Dans ce petit essai qu'est "La régression intellectuelle de la France", Philippe Nemo montre comment les libertés d'expression et d'opinion sont, dans notre pays, victimes d'un véritable processus de régression de la pensée qui affecte profondément le débat public, et conduit à la multiplication de tabous et d'interdits à caractère magico-religieux.
Il y dissèque notamment la manière dont les "lois de censure" que sont la loi Gayssot, la loi sur la HALDE, les lois dites "mémorielles" conduisent à une complète dénaturation des principes fondamentaux du droit et de la justice.
"On ne raisonne plus dans le pays, conclue-t-il, en termes de vrai et de faux, mais, comme dans les sociétés primitives, de pur et d'impur. En conséquence, la France connaît ces années-ci une situation de régression intellectuelle caractérisée qui l'empêche de penser rationnellement son avenir".
L'émission se déroule dans le cadre du libre journal de Catherine Rouvier et porte sur les problèmes de procédure pénale, la place du juge d'instruction, et plus généralement sur l'histoire et la philosophie du droit.
L'on découvre également les spécificités du droit français (tradition civiliste), par rapport au droit anglo-saxon, coutumier (tradition jurisprudentielle).
La censure est aujourd'hui omniprésente dans notre société, qui pourtant accorde une place envahissante à l'information.
C'est ce paradoxe qu'Emmanuel Pierrat s'attache à décortiquer : le "Livre noir de la censure" met en évidence, grâce aux multiples contributions de ses auteurs, l'étendue du pouvoir de la censure, des moeurs à la religion en passant par la santé et l'humour, et montre à quel point elle a su changer d'aspect, les siècles passant, et se mêler au courant des nouvelles technologies.
Un état des lieux inédit, privilégiant une analyse argumentée et essentiellement juridique, d'un phénomène bien plus étendu que ne le laissent entrevoir les récentes affaires portées sur le devant de la scène médiatique.
L'aspiration à la justice est, pour le meilleur et pour le pire, une donnée anthropologique fondamentale, car les hommes ont besoin pour vivre ensemble de s'accorder sur un même sens de la vie, alors qu'elle n'en a aucun qui puisse se découvrir scientifiquement.
La dogmatique juridique est la manière occidentale de lier ainsi les hommes, en posant un sens qui s'impose à tous. Le Droit est le texte où s'écrivent nos croyances fondatrices : croyance en une signification de l'être humain, en l'empire des lois ou en la force de la parole donnée.
N'étant pas l'expression d'une Vérité révélée par Dieu ou découverte par la science, le Droit est aussi une technique, susceptible de servir des fins diverses et changeantes, aussi bien dans l'histoire des systèmes politiques que dans celle des sciences et des techniques. Mais c'est une technique de l'Interdit, qui interpose dans les rapports de chacun à autrui et au monde un sens commun qui le dépasse et l'oblige. Il faut en effet que chacun de nous soit assuré d'un ordre existant pour pouvoir donner sens à sa propre vie et à son action, fût-elle contestatrice.
Cycle de conférences 2008-2009 "Les cultures du droit".
Ce sujet d'apparence technique nous concerne tous au plus haut point : il s'agit ni plus ni moins de la normalisation de l’alimentation.
Créé en 1963, le Codex Alimentarius a son site officiel, et se donne pour mission "d'élaborer des normes alimentaires, des lignes directrices et d’autres textes, tels que des Codes d’usages, dans le cadre du Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires. Les buts principaux de ce programme sont la protection de la santé des consommateurs, la promotion de pratiques loyales dans le commerce des aliments et la coordination de tous les travaux de normalisation ayant trait aux aliments entrepris par des organisations aussi bien gouvernementales que non gouvernementales."
Si les buts originels sont louables, la réalité des faits reste bien différente de l’image qui en est donnée. Ce ne sont pas tant les consommateurs qui semblent en être les bénéficiaires mais plutôt les grands lobbies néo-mondialistes des industries agroalimentaire et pharmacochimique.
Une question importante.
Selon Jean-claude Paye, les évènements du 11 Septembre ne constituent pas une rupture ni même la naissance d’un monde mais seraient le déclencheur permettant de légitimer et d’accélérer différentes réformes relatives aux libertés individuelles comme par exemple le "Patriot Act" de l’administration bush.
Cet événement s’inscrirait en fait dans une série de modifications de lois conçues de manières antérieures aux attentas.
Intervention du sociologue Jean-Claude Paye lors d’une rencontre débat organisée à la suite de la diffusion du documentaire "9/11 Press For Truth" au cinéma Majestic à Lille.