La fonction anthropologique du droit. Avec Alain Supiot et Karine Bates au Centre de Recherche en Droit Public de l'Université de Montréal.


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11.03.2009

L'aspiration à la justice est, pour le meilleur et pour le pire, une donnée anthropologique fondamentale, car les hommes ont besoin pour vivre ensemble de s'accorder sur un même sens de la vie, alors qu'elle n'en a aucun qui puisse se découvrir scientifiquement.
La dogmatique juridique est la manière occidentale de lier ainsi les hommes, en posant un sens qui s'impose à tous. Le Droit est le texte où s'écrivent nos croyances fondatrices : croyance en une signification de l'être humain, en l'empire des lois ou en la force de la parole donnée.
N'étant pas l'expression d'une Vérité révélée par Dieu ou découverte par la science, le Droit est aussi une technique, susceptible de servir des fins diverses et changeantes, aussi bien dans l'histoire des systèmes politiques que dans celle des sciences et des techniques. Mais c'est une technique de l'Interdit, qui interpose dans les rapports de chacun à autrui et au monde un sens commun qui le dépasse et l'oblige. Il faut en effet que chacun de nous soit assuré d'un ordre existant pour pouvoir donner sens à sa propre vie et à son action, fût-elle contestatrice.
Cycle de conférences 2008-2009 "Les cultures du droit".

Le Codex Alimentarius. Par Alexandre Rougé à Radio Ici et Maintenant.


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17.03.2010

Ce sujet d'apparence technique nous concerne tous au plus haut point : il s'agit ni plus ni moins de la normalisation de l’alimentation.
Créé en 1963, le Codex Alimentarius a son site officiel, et se donne pour mission "d'élaborer des normes alimentaires, des lignes directrices et d’autres textes, tels que des Codes d’usages, dans le cadre du Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires. Les buts principaux de ce programme sont la protection de la santé des consommateurs, la promotion de pratiques loyales dans le commerce des aliments et la coordination de tous les travaux de normalisation ayant trait aux aliments entrepris par des organisations aussi bien gouvernementales que non gouvernementales."
Si les buts originels sont louables, la réalité des faits reste bien différente de l’image qui en est donnée. Ce ne sont pas tant les consommateurs qui semblent en être les bénéficiaires mais plutôt les grands lobbies néo-mondialistes des industries agroalimentaire et pharmacochimique.
Une question importante.

Droits de l'homme, droit naturel, écologie. Par Stéphane Piolenc à l'Action Française.


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13.05.2011

Où l'on comprend que les droits de l'homme ont historiquement remplacé le droit naturel.

Le 11 Septembre n’a pas été une coupure. Avec Jean-Claude Paye à Lille.


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11.12.2007

Selon Jean-claude Paye, les évènements du 11 Septembre ne constituent pas une rupture ni même la naissance d’un monde mais seraient le déclencheur permettant de légitimer et d’accélérer différentes réformes relatives aux libertés individuelles comme par exemple le "Patriot Act" de l’administration bush.
Cet événement s’inscrirait en fait dans une série de modifications de lois conçues de manières antérieures aux attentas.
Intervention du sociologue Jean-Claude Paye lors d’une rencontre débat organisée à la suite de la diffusion du documentaire "9/11 Press For Truth" au cinéma Majestic à Lille.

La police de l'esprit au XIXe siècle. Avec Jean-Yves Mollier à l'ENS Paris.


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23.06.2013

Un document important pour comprendre d’où viennent les phénomènes actuels de censure, qui remontent souvent à des pratiques bien ancrées dans l'histoire de nos institutions.

La corruption en France : la République en danger. Avec Gilles Gaetner sur Radio Courtoisie.


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14.06.2012

Emission du libre journal de Claude Giraud, animé par Christian Brosio.
Selon Gilles Gaetner, la corruption en France touche à peu près tous les éléments et les partis politiques, et s'est beaucoup développée depuis une trentaine d'années
A ses débuts, elle concernait essentiellement des questions de financement de parti politique puis a investi le domaine privé des enrichissements personnels.
La particularité française de l'immunité juridique du président de la République est d'autant plus choquante que les juges décideraient de l'appliquer aussi aux collaborateurs de la présidence.

Les Français et la naissance des Provinces-Unies. Avec Blandine Kriegel sur France Culture.


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26.01.2012

À l'heure où, partout dans le monde, les peuples se tournent vers la république démocratique, mais à l'heure aussi où l'Europe hésite à bâtir une république commune, que sait-on véritablement de l'histoire de la république européenne ? Est-elle issue, comme l'affirment nombre d'historiens anglais, des cités antiques et médiévales ? Est-elle née, comme le voudrait un préjugé francocentrique tenace, de la Révolution française de 1789 ?
En contournant ces deux généalogies, trop longue ou trop courte, la philosophe Blandine Kriegel retrace une histoire originale et inédite de la république moderne. Celle-ci naît en effet de la rencontre inattendue des traditions des républiques de cité et de celle du droit politique moderne de l'État qui permet à l'insurrection des Pays-Bas néerlandais de vaincre le despotisme impérial de Philippe II. Mieux, tous les États-nations européens, au premier rang desquels la France et l'Angleterre, contribuent à sa victoire. Mieux encore, le droit politique neuf de cette première république d'État qui s'affiche dans les discours de Guillaume d'Orange, véritable "Prince moderne", comme dans les Déclarations d'indépendance des Provinces-Unies, est rédigé par des Français, protestants et "politiques". L'épilogue de cette histoire culmine avec le «Grand Dessein» d'Henri IV et de Sully de construire une république européenne... devant laquelle nous trébucherons encore.
La république moderne, une idée européenne ? Ou quand le retour sur le passé peut permettre de frayer la voie à l'avenir.

Emission "Questions d'éthique" présentée par Monique Canto-Sperber.

Le libéralisme comme volonté et comme représentation. Démontage d'une mythologie politique contemporaine. Avec Charles Robin sur le LibreTeamSpeak.


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17.06.2012

La critique du libéralisme, jadis réservée aux partisans du marxisme et aux tenants de la pensée réactionnaire, connaît aujourd'hui un regain nouveau.
Galvanisée par le déclenchement de la crise financière mondiale à l'automne 2008 et la détérioration consécutive des conditions d'existence matérielles et humaines des couches populaires et des classes moyennes, cette pensée critique échoue cependant à s'incarner dans les politiques menées par nos gouvernements, quand elle ne se voit pas confinée au champ stérile du "discours de protestation".
Comment expliquer ce paradoxe ? L'hypothèse que nous formulons est que, loin d'être l'effet d'un déficit de visibilité de la parole contestataire, l'inaudibilité politique des thèses anticapitalistes en France doit d'abord se comprendre comme le résultat d'une redoutable confusion intellectuelle sur l'essence véritable du libéralisme.
L'ambition du travail de Charles Robin est de lever le voile sur les implications et les ambiguïtés de ce grand courant de pensée, au travers notamment de la révélation des liens unissant l'extrême-gauche française avec les idées libérales envisagées comme extension illimitée des droits individuels.