alors que Pierre Jovanovic et Alain Soral ont récemment vu leurs comptes Twitter classés en tête du podium des principaux propagateurs de Fake News par la multinationale Publicis, il était plus que temps de célébrer ce titre de gloire avec les deux intéressés et d'en profiter pour faire un large tour d'horizon de l'actualité politique et économique.

Émission "Pourquoi tant de haine ?", animée par Monsieur K.