Le symbole de Nicée comprend la formule : "J'attends la résurrection des morts, et la vie du monde à venir". Le symbole des Apôtres parle de "la résurrection de la chair".
Après avoir exposé les principales anthropologies rencontrées au sein du christianisme (matérialiste, dualiste, constitutionnaliste, fonctionnaliste, illémorphisme, animaliste, quadridimensionaliste, irréaliste psychique et nihiliste) et leur rapport à la doctrine de la résurrection, Roger Pouivet tâche d’expliquer, dans le cadre des approches illémorphiste (St Thomas d'Aquin) et animaliste, comment une personne, en tant que réalité singulière, peut ressusciter.
Y est donné un aperçu de quelques problèmes posés par le concept philosophique de temps, tout en les confrontant aux problématiques ancienne et contemporaine.
On dégagera la permanence de quelques questions : Peut-on définir le temps ? Y a-t-il du temps hors de l’esprit ? La distinction du présent, du passé et du futur est-elle objective ?
On tentera enfin de dégager le noyau conceptuel du concept classique de temps, entre physique et philosophie, en entrecroisant les analyses de divers auteurs.
Cycle "Positions & Arguments (Le temps)".
Plusieurs épisodes sont ici abordés, selon l'arrière-plan des personnes en présence : le mouvement négationniste en France, le révisionnisme en Italie où l'épisode fasciste a été revisité, la Historikerstreit en Allemagne autour des thèses d'Ernst Nolte, où encore les positions d'un Carl Schmitt ou d'un Martin Heidegger en Allemagne.
Philippe Raynaud rappelle d'abord les rapports entre Satre et Aron pour ensuite présenter la grande critique formulée par Aron à l'encontre de la philosophie de Sartre.
C'est en partant d'une analyse de la "Critique de la Raison dialectique" qu'Aron interprète la philosophie de l'histoire et la politique de Sartre, pour en dégager les erreurs ou les postulats injustifiés qui amènent Sartre à devenir apôtre de la violence.
La conférence est prononcée dans le cadre du colloque "Raymond Aron : genèse et actualité d’une pensée politique."
Dans les critiques de la théorie du choix rationnel, on insiste le plus souvent sur l’importance des comportements irrationnels.
Sans nier la pertinence de cette objection, il convient d’y ajouter celle qui consiste à souligner l’indétermination de la théorie dans un grand nombre de circonstances.
Les sources de cette indétermination se trouvent notamment dans l’incertitude (au sens de Frank Knight), que ce soit l’incertitude brute ou l’incertitude stratégique.
Les deux critiques sont pourtant liées l’une à l’autre, puisque le refus de reconnaître l’indétermination est parfois cause d’irrationalité.
L'usage de la modélisation mathématique en économie, et plus généralement dans les sciences sociales, choque un public décontenancé par l'imprévisibilité de la crise économique de 2008.
Ivar Ekeland défend sa conception des sciences économiques et se propose de montrer que l'usage des modèles mathématiques est légitime, puisqu'assis sur des bases expérimentales solides, ayant produit une méthode fondée sur un nombre d'axiomes permettant des applications concrète.
Un document important pour comprendre le temps présent.
Dans un deuxième temps, Jean-Philippe Bouchaud, Jean-Paul Delahaye et Jon Elster réagissent à l'exposé.