GPA, PMA, destruction de la famille. Avec Damien Viguier pour E&R à Nantes.


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28.10.2017

Tout entières dirigées vers la perpétuité du clan, et cela même dans leurs exceptions et leurs assouplissements, les législations anciennes ont permis à ce qui étaient de simples dérogations de devenir de nouvelles normes, brisant dès lors l'organisation de la société en clans pour introduire le règne de la "famille bourgeoise".
Ceux qui clament "un enfant, c'est un papa et une maman", en réaction à l'instauration du "mariage pour tous" ou aux revendications de GPA et PMA "pour tous", ne réalisent pas que la révolution anthropologique qu'ils dénoncent tient moins à l'élargissement du mariage aux couples homosexuels qu'à cette révolution plus ancienne, commencée sous Justinien et fortement accélérée à la Révolution, qui initia l'émiettement des structures familiales, en vertu de l'égalité par l'indifférenciation des sexes.
C'est la promotion même du ménage formé d'un homme et d'une femme, "brique" ou "cellule fondamentale" de notre structure sociale, et au nom duquel se fait la lutte contre les dernières "avancées" sociétales, qui, en réalité, y a mené. Suite logique de l'évolution du Droit qui, en même temps qu'elle a abouti aux unions et aux filiations homosexuelles, a conduit à l'atomisation d'une société, et in fine à l'individualisme que nous connaissons aujourd’hui.

Lumières, Droit pénal et Codes napoléoniens. Avec Xavier Martin sur Radio Courtoisie.


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28.04.2018

Vulgate académique, quant à l'évolution du droit pénal français : la législation révolutionnaire (1791) se serait prévalue de l'humanisme de Voltaire et de celui du grand Italien Beccaria, l'illustre visionnaire de la refondation de ce secteur du droit, à l'inverse, les codes "criminels" napoléoniens (1808, 1810), avec leur regain de sévérité, auraient pris leurs distances avec cet humanisme.
Or cette approche "classique" est sujette à caution. Une prise en compte de la vision du temps sur l'homme relativise sensiblement un tel contraste : de Voltaire lui-même à Napoléon, sans en excepter la Révolution, elle a propension à mettre en valeur une continuité utilitariste. Et l'on se doit d'y constater que l'idéal d'humanité, omniprésent dans les paroles, a dès l'origine et continûment, difficulté à se faire autre qu'illusoire en profondeur, dans les esprits et dans les faits.
L'inconvénient d'une telle recherche, c'est que l'image convenue de l'esprit des Lumières, de la Révolution, de la phase impériale, s'en trouve au bout du compte, quant à l'orientation de son axe majeur, quelque peu écornée...

Émission du "Libre Journal de Lumière de l'espérance", animée par Philippe Pichot-Bravard.

La justice sociale internationale. Avec Alain Supiot pour la Fondation Hugot du Collège de France.


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01.01.2019

La justice sociale internationale est un domaine immense qu'il est utile de revisiter car il se présente aujourd'hui sous un jour paradoxal. D'un côté, en effet, la question de la justice sociale retrouve une brûlante actualité à l'échelle internationale, avec l'affaissement de la capacité des États à assurer le bien-être de leur population et l'explosion des inégalités de revenus. Mais dans le même temps, la question de la justice sociale a disparu des priorités politiques, tant à l'échelon des gouvernements que de l'Union européenne ou des institutions internationales.
Les ambitions dans ce domaine sont réduites à la lutte contre l'extrême pauvreté, objet de plans conduits notamment sous l'égide de la Banque mondiale dans le sillage des désastres économiques et sociaux causés par les plans d'ajustement structurels imposés par le FMI ou la Troïka. Évaluer de tels plans et programmes de restructuration à l'aune de la justice sociale supposerait toutefois d'admettre que la valeur normative de celle-ci soit unanimement reconnue. Or, quoique de nombreuses Constitutions continuent de s'y référer, la justice sociale a été dénoncée comme un "mirage" par les théoriciens du nouvel ordre économique international instauré depuis le tournant ultralibéral des années 80.
Est-ce à dire que, liée à un certain état de l'histoire, la justice sociale aurait aujourd'hui perdu de sa pertinence ? Ou bien, au contraire, doit-on considérer que le mirage est celui du règne de la catallaxie, c'est-à-dire celui d'un "ordre engendré par l'ajustement mutuel de nombreuses économies individuelles sur un marché" (Hayek) ?

Pierre-Yves Rougeyron : grand entretien pour le Cercle Aristote.


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09.2019

Dans ce grand entretien de rentrée, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique de juillet, août et septembre 2019.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.

PARTIE 1
1. Cercle Aristote :
 - 0'00'00 : actualité du Cercle Aristote
2. Questions nationales :
 - 0'11'50 : condamnation du groupe Génération Identitaire
 - 0'22'20 : primaire des Républicains
 - 0'29'05 : Julien Aubert, la soltion des Républicains ?
 - 0'33'16 : psychodrame à la France Insoumise
 - 0'41'55 : Yann Moix
 - 0'50'55 : casse sociale, grèves des urgentistes et réforme des retraites
 - 1'00'05 : culte de la personnalité macronien

PARTIE 2
3. Questions internationales :
 - 00'00 : les Etats-Unis et Donald Trump
 - 08'45 : l'affaire Epstein
 - 14'45 : bilan du G7 de Biarritz
 - 30'25 : la situation à Hong Kong
 - 32'20 : la Suède et l'évolution du modèle scandinave
 - 37'25 : l'Inde et le Pakistan
4. Divers :
 - 41'45 : CEDH et CEJ, laquelle est la pire ?
 - 42'40 : les forêts françaises
 - 47'20 : les femmes et la cause nationale
 - 51'00 : hommage à Pierre Péan

La liberté d'expression en question. Avec Jean Bricmont sur Le Média Pour Tous.


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09.2019

Le physicien eet professeur émérite de l'université de Louvain Jean Bricmont, régulièrement attaqués pour ses positions en faveur de la liberté d'expression, est l'auteur du livre La République des censeurs dans lequel il détaille ses positions et arguments tout en faisant un état des lieux de l'évolution de la liberté d'expression en France et en Europe au regard des lois qui l'encadrent.

Émission "Eurêka", animée par Vincent Lapierre.

Le référendum et l'initiative populaires aux Etats-Unis. Avec Andreas Auer au Collège de France.


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19.03.2014

Le spécialiste et défenseur de la démocratie directe Andreas Auer nous propose une description des principes institutionnels qui régissent le référendum et l'initiative populaires aux Etats-Unis et de son histoire.
C'est en tant que professeur de droit constitutionnel qu'il nous invite à mieux comprendre la signification politique de ces procédures, très diverse selon la période et le lieu.
Ces mécanismes de démocratie directe ne doivent pas être opposés au gouvernement représentatif, mais compris comme l'ajout de composantes populaires dans l'exercice du pouvoir.

Philosophies des Droits de l'homme. Avec Grégor Puppinck et Frédéric Worms à Répliques sur France Culture.


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15.12.2018

Certains s'en souviennent peut-être, jusque dans les années 70 du XXe siècle, le droit était considéré par les penseurs politiques les plus en vue, comme une superstructure idéologique, pure mystification destinée à protéger et à occulter par la fiction d'une loi supposée égale pour tous, la réalité de l'exploitation et celle de la domination.
Les choses ont changé sous l'effet de la dissidence dans les pays totalitaires. Il s'est produit un extraordinaire retour du droit, et cette réévaluation a pris la forme d'une référence retrouvée aux Droits de l'homme. Référence qui reste plus que jamais de mise.
Les Droits de l'homme font l'unanimité aujourd'hui, ils n'ont plus d'ennemis déclarés. Mais la conflictualité n'a pas disparu pour autant. Plusieurs conceptions des Droits de l'homme se font jour et s'affrontent. Si tout le monde parle en effet le même langage, ce langage recouvre des pensées et des politiques antagonistes.
Pour y voir plus clair dans ce dissensus paradoxal, Frédéric Worms, membre du comité consultatif national d'éthique et philosophe, débat avec Grégor Puppinck, docteur en droit et directeur du Centre européen pour le droit et la justice.

L'extraterritorialité du droit US. Avec Hervé Juvin et Christian Dargham au Cercle Droit et Liberté.


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08.03.2016

BNP, Total, Siemens : autant d’entreprises européennes poursuivies et sanctionnées à des milliards de dollars d’amende pour avoir violé, hors des Etats-Unis, le droit américain.
Se fondant sur de lointains éléments de rattachements et considérant que la réglementation américaine en matière d’embargo ou d’anti-corruption est applicable hors des Etats-Unis, les procureurs américains, lancent des poursuites contre les sociétés européennes les obligeant ensuite à transiger avec le Department of Justice et à s’acquitter d’amendes faramineuses, quand bien-même les opérations commerciales incriminées auraient été réalisées hors des USA par des entreprises européennes en conformité avec le droit européen.
La CJUE et la Commission Européenne tentent timidement de rendre les coups, condamnant les Google, Microsoft ou autre Apple sur le fondement du droit de la concurrence ou de la fiscalité.
Alors que le combat apparaît déséquilibré, peut-on voir dans cette extraterritorialité du droit la forme juridique de l’impérialisme américain ? Va-t-on vers une uniformisation mondiale du droit ? Comment les entreprises européennes peuvent-elle réagir et s’adapter ? L’UE doit-elle développer des mécanismes similaires ?
Autant de problématiques auxquelles Christian Dargham et Hervé Juvin tentent de répondre.